Cadavre d'automne
Edition 10/18 - 188 pages.
Edition 10/18 - 188 pages.
Mon résumé :
La saison touristique bat son plein à Florence. Alors que la police ne sait plus où donner de la tête, deux touristes suédois viennent signaler qu’ils ont vu un cadavre dans l’Arno. Après maintes recherches, les plongeurs trouvent le corps d’une femme d’une cinquantaine d’années. Suicide, accident, meurtre ?
Mon avis :
Les deux premiers adjectifs qui me viennent à l’esprit pour qualifier ce roman policier sont banal et confus. Banal, car j’ai eu l’impression d’avoir déjà lu une intrigue aussi creuse trop de fois, et confus l’intrigue n’est pas formidablement bien construite. En effet, nous avons droit à des commentaires du narrateur qui viennent annoncer des éléments important : « attention, attention, regardez bien, faites bien attention, notre policier vient de faire une erreur dont il se repentira ». Je suis sincèrement ravie que le narrateur prenne autant d’attention pour nous, sauf qu’il aura fallu que cette erreur tienne ses promesses et entre nous, je les ai cherchés, je les ai trouvés, et j’ai eu envie de dire « tout ça pour ça ».
Les commentaires ne sont pas seulement utilisés dans la construction de l’intrigue, l’adjudant chargé de l’enquête a droit à quelques commentaires sur son compte aussi, ils sont soit très élogieux soit très alambiqués. Pour les éloges, je suis ravie, je ne suis pas sûre qu’il les mérite vu sa mollesse, sa lent et son indifférence envers les animaux : s’il me fallait une cerise sur le gâteau, elle serait là. Pour la partie « alambiquée », j’ai eu l’impression de copier/coller ratés, comme si l’auteur se faisait plaisir et ne parvenait pas à trancher dans le vif. IL est bien mon héros, non ? Comment, son attitude ne vous le prouve pas ? Tant pis, je l’aime bien quand même.
Restent les personnages. Le point positif est qu’aucun d’entre eux n’est sympathique, aucun d’entre eux n’a une personnalité approfondie, pas même un passé approfondi, les fameuses « recherches » effectuées par les brillants policiers ne sont que de minces informations distillées au compte-goutte.
Dernier élément pour achever de vous convaincre de ne pas le lire : je n’aime pas quand le coupable arrive dans l’intrigue comme un lapin que le magicien de son chapeau, je n’aime pas non plus quand il soulève ne serait-ce qu’un peu d’admiration de la part des enquêteurs.
La saison touristique bat son plein à Florence. Alors que la police ne sait plus où donner de la tête, deux touristes suédois viennent signaler qu’ils ont vu un cadavre dans l’Arno. Après maintes recherches, les plongeurs trouvent le corps d’une femme d’une cinquantaine d’années. Suicide, accident, meurtre ?
Mon avis :
Les deux premiers adjectifs qui me viennent à l’esprit pour qualifier ce roman policier sont banal et confus. Banal, car j’ai eu l’impression d’avoir déjà lu une intrigue aussi creuse trop de fois, et confus l’intrigue n’est pas formidablement bien construite. En effet, nous avons droit à des commentaires du narrateur qui viennent annoncer des éléments important : « attention, attention, regardez bien, faites bien attention, notre policier vient de faire une erreur dont il se repentira ». Je suis sincèrement ravie que le narrateur prenne autant d’attention pour nous, sauf qu’il aura fallu que cette erreur tienne ses promesses et entre nous, je les ai cherchés, je les ai trouvés, et j’ai eu envie de dire « tout ça pour ça ».
Les commentaires ne sont pas seulement utilisés dans la construction de l’intrigue, l’adjudant chargé de l’enquête a droit à quelques commentaires sur son compte aussi, ils sont soit très élogieux soit très alambiqués. Pour les éloges, je suis ravie, je ne suis pas sûre qu’il les mérite vu sa mollesse, sa lent et son indifférence envers les animaux : s’il me fallait une cerise sur le gâteau, elle serait là. Pour la partie « alambiquée », j’ai eu l’impression de copier/coller ratés, comme si l’auteur se faisait plaisir et ne parvenait pas à trancher dans le vif. IL est bien mon héros, non ? Comment, son attitude ne vous le prouve pas ? Tant pis, je l’aime bien quand même.
Restent les personnages. Le point positif est qu’aucun d’entre eux n’est sympathique, aucun d’entre eux n’a une personnalité approfondie, pas même un passé approfondi, les fameuses « recherches » effectuées par les brillants policiers ne sont que de minces informations distillées au compte-goutte.
Dernier élément pour achever de vous convaincre de ne pas le lire : je n’aime pas quand le coupable arrive dans l’intrigue comme un lapin que le magicien de son chapeau, je n’aime pas non plus quand il soulève ne serait-ce qu’un peu d’admiration de la part des enquêteurs.