ÉVANGÉLINE & GABRIEL
Editions: Lanctôt
Pages: 419
Roman historique québécois
Quatrième de couverture
Les Acadiens Évangéline Bellefontaine, dite LaBiche, et Gabriel Melanson portent dans leur cœur et dans leur chair la déchirure de tout un peuple arraché à ses racines pour assouvir les ambitions d'un conquérant anglais.
Dans le village de la Grand'Prée, Évangéline et Gabriel vivent, en 1755, les premiers frissons d'un grand amour. L'innocence de leur jeunesse se heurte bien vite aux mouvements des troupes anglaises, qui se font de plus en plus présentes dans le Bassin des Mines. Un complot se trame au fort Edward, où siège le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence.
Séparés, emprisonnés, dépossédés de leurs biens, les jeunes époux, impuissants, voient les soldats anglais vider l'Acadie de ses habitants, entasser ceux-ci dans les cales nauséabondes de vaisseaux surpeuplés, pour ensuite les jeter comme des épaves sur les rives des colonies anglaises d'Amérique. L'amour d'Évangéline et de Gabriel, plus solide que le cap Blomidon, résistera-t-il au génocide de leur peuple ?
Cet amour a donné une voix aux Acadiens, qui en chantent la légende depuis deux siècles.
Note de l'auteure
Sans trahir la réalité historique générale de la déportation des Acadiens, après avoir lu nombre d'ouvrages sur le sujet, essais, romans, correspondances, journaux de bord, j'ai pris certaines distances avec les archives pour les besoins romanesques de ce récit. Ces lectures m'ont fait découvrir que même l'imagination la plus débridée ne parviendrait pas à inventer le drame de la déportation dans tous les replis de son horreur. La réalité dépasse la fiction.
Le registre de langue, à cette époque en Acadie, était le vieux français. Pour une bonne compréhension du texte, nous avons dû opter pour le français international sauf dans les dialogues qui sont teintés d'une couleur locale.
Le nom de famille Lajeunesse, accordé à Gabriel dans le poème de Longfellow, n'existait pas en Acadie en 1755. J'ai pris la liberté de le remplacer par Melanson pour rendre hommage à ces nobles pionniers qu'étaient les Melanson.
Quant à Évangéline, que Longfellow privait de mère depuis l'enfance, dans ce roman, elle aura Marie-Ange Forest pour mère, une descendante des bâtisseurs acadiens.
Personnages mythiques, Évangéline et Gabriel ne le sont que de noms. Pour nous, ils portent dans ce roman l'histoire d'un peuple dépossédé, déraciné, déchiré dans ses valeurs, dans sa dignité et dans ses amours.
Écrit dans la douleur ressentie par des milliers d'enfants et d'adultes en 1755, puisse ce roman ouvrir nos consciences et nous inciter à une plus grande humanité.
Pauline Gill
Montréal, 2007
Mon avis
J'ai adoré ce livre. Mme Gill a su nous raconter l'histoire des Acadiens tout en la romançant, ce qui rehausse au plus haut point l'intérêt que nous portons à la partie historique.
Quelle tristesse que de voir ce peuple fier, heureux avec de belles terres riches se voir tout enlever par les anglais.
Je connaissais l'histoire de l'holocauste du peuple Juif mais pas celle de nos Acadiens et pourtant c'est arrivé ici chez nous au Canada.
Merci Mme Gill de nous raconter si bien l'histoire des Acadiens, de nous faire vivre leurs émotions, leurs peurs, leurs espérances, leurs joies.
J'ai pleuré avec Évangéline, j'ai ri mais surtout j'ai espéré jusqu'à la toute fin.
Un très beau roman historique, romancé pour l'intérêt du lecteur. À lire sans faute, vous ne le regretterez pas.
Ce livre est mon coup de pour septembre 2007.
Un gros
Editions: Lanctôt
Pages: 419
Roman historique québécois
Quatrième de couverture
Les Acadiens Évangéline Bellefontaine, dite LaBiche, et Gabriel Melanson portent dans leur cœur et dans leur chair la déchirure de tout un peuple arraché à ses racines pour assouvir les ambitions d'un conquérant anglais.
Dans le village de la Grand'Prée, Évangéline et Gabriel vivent, en 1755, les premiers frissons d'un grand amour. L'innocence de leur jeunesse se heurte bien vite aux mouvements des troupes anglaises, qui se font de plus en plus présentes dans le Bassin des Mines. Un complot se trame au fort Edward, où siège le lieutenant-gouverneur Charles Lawrence.
Séparés, emprisonnés, dépossédés de leurs biens, les jeunes époux, impuissants, voient les soldats anglais vider l'Acadie de ses habitants, entasser ceux-ci dans les cales nauséabondes de vaisseaux surpeuplés, pour ensuite les jeter comme des épaves sur les rives des colonies anglaises d'Amérique. L'amour d'Évangéline et de Gabriel, plus solide que le cap Blomidon, résistera-t-il au génocide de leur peuple ?
Cet amour a donné une voix aux Acadiens, qui en chantent la légende depuis deux siècles.
Note de l'auteure
Sans trahir la réalité historique générale de la déportation des Acadiens, après avoir lu nombre d'ouvrages sur le sujet, essais, romans, correspondances, journaux de bord, j'ai pris certaines distances avec les archives pour les besoins romanesques de ce récit. Ces lectures m'ont fait découvrir que même l'imagination la plus débridée ne parviendrait pas à inventer le drame de la déportation dans tous les replis de son horreur. La réalité dépasse la fiction.
Le registre de langue, à cette époque en Acadie, était le vieux français. Pour une bonne compréhension du texte, nous avons dû opter pour le français international sauf dans les dialogues qui sont teintés d'une couleur locale.
Le nom de famille Lajeunesse, accordé à Gabriel dans le poème de Longfellow, n'existait pas en Acadie en 1755. J'ai pris la liberté de le remplacer par Melanson pour rendre hommage à ces nobles pionniers qu'étaient les Melanson.
Quant à Évangéline, que Longfellow privait de mère depuis l'enfance, dans ce roman, elle aura Marie-Ange Forest pour mère, une descendante des bâtisseurs acadiens.
Personnages mythiques, Évangéline et Gabriel ne le sont que de noms. Pour nous, ils portent dans ce roman l'histoire d'un peuple dépossédé, déraciné, déchiré dans ses valeurs, dans sa dignité et dans ses amours.
Écrit dans la douleur ressentie par des milliers d'enfants et d'adultes en 1755, puisse ce roman ouvrir nos consciences et nous inciter à une plus grande humanité.
Pauline Gill
Montréal, 2007
Mon avis
J'ai adoré ce livre. Mme Gill a su nous raconter l'histoire des Acadiens tout en la romançant, ce qui rehausse au plus haut point l'intérêt que nous portons à la partie historique.
Quelle tristesse que de voir ce peuple fier, heureux avec de belles terres riches se voir tout enlever par les anglais.
Je connaissais l'histoire de l'holocauste du peuple Juif mais pas celle de nos Acadiens et pourtant c'est arrivé ici chez nous au Canada.
Merci Mme Gill de nous raconter si bien l'histoire des Acadiens, de nous faire vivre leurs émotions, leurs peurs, leurs espérances, leurs joies.
J'ai pleuré avec Évangéline, j'ai ri mais surtout j'ai espéré jusqu'à la toute fin.
Un très beau roman historique, romancé pour l'intérêt du lecteur. À lire sans faute, vous ne le regretterez pas.
Ce livre est mon coup de pour septembre 2007.
Un gros