THE PUNKEDELIKE CIRCUS
Roman, édité chez Edilivre le 21 décembre 2012
233 pages
Résumé
Oubliez un instant le poids du sol. Oubliez le poids de l'extérieur, pour ne plus penser qu'à vous, à cette place au premier rang. Cette chance que vous avez d'être au premier rang !
Vous êtes venus pour le spectacle, tout le monde vient pour le spectacle. Vous avez acheté votre place, et vous méritez autant que n'importe qui ici d'y être.
«Mesdames et messieurs, le spectacle va commencer. Veillez s'il vous plaît à ne plus penser. »
Ici il n'y a qu'un chapiteau sans porte de sortie, et des rêves sans porte d'entrée.
Biographie de l’auteur : « Borgne to be wild ». À part ça, l'auteur étudie le théâtre, les joies de la vie étudiante et le dessin formé par les lampadaires entre 3 heures et 5 heures du matin.
Mon ressenti
D’entrée, le lecteur est happé dans un échange à la Devos entre Folle et Personne. Très vite, il perd ses repères les plus simples. Ce qu’il croit connaître, se révèle tout autant perturbant, angoissant, dangereux… quelle est l’issue ? une seule envie, fuir et partir loin….
Pris au piège dans un univers étrange, où les perceptions se perdent, c’est face à nous-même que nous traversons ce long chemin de reconstruction, de recherche de soi… Car c’est de cela dont il est question, c’est un roman d’initiation. Des bouleversements de l’adolescence à l’âge adulte, cette lente recherche de soi, cette lente re-naissance se fait jour et s’est ainsi que le voile se lève.
Chaque personnage peut être vu comme une caricature d’une expression, d’un mal être. Chacun agit en miroir et tous font partie d’un ensemble. Le texte est parfois effrayant, choquant, glauque, voire gore… mais incisif, précis et fait mouche. Il interroge un reflet de notre société, montre un questionnement à brûle-pourpoint d’un écorché vif qui ne comprend pas ce qui se passe.
Ce texte peut être lu à différents niveaux : celui de l’histoire d’abord, du décor, de la rencontre avec les personnages. J’ai pénétré dans un univers fantastique (dans le sens surnaturel) et un malaise a pris possession petit à petit de moi. Je suis devenue tous les personnages, je me suis perdue. C’est cela qui est angoissant, se perdre… ne plus savoir qui je suis : suis-je devenue Folle ou Personne ?
Puis ce sont tous les doubles sens figurés ou propres : chacun apporte une signification particulière. Enfermée par les mots et leurs sens, leurs impacts et leurs chocs renforcent la peur ressentie.
Enfin l’imagerie féérique du cirque est mis à mal ici : ses numéros qui se succèdent donnent un rythme vertigineux au livre. Chaque chapitre est accompagné d’un univers musical et l’entoure d’une aura, d’une ambiance… Il y a encore d’autres niveaux mais je vous laisse les découvrir et les ouvrir vous-même à votre rythme.
Pour un premier roman, Coraline nous offre un univers cauchemardesque, un lieu de bataille que nous avons tous traversé à un moment donné, où la folie guette les plus fragiles d’entre nous mais dont nous sommes nombreux à nous en sortir au final. Car de cette bouleversante transformation c’est l’espoir en un meilleur de nous-même qui donne une issue à nos peurs.
A découvrir
Roman, édité chez Edilivre le 21 décembre 2012
233 pages
Résumé
Oubliez un instant le poids du sol. Oubliez le poids de l'extérieur, pour ne plus penser qu'à vous, à cette place au premier rang. Cette chance que vous avez d'être au premier rang !
Vous êtes venus pour le spectacle, tout le monde vient pour le spectacle. Vous avez acheté votre place, et vous méritez autant que n'importe qui ici d'y être.
«Mesdames et messieurs, le spectacle va commencer. Veillez s'il vous plaît à ne plus penser. »
Ici il n'y a qu'un chapiteau sans porte de sortie, et des rêves sans porte d'entrée.
Biographie de l’auteur : « Borgne to be wild ». À part ça, l'auteur étudie le théâtre, les joies de la vie étudiante et le dessin formé par les lampadaires entre 3 heures et 5 heures du matin.
Mon ressenti
D’entrée, le lecteur est happé dans un échange à la Devos entre Folle et Personne. Très vite, il perd ses repères les plus simples. Ce qu’il croit connaître, se révèle tout autant perturbant, angoissant, dangereux… quelle est l’issue ? une seule envie, fuir et partir loin….
Pris au piège dans un univers étrange, où les perceptions se perdent, c’est face à nous-même que nous traversons ce long chemin de reconstruction, de recherche de soi… Car c’est de cela dont il est question, c’est un roman d’initiation. Des bouleversements de l’adolescence à l’âge adulte, cette lente recherche de soi, cette lente re-naissance se fait jour et s’est ainsi que le voile se lève.
Chaque personnage peut être vu comme une caricature d’une expression, d’un mal être. Chacun agit en miroir et tous font partie d’un ensemble. Le texte est parfois effrayant, choquant, glauque, voire gore… mais incisif, précis et fait mouche. Il interroge un reflet de notre société, montre un questionnement à brûle-pourpoint d’un écorché vif qui ne comprend pas ce qui se passe.
Ce texte peut être lu à différents niveaux : celui de l’histoire d’abord, du décor, de la rencontre avec les personnages. J’ai pénétré dans un univers fantastique (dans le sens surnaturel) et un malaise a pris possession petit à petit de moi. Je suis devenue tous les personnages, je me suis perdue. C’est cela qui est angoissant, se perdre… ne plus savoir qui je suis : suis-je devenue Folle ou Personne ?
Puis ce sont tous les doubles sens figurés ou propres : chacun apporte une signification particulière. Enfermée par les mots et leurs sens, leurs impacts et leurs chocs renforcent la peur ressentie.
Enfin l’imagerie féérique du cirque est mis à mal ici : ses numéros qui se succèdent donnent un rythme vertigineux au livre. Chaque chapitre est accompagné d’un univers musical et l’entoure d’une aura, d’une ambiance… Il y a encore d’autres niveaux mais je vous laisse les découvrir et les ouvrir vous-même à votre rythme.
Pour un premier roman, Coraline nous offre un univers cauchemardesque, un lieu de bataille que nous avons tous traversé à un moment donné, où la folie guette les plus fragiles d’entre nous mais dont nous sommes nombreux à nous en sortir au final. Car de cette bouleversante transformation c’est l’espoir en un meilleur de nous-même qui donne une issue à nos peurs.
A découvrir