L’ODYSSÉE DE PI
Récit, édité chez Folio en novembre 2005
448 pages
Résumé
Piscine Molitor Patel, auto-surnommé Pi, n’est pas un débutant en matière d’animaux sauvages. Il est le fils du directeur du zoo de Pondichéry, il connaît la grâce parfois mortelle des plus émérites pensionnaires et fait preuve, comme ses parents et son frère Ravi, de la plus grande des précautions. Mais le destin se joue parfois des apprentissages. Devant les remous politiques qui agitent l’Inde, M. Patel décide de vendre le zoo et de partir pour le Canada. Il emmène avec lui sa famille et quelques grands mammifères pour une traversée de l’océan. Seulement, l’arche de Noé fait naufrage et Pi est le seul membre de la famille à pouvoir grimper sur un canot de sauvetage. Lui et un tigre du Bengale pesant 300 kilos dénommé Richard Parker. Commence alors pour Pi la plus incroyable aventure qui soit…
Un roman d’aventure peut-il se suffire à lui-même ? Entendons par-là, l’intrigue est-elle le nerf de la guerre ? À cette réponse, Yann Martel, comme nombre de ses illustres prédécesseurs (Conrad, Stevenson, Dumas…) répond par la négative. À une intrigue incroyable, ennemie jurée du sommeil, Yann Martel associe deux atouts majeurs : une langue claire et poétique aussi performante dans les moments d’action que dans les évocations du passé et une profondeur psychologique qui confère à ses personnages, et plus particulièrement à son héros, une ampleur mythique. Le tout enrobé d’une érudition envoûtante, qui fait de ce livre un roman passionnant et accorde à son auteur, sans hésitation, le titre d’écrivain brillant. L’Histoire de Pi a d’ailleurs obtenu le Man Booker Prize 2002
Mon ressenti
Le livre est divisé en trois parties avec une introduction. Celle de l’auteur qui est à la recherche d’une idée de livre mais n’arrive pas à écrire plus de 10 pages faute d’intérêt. Tout va changer lorsqu’il va rencontrer Pi. C’est son histoire qu’il nous conte avec Yann Martel à l’écriture et Pi à la voix, c’est lui le narrateur. Toute l’histoire de ce conte moderne est basée sur l’histoire de la survie extraordinaire d’un jeune garçon partageant le bateau de sauvetage avec un tigre.
Pi est un personnage attachant et étonnant, il fait preuve d’humour, d’introspection, de réflexion et d’une grande confiance en lui-même. C’est sa foi dans plusieurs religions, dans sa philosophie de la vie, et le rythme de ses journées autour d’occupations qui l’ont maintenu dans son combat pour la vie.
C’est une histoire étonnante qui n’est pas sans rappeler d’autres histoires d’aventure ou de naufrages mais aucune ne rapproche cette promiscuité entre animal et homme. D’ailleurs qu’elle est la différence à la fin du voyage, au fur et à mesure, l’homme tend à disparaître pour être à son tour l’animal.
La fin offre deux alternatives au lecteur. Il est laissé libre de choisir. La première est décrite comme plus difficile à croire mais comme l'explique Pi, cela ne la rend pas impossible pour autant. La deuxième est tout autant possible. Métaphore et connaissance des animaux renforcent l’impact du traumatisme subit.
Je ne peux dire que bravo à Pi pour sa formidable envie de vivre, c’est une ode à la vie, merveilleuse, une belle leçon de ténacité, de dépassement de soi, de confiance en soi.
Malgré quelques longueurs parfois, c’est un conte qui m’a emportée vers d’autres horizons et sous d’autres vents.
Récit, édité chez Folio en novembre 2005
448 pages
Résumé
Piscine Molitor Patel, auto-surnommé Pi, n’est pas un débutant en matière d’animaux sauvages. Il est le fils du directeur du zoo de Pondichéry, il connaît la grâce parfois mortelle des plus émérites pensionnaires et fait preuve, comme ses parents et son frère Ravi, de la plus grande des précautions. Mais le destin se joue parfois des apprentissages. Devant les remous politiques qui agitent l’Inde, M. Patel décide de vendre le zoo et de partir pour le Canada. Il emmène avec lui sa famille et quelques grands mammifères pour une traversée de l’océan. Seulement, l’arche de Noé fait naufrage et Pi est le seul membre de la famille à pouvoir grimper sur un canot de sauvetage. Lui et un tigre du Bengale pesant 300 kilos dénommé Richard Parker. Commence alors pour Pi la plus incroyable aventure qui soit…
Un roman d’aventure peut-il se suffire à lui-même ? Entendons par-là, l’intrigue est-elle le nerf de la guerre ? À cette réponse, Yann Martel, comme nombre de ses illustres prédécesseurs (Conrad, Stevenson, Dumas…) répond par la négative. À une intrigue incroyable, ennemie jurée du sommeil, Yann Martel associe deux atouts majeurs : une langue claire et poétique aussi performante dans les moments d’action que dans les évocations du passé et une profondeur psychologique qui confère à ses personnages, et plus particulièrement à son héros, une ampleur mythique. Le tout enrobé d’une érudition envoûtante, qui fait de ce livre un roman passionnant et accorde à son auteur, sans hésitation, le titre d’écrivain brillant. L’Histoire de Pi a d’ailleurs obtenu le Man Booker Prize 2002
Mon ressenti
Le livre est divisé en trois parties avec une introduction. Celle de l’auteur qui est à la recherche d’une idée de livre mais n’arrive pas à écrire plus de 10 pages faute d’intérêt. Tout va changer lorsqu’il va rencontrer Pi. C’est son histoire qu’il nous conte avec Yann Martel à l’écriture et Pi à la voix, c’est lui le narrateur. Toute l’histoire de ce conte moderne est basée sur l’histoire de la survie extraordinaire d’un jeune garçon partageant le bateau de sauvetage avec un tigre.
Pi est un personnage attachant et étonnant, il fait preuve d’humour, d’introspection, de réflexion et d’une grande confiance en lui-même. C’est sa foi dans plusieurs religions, dans sa philosophie de la vie, et le rythme de ses journées autour d’occupations qui l’ont maintenu dans son combat pour la vie.
C’est une histoire étonnante qui n’est pas sans rappeler d’autres histoires d’aventure ou de naufrages mais aucune ne rapproche cette promiscuité entre animal et homme. D’ailleurs qu’elle est la différence à la fin du voyage, au fur et à mesure, l’homme tend à disparaître pour être à son tour l’animal.
La fin offre deux alternatives au lecteur. Il est laissé libre de choisir. La première est décrite comme plus difficile à croire mais comme l'explique Pi, cela ne la rend pas impossible pour autant. La deuxième est tout autant possible. Métaphore et connaissance des animaux renforcent l’impact du traumatisme subit.
Je ne peux dire que bravo à Pi pour sa formidable envie de vivre, c’est une ode à la vie, merveilleuse, une belle leçon de ténacité, de dépassement de soi, de confiance en soi.
Malgré quelques longueurs parfois, c’est un conte qui m’a emportée vers d’autres horizons et sous d’autres vents.