Le Miniaturiste de Kunal Basu
Quatrième de couverture :
Bihzâd peignait en secret l'objet de son amour ; dans son antre du kitab-khana, là où des centaines d'artistes illustraient minutieusement la vie et la gloire de l'empereur Akbar, lui se consacrait à sa passion interdite. Yeux en amande, teint d'ivoire, lèvres contre lèvres sous un ciel bleu lapis bruissant d'oiseaux.
En cette fin du XVIème siècle, le très puissant Akbar règne sur l'empire d'Indoustan et Bihzâd est destiné à succéder à son père à la tête de l'atelier des artistes impériaux. La rébellion de Bihzad l'entraînera bien loin des palais ciselés de grès rose, par-delà les déserts embrasés d'Asie Centrale, aux confins de l'empire d'Akbar.
Dans un récit qui épouse toute la magie des contes orientaux, tout en abondant en détails d'une précision historique sans faille, Le miniaturiste ressuscite les couleurs éblouissantes et les ombres de la cour des empereurs moghols, à travers le regard d'un artiste qui a vu ce que personne ne devrait voir. L'invisible au sein du visible, un monde réel et imparfait caché au sein de la délicate et trompeuse harmonie des miniatures persanes.
Mon avis :
J'ai aimé ce livre bien qu'il relate ce qu'on retrouve souvent dans les livres indiens, les fastes de l'Inde sous la domination musulmane. Mais je ne suis pas sûr d'être impartial.
Cette histoire se passe à la fin du XVIème siècle, à l'apogée de la domination Moghole, dernier empire islamique en Hindoustan. Bihzad persan, élévé sans contrainte scolaire par son père, est destiné à prendre sa suite dans le kitab-Khana, ateliers de dessins et de miniaturistes impériaux.
Ne sachant ni lire, ni écrire, Bihzad a consacré toute son intelligence, sa dextérité à son art. Entré dans les ateliers impériaux, entourés de philosophes, de savants, de musiciens et choisi par l'empereur pour illustrer sa biographie, Bizhad ne peut se résoudre comme le veut la règle à ne peindre qu'un monde idéal sans commune mesure avec la réalité. Bizhad ne peut reproduire la réalité sans ses "ombres" qui peu à peu finiront par l'engloutir.
Un jour, au cours d'une chasse impériale alors qu'il était perché sur un arbre, il aperçoit l'empereur Akbar et en tombe amoureux. Il passe alors ses nuits à peindre l'objet le représentant en situation d'amant.
Objet de Jalousie de l'Afghan Adili surnommé le Perroquet, alors qu'ils sont rivaux pour la succession au kitab-khan, il verra ses dessins secrets, qu'ils croyaient perdus (en réalité volés), et son amour coupable pour l'empereur révêlé.
Condamné à l'exil il fuit aux confins de l'empire, dans le désert où se croisent marchands et guerriers de pays frontaliers. Réfugié dans un caravansérail, il entre à la cour de Hadji Uzbek dont il épouse la fille. Il y découvre l'horreur et la cruauté et renonce à son art et tombe dans le désespoir et la misère pour renaître à la vue, à la vie et à la création.
Le miniaturiste nous explique l'organisation et le fonctionnement des ateliers d'artistes au service de l'Empereus, les rivalités intestines, les distrations et la vie des courtisans, les arts et la guerre, les oppositions religieuses entre indhus, muslim, souffis, chrétiens. C'est également une réflexion sur la création artistique.
Quatrième de couverture :
Bihzâd peignait en secret l'objet de son amour ; dans son antre du kitab-khana, là où des centaines d'artistes illustraient minutieusement la vie et la gloire de l'empereur Akbar, lui se consacrait à sa passion interdite. Yeux en amande, teint d'ivoire, lèvres contre lèvres sous un ciel bleu lapis bruissant d'oiseaux.
En cette fin du XVIème siècle, le très puissant Akbar règne sur l'empire d'Indoustan et Bihzâd est destiné à succéder à son père à la tête de l'atelier des artistes impériaux. La rébellion de Bihzad l'entraînera bien loin des palais ciselés de grès rose, par-delà les déserts embrasés d'Asie Centrale, aux confins de l'empire d'Akbar.
Dans un récit qui épouse toute la magie des contes orientaux, tout en abondant en détails d'une précision historique sans faille, Le miniaturiste ressuscite les couleurs éblouissantes et les ombres de la cour des empereurs moghols, à travers le regard d'un artiste qui a vu ce que personne ne devrait voir. L'invisible au sein du visible, un monde réel et imparfait caché au sein de la délicate et trompeuse harmonie des miniatures persanes.
Mon avis :
J'ai aimé ce livre bien qu'il relate ce qu'on retrouve souvent dans les livres indiens, les fastes de l'Inde sous la domination musulmane. Mais je ne suis pas sûr d'être impartial.
Cette histoire se passe à la fin du XVIème siècle, à l'apogée de la domination Moghole, dernier empire islamique en Hindoustan. Bihzad persan, élévé sans contrainte scolaire par son père, est destiné à prendre sa suite dans le kitab-Khana, ateliers de dessins et de miniaturistes impériaux.
Ne sachant ni lire, ni écrire, Bihzad a consacré toute son intelligence, sa dextérité à son art. Entré dans les ateliers impériaux, entourés de philosophes, de savants, de musiciens et choisi par l'empereur pour illustrer sa biographie, Bizhad ne peut se résoudre comme le veut la règle à ne peindre qu'un monde idéal sans commune mesure avec la réalité. Bizhad ne peut reproduire la réalité sans ses "ombres" qui peu à peu finiront par l'engloutir.
Un jour, au cours d'une chasse impériale alors qu'il était perché sur un arbre, il aperçoit l'empereur Akbar et en tombe amoureux. Il passe alors ses nuits à peindre l'objet le représentant en situation d'amant.
Objet de Jalousie de l'Afghan Adili surnommé le Perroquet, alors qu'ils sont rivaux pour la succession au kitab-khan, il verra ses dessins secrets, qu'ils croyaient perdus (en réalité volés), et son amour coupable pour l'empereur révêlé.
Condamné à l'exil il fuit aux confins de l'empire, dans le désert où se croisent marchands et guerriers de pays frontaliers. Réfugié dans un caravansérail, il entre à la cour de Hadji Uzbek dont il épouse la fille. Il y découvre l'horreur et la cruauté et renonce à son art et tombe dans le désespoir et la misère pour renaître à la vue, à la vie et à la création.
Le miniaturiste nous explique l'organisation et le fonctionnement des ateliers d'artistes au service de l'Empereus, les rivalités intestines, les distrations et la vie des courtisans, les arts et la guerre, les oppositions religieuses entre indhus, muslim, souffis, chrétiens. C'est également une réflexion sur la création artistique.