Violette Morris (Histoire d'une Scandaleuse)
Quatrième de couverture :
Née à Paris en 1893, Violette Morris s'est d'abord illustrée comme estafette sur le front pendant la Grande Guerre, puis comme sportive de haut niveau. Notamment en course automobile où elle gagna le Bol d'Or en 1927 devant des concurrents masculins. Mais en 1930, la Fédération Féminine Sportive de France la condamne pour "mauvais exemple aux jeunes filles".
Marginalisée, Vilolette fréquente les artistes, se fait couper les seins et s'installe avec sa compagne sur une péniche. Un homme venu la menacer y meurt sous les coups d'une arme à feu...Acquittée pour légitime défense, elle n'en devient pas moins une femme dangereuse, réputation qu'elle justifie en fréquentant les milieux collaborationnistes et allemands sous l'Occupation. A la tête d'un garage réquisitionné par la Luftwaffe tout en se livrant au marché noir, elle est accusée d'être agent de la Gestapo. Sa fin tragique sous les balles de la résistance normande en 1944 scelle le destin d'une figure hors norme qui n'a pas pu trouver sa place dans la France de l'entre-deux guerres.
Mal connue, objet d'une légende noire, le "dossier Violette Morris" méritait d'être rouvert. Une enquête minutieuse dans les archives des services secrets de la France libre, de la police, des procès en cour de justice de la Libération, et auprès des témoins en Normandie ne conclut pas à sa culpabilité. Et si Violette Morris incarnait tous les démons refoulés d'une époque ?
Mon avis :
La lecture de ce livre est autrement plus intéressante, et la vie de Violette ainsi que les faits qui lui sont reprochés ont fait l'objet de recherches beaucoup plus approfondies que le livre "La Péniche Sanglante" de Christian Gury.
Et on comprend mieux son attitude provocatrice et le sentiment d'injustice qu'elle a pu ressentir lors de son exclusion du monde sportif. Violette Morris était une sportive accomplie dans de nombreux sports réservés à la gente masculine et y excellait. Elle était grossière, d'allure masculine par sa taille et sa corpulence (grande et forte pour l'époque). Elle s'était affranchie de toutes les contraintes dévolues à son sexe en portant le costume masculin, en ayant effectué une mamectomie au prétexte que lors de courses automobiles ses seins la gênaient pour tenir le volant, n'hésitant pas à jouer du poing lorsqu'il le fallait. Libre avant l'heure dans une époque très conservatrice, ou était instituée comme fait avéré que la femme était inférieure à l'homme, elle ne pouvait qu'être mise à l'index. Comme la marquise de Morny avant elle. Ouvrait-elle la voix à la transsexualité ?
La France l'ayant rejeté, elle ne pouvait que se tourner vers l'Allemagne "...dont elle partage les valeurs nazies de la force, de la beauté plastique et de l'élitisme sous toutes ses formes..." Quant à son rôle en tant que tortionnaire de la Gestapo, il semblerait que rien ne soit prouvé.
Quatrième de couverture :
Née à Paris en 1893, Violette Morris s'est d'abord illustrée comme estafette sur le front pendant la Grande Guerre, puis comme sportive de haut niveau. Notamment en course automobile où elle gagna le Bol d'Or en 1927 devant des concurrents masculins. Mais en 1930, la Fédération Féminine Sportive de France la condamne pour "mauvais exemple aux jeunes filles".
Marginalisée, Vilolette fréquente les artistes, se fait couper les seins et s'installe avec sa compagne sur une péniche. Un homme venu la menacer y meurt sous les coups d'une arme à feu...Acquittée pour légitime défense, elle n'en devient pas moins une femme dangereuse, réputation qu'elle justifie en fréquentant les milieux collaborationnistes et allemands sous l'Occupation. A la tête d'un garage réquisitionné par la Luftwaffe tout en se livrant au marché noir, elle est accusée d'être agent de la Gestapo. Sa fin tragique sous les balles de la résistance normande en 1944 scelle le destin d'une figure hors norme qui n'a pas pu trouver sa place dans la France de l'entre-deux guerres.
Mal connue, objet d'une légende noire, le "dossier Violette Morris" méritait d'être rouvert. Une enquête minutieuse dans les archives des services secrets de la France libre, de la police, des procès en cour de justice de la Libération, et auprès des témoins en Normandie ne conclut pas à sa culpabilité. Et si Violette Morris incarnait tous les démons refoulés d'une époque ?
Mon avis :
La lecture de ce livre est autrement plus intéressante, et la vie de Violette ainsi que les faits qui lui sont reprochés ont fait l'objet de recherches beaucoup plus approfondies que le livre "La Péniche Sanglante" de Christian Gury.
Et on comprend mieux son attitude provocatrice et le sentiment d'injustice qu'elle a pu ressentir lors de son exclusion du monde sportif. Violette Morris était une sportive accomplie dans de nombreux sports réservés à la gente masculine et y excellait. Elle était grossière, d'allure masculine par sa taille et sa corpulence (grande et forte pour l'époque). Elle s'était affranchie de toutes les contraintes dévolues à son sexe en portant le costume masculin, en ayant effectué une mamectomie au prétexte que lors de courses automobiles ses seins la gênaient pour tenir le volant, n'hésitant pas à jouer du poing lorsqu'il le fallait. Libre avant l'heure dans une époque très conservatrice, ou était instituée comme fait avéré que la femme était inférieure à l'homme, elle ne pouvait qu'être mise à l'index. Comme la marquise de Morny avant elle. Ouvrait-elle la voix à la transsexualité ?
La France l'ayant rejeté, elle ne pouvait que se tourner vers l'Allemagne "...dont elle partage les valeurs nazies de la force, de la beauté plastique et de l'élitisme sous toutes ses formes..." Quant à son rôle en tant que tortionnaire de la Gestapo, il semblerait que rien ne soit prouvé.