Titre : les rues de Barcelone.
Auteur : Francisco Gonzalez Ledesma.
éditeur : Folio
Nombre de pages : 336 pages.
Quatrième de couverture :
Barcelone. L’assassinat d’une secrétaire de direction dévorée d’ambition provoque bien des remous. Trois hommes vont entreprendre d’en élucider le mystère : un avocat, un journaliste et le vieil inspecteur Méndez. Rares sont, dans la littérature policière, les personnages de son acabit : malpropre, disgracieux, vulgaire, toujours prompt au sarcasme, il incarne pourtant aussi l’âme de la vieille cité. L’intrigue, conduite de main de maître, est prétexte à découvrir l’envers de cette ville aux plaies mal refermées. Oui, Barcelone est ici l’héroïne véritable : protéiforme, elle tisse sa toile vénéneuse où viennent s’engluer des êtres en transit. Et cette ballade féroce et drôle pour une ville d’exception figure au rang des chefs-d’œuvre du roman noir espagnol.
Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite mon avis sur ce roman est mitigé.
L’inspecteur Mendez a beau être le héros de sept romans de Francisco Gonzalez Ledesma, il n’apparaît que fort peu dans ce roman (au bout du premier tiers), laissant la place à d’autres protagonistes, journalistes, avocats, hommes ou femmes d’affaires. Certes, quand il se décide à enquêter, il est relativement efficace, cependant ses méthodes ne sont pas très conventionnelles, et les résultats qu’il obtient ne recueillent pas vraiment les suffrages de ses supérieurs.
La faute à qui ? Nous sommes dans la ville de Barcelone, en pleine mutation – et pourtant, les jeux olympiques n’ont pas encore laissé leur empreinte sur la ville. Nus sommes de plus en pleine période électorale, avec quelques magouilles à la clé, pour permettre quelques élections bien profitables – autant dire que pour la justice, vous repasserez, même si la victime est une jeune femme tout juste majeure, ou une ambitieuse secrétaire.
Il faut dire que la vision donnée des femmes est tout sauf positive. Les femmes mariées sont les images de la réussite de leur conjoint – ou de leur échec. Les mères sont singulièrement absentes. Les jeunes femmes ne pensent qu’à leur intérêt, quant aux jeunes filles, elles n’ont de jeunes que le nom. Même le cliché de la prostituée au grand coeur a bon dos. A croire que la seule vraie femme qui traverse le récit est Alma, travestie généreuse et honnête. J’excepte Libertad, qui traverse le roman tel un fantôme lucide, errant à la recherche de ses souvenirs d’enfance dans le quartier le plus populaire de Barcelone.
J’ai commencé un second roman de Francisco Gonzalez Ledesma qui pour l’instant me plaît mieux. Je vous donnerai mon avis sur La dame du Cachemire dès que je l’aurai terminé.
Auteur : Francisco Gonzalez Ledesma.
éditeur : Folio
Nombre de pages : 336 pages.
Quatrième de couverture :
Barcelone. L’assassinat d’une secrétaire de direction dévorée d’ambition provoque bien des remous. Trois hommes vont entreprendre d’en élucider le mystère : un avocat, un journaliste et le vieil inspecteur Méndez. Rares sont, dans la littérature policière, les personnages de son acabit : malpropre, disgracieux, vulgaire, toujours prompt au sarcasme, il incarne pourtant aussi l’âme de la vieille cité. L’intrigue, conduite de main de maître, est prétexte à découvrir l’envers de cette ville aux plaies mal refermées. Oui, Barcelone est ici l’héroïne véritable : protéiforme, elle tisse sa toile vénéneuse où viennent s’engluer des êtres en transit. Et cette ballade féroce et drôle pour une ville d’exception figure au rang des chefs-d’œuvre du roman noir espagnol.
Mon avis :
Autant vous le dire tout de suite mon avis sur ce roman est mitigé.
L’inspecteur Mendez a beau être le héros de sept romans de Francisco Gonzalez Ledesma, il n’apparaît que fort peu dans ce roman (au bout du premier tiers), laissant la place à d’autres protagonistes, journalistes, avocats, hommes ou femmes d’affaires. Certes, quand il se décide à enquêter, il est relativement efficace, cependant ses méthodes ne sont pas très conventionnelles, et les résultats qu’il obtient ne recueillent pas vraiment les suffrages de ses supérieurs.
La faute à qui ? Nous sommes dans la ville de Barcelone, en pleine mutation – et pourtant, les jeux olympiques n’ont pas encore laissé leur empreinte sur la ville. Nus sommes de plus en pleine période électorale, avec quelques magouilles à la clé, pour permettre quelques élections bien profitables – autant dire que pour la justice, vous repasserez, même si la victime est une jeune femme tout juste majeure, ou une ambitieuse secrétaire.
Il faut dire que la vision donnée des femmes est tout sauf positive. Les femmes mariées sont les images de la réussite de leur conjoint – ou de leur échec. Les mères sont singulièrement absentes. Les jeunes femmes ne pensent qu’à leur intérêt, quant aux jeunes filles, elles n’ont de jeunes que le nom. Même le cliché de la prostituée au grand coeur a bon dos. A croire que la seule vraie femme qui traverse le récit est Alma, travestie généreuse et honnête. J’excepte Libertad, qui traverse le roman tel un fantôme lucide, errant à la recherche de ses souvenirs d’enfance dans le quartier le plus populaire de Barcelone.
J’ai commencé un second roman de Francisco Gonzalez Ledesma qui pour l’instant me plaît mieux. Je vous donnerai mon avis sur La dame du Cachemire dès que je l’aurai terminé.