Titre : Terre des rêves.
Auteur : Vidar Sundstol
Editeur : Points.
Nombre de pages : 340.
Quatrième de couverture :
On dit qu’il y a longtemps, autour des lacs du Minnesota, des hommes venus du froid réglaient leurs comptes dans le sang. Lance Hansen, garde forestier, découvre sous une croix le cadavre d’un jeune Norvégien. Spécialiste de l’histoire de la région, Lance seconde le FBI. Il découvre que son frère était aussi sur les lieux du crime. L’ancienne légende semble resurgir…
Mon avis :
Je sais que ce livre pourrait ne pas plaire à tous. Il m’a beaucoup plu, j’ai passé de très agréables moments en sa compagnie, et je ne l’ai quitté qu’à regret.
L’auteur est norvégien, pourtant j’ai envie de le rapprocher de William G Tapply ou de Craig Johnson par son style et par sa connaissance des Etats-Unis. Disons-le d’emblée: Lance Hansen est un garde forestier dans un lieu où il ne se passe jamais rien. Des jeunes, qui pêchent illégalement, des campeurs maladroits, rien de bien méchant – les contrevenants ne sont pas très virulents. Lance est divorcé, son ex-femme, professeur, est une Objiwa. IL a beaucoup d’estime pour son beau-père, et se passionne pour l’histoire locale. Lui-même descend d’immigré norvégien au comportement héroïque. Autant dire que sa manie de remettre en cause certaines légendes, ou de vouloir faire toute la lumière sur des faits jugés historiques ne plait pas à tout le monde, sans que sa marotte ne suscite une réelle animosité.
La découverte du corps massacré d’un jeune norvégien remet toute son existence en cause. D’abord, il y a le choc, d’être confronté à cette violence. Puis, il y a la réminiscence d’autres violences, qui pourraient n’avoir été que le prémisse de celle-ci. L’enquête, officielle, a beau ne pas être à sa charge, Lance débute une quête qui le plonge dans son passé, dans celui des siens, l’obligeant à affronter ce qu’il n’avait pas voulu ou pu voir jusqu’ici.
Dans cette Terre où la religion chrétienne a pris le pas sur les traditions indiennes, les rêves sont devenus cauchemars, et l’apaisement est loin pour Lance Hansen.