Madame Pamplemousse et ses fabuleux délices.édition Albin Michel Jeunesse - 126 pages.
Présentation de l’éditeur (extrait) :
Madame Pamplemousse est l’histoire de Madeleine, forcée de travailler chaque été dans l’immonde restaurant Le Cochon Hurleur de son détestable oncle, Monsieur Lard. Bien qu’elle soit une excellente cuisinière, là-bas, Madeleine a seulement le droit de faire la plonge. Mais un jour elle découvre par hasard le plus merveilleux des magasins : tenu par Madame Pamplemousse, cet endroit paisible, discret, est rempli de mets extraordinaires venus d’un autre monde, salami de Minotaure, bacon de ptérodactyle, etc.
Mon avis :
J’ai lu le troisième tome de cette série en français, je découvre maintenant le premier tome en VO, et elle est tout aussi délicieuse. Je commencerai par vous parler de Camembert, ce charmant chat aux multiples talents, qu’il ne faut surtout pas provoquer – ce ne sont pas les siamois qui vous diront le contraire.
Dans ce conte moderne, nous découvrons Madeleine, une charmante enfant que ses parents délaissent le temps de vacances mémorables chez son oncle, qui la contraint à faire la plonge dans son restaurant. L’enfant est ici à peine plus qu’un paquet que l’on doit déposer quelque part et dont on ne tient surtout pas compte. Bien plus fréquent que l’on ne croit, comme il est fréquent aussi que les enfants effectuent gracieusement des tâches d’adultes avant l’heure.
Monsieur Lard est presque un ogre, qui ne mange pas et cuisine très mal. Incapable de créer, il préfère piller les autres, intimider, terrifier, maintenir tout le monde sous son autorité, que personne n’ose défier. Heureusement, madame Pamplemousse est là, non pour distribuer des potions magiques (encore que…) mais pour révéler les qualités enfouies des protagonistes, comme Madeleine.
Toujours très drôle, ce roman remet la nourriture à sa juste place. A faire lire à certaines rédactrices de journaux féminins qui ne jurent que par la détox ou regardent de très haut les "vieilles recettes qui ne se font plus". S’il est une morale dans ce texte, elle est qu’il faut toujours cuisiner avec amour – pour les ingrédients et pour ceux qui mangeront ce plat.
Présentation de l’éditeur (extrait) :
Madame Pamplemousse est l’histoire de Madeleine, forcée de travailler chaque été dans l’immonde restaurant Le Cochon Hurleur de son détestable oncle, Monsieur Lard. Bien qu’elle soit une excellente cuisinière, là-bas, Madeleine a seulement le droit de faire la plonge. Mais un jour elle découvre par hasard le plus merveilleux des magasins : tenu par Madame Pamplemousse, cet endroit paisible, discret, est rempli de mets extraordinaires venus d’un autre monde, salami de Minotaure, bacon de ptérodactyle, etc.
Mon avis :
J’ai lu le troisième tome de cette série en français, je découvre maintenant le premier tome en VO, et elle est tout aussi délicieuse. Je commencerai par vous parler de Camembert, ce charmant chat aux multiples talents, qu’il ne faut surtout pas provoquer – ce ne sont pas les siamois qui vous diront le contraire.
Dans ce conte moderne, nous découvrons Madeleine, une charmante enfant que ses parents délaissent le temps de vacances mémorables chez son oncle, qui la contraint à faire la plonge dans son restaurant. L’enfant est ici à peine plus qu’un paquet que l’on doit déposer quelque part et dont on ne tient surtout pas compte. Bien plus fréquent que l’on ne croit, comme il est fréquent aussi que les enfants effectuent gracieusement des tâches d’adultes avant l’heure.
Monsieur Lard est presque un ogre, qui ne mange pas et cuisine très mal. Incapable de créer, il préfère piller les autres, intimider, terrifier, maintenir tout le monde sous son autorité, que personne n’ose défier. Heureusement, madame Pamplemousse est là, non pour distribuer des potions magiques (encore que…) mais pour révéler les qualités enfouies des protagonistes, comme Madeleine.
Toujours très drôle, ce roman remet la nourriture à sa juste place. A faire lire à certaines rédactrices de journaux féminins qui ne jurent que par la détox ou regardent de très haut les "vieilles recettes qui ne se font plus". S’il est une morale dans ce texte, elle est qu’il faut toujours cuisiner avec amour – pour les ingrédients et pour ceux qui mangeront ce plat.