Les gens sont méchants
Polar
260 pages édité chez Lylos en novembre 2010
Résumé
Tous
les couples traversent de mauvaises passes. Celui dont il est question
dans ce roman n'en est déjà plus là. Les termes impasse, sans issue,
cul-de-sac, voire coupe-gorge, seraient, en ce qui le concerne, plus
appropriés...
Plutôt que de s'adresser à un conseiller conjugal
ou de consulter un avocat, Hippolyte décide de régler le problème de
manière directe et définitive.
Forcément, cela requiert quelques
réglages, un plan précis et un scénario sans faille afin d'éviter tout
démêlé avec la justice. Pas question pour lui de finir comme ces
imbéciles imprévoyants, ces amateurs sans cervelle qui sèment des
indices accablants sur les lieux de leur crime.
Mais sur le chemin du veuvage, Hippolyte ne s'attendait pas à croiser des gens vraiment méchants...
Biographie
de l'auteur : Éthologue-humoriste à ses heures perdues, sociologue à
mi-temps, naturaliste-romancier à plein temps, Ricardo Salvador pourrait
aisément endosser la personnalité excentrique d'un Sherlock Holmes, se
laisser guider par un instinct à la Maigret, être d'une bonne humeur
constante et s'attirer la sympathie de tous par son esprit original
comme un Rouletabille, ou encore dédaigner les méthodes d'enquêtes
traditionnelles tel Hercule Poirot. En résumé, il pourrait porter une
casquette, fumer la pipe, s'appeler Joseph et lisser des moustaches en
croc soigneusement cirées, tout en restant Ricardo Salvador. Auteur de
romans policiers mâtinés d'un non-sens qui a du sens, d'une tendance à
contrarier tous les genres, et plus particulièrement le genre policier
qui se déroule invariablement sous des cieux grisâtres, au coeur
d'atmosphères crépusculaires, où les commissaires sont alcooliques,
amateurs d'opéra et désabusés, bref des romans où le monde court à sa
perte sous l 'oeil torve et indifférent d'une populace fatiguée, Ricardo
Salvador leur préfère des cadavres qui s'entassent sans engendrer ni
remords ni tristesse, des flics guillerets voire farceurs, et des
méchants très méchants et très bêtes.
Mon ressenti
J’ai adoré toute la première partie, l’humour noir y est rondement mené
et j’ai compati, recherché avec Hippolyte les meilleurs solutions à ses
plans… il faut bien le dire, il n’a pas pensé à tout… Quel régal, j’ai
bien rigolé…
J’aime ce côté complètement décalé, où l’on s’autorise à… mais je m’attendais sur la fin à ce qu’il se réveille… mais non !
A
partir du moment où il a commis son méfait, mon cher ami Hippolyte
monte en escalade et là j’ai eu plus de mal à rentrer dans son délire
qui devenait pour moi de moins en moins du délire humoristique mais du
délire psychique…
J’ai retrouvé, il est vrai des inspirations digne de Columbo, d’Agatha Christie… et j’ai trouvé la fin…
J’ai
passé un agréable moment, à découvrir et à suivre ce personnage… à part
les moments de son escalade maladive et paranoïaque… c’est un peu comme
l’univers de Berny ou bien de c’est arrivé prés de chez vous, si j’aime
bien l’idée, j’ai parfois du mal à prendre cela au second degré…
Une
écriture vive et sympathique, rythmée par cette petite phrase « les
gens sont méchants » un peu comme un mantra ou comme le petit Caliméro
qui terminait toujours son discours par « c’est trop injuste ! », cela
donne du punch à l’histoire qui se passe sur quelques jours…
A découvrir
Polar
260 pages édité chez Lylos en novembre 2010
Résumé
Tous
les couples traversent de mauvaises passes. Celui dont il est question
dans ce roman n'en est déjà plus là. Les termes impasse, sans issue,
cul-de-sac, voire coupe-gorge, seraient, en ce qui le concerne, plus
appropriés...
Plutôt que de s'adresser à un conseiller conjugal
ou de consulter un avocat, Hippolyte décide de régler le problème de
manière directe et définitive.
Forcément, cela requiert quelques
réglages, un plan précis et un scénario sans faille afin d'éviter tout
démêlé avec la justice. Pas question pour lui de finir comme ces
imbéciles imprévoyants, ces amateurs sans cervelle qui sèment des
indices accablants sur les lieux de leur crime.
Mais sur le chemin du veuvage, Hippolyte ne s'attendait pas à croiser des gens vraiment méchants...
Biographie
de l'auteur : Éthologue-humoriste à ses heures perdues, sociologue à
mi-temps, naturaliste-romancier à plein temps, Ricardo Salvador pourrait
aisément endosser la personnalité excentrique d'un Sherlock Holmes, se
laisser guider par un instinct à la Maigret, être d'une bonne humeur
constante et s'attirer la sympathie de tous par son esprit original
comme un Rouletabille, ou encore dédaigner les méthodes d'enquêtes
traditionnelles tel Hercule Poirot. En résumé, il pourrait porter une
casquette, fumer la pipe, s'appeler Joseph et lisser des moustaches en
croc soigneusement cirées, tout en restant Ricardo Salvador. Auteur de
romans policiers mâtinés d'un non-sens qui a du sens, d'une tendance à
contrarier tous les genres, et plus particulièrement le genre policier
qui se déroule invariablement sous des cieux grisâtres, au coeur
d'atmosphères crépusculaires, où les commissaires sont alcooliques,
amateurs d'opéra et désabusés, bref des romans où le monde court à sa
perte sous l 'oeil torve et indifférent d'une populace fatiguée, Ricardo
Salvador leur préfère des cadavres qui s'entassent sans engendrer ni
remords ni tristesse, des flics guillerets voire farceurs, et des
méchants très méchants et très bêtes.
Mon ressenti
J’ai adoré toute la première partie, l’humour noir y est rondement mené
et j’ai compati, recherché avec Hippolyte les meilleurs solutions à ses
plans… il faut bien le dire, il n’a pas pensé à tout… Quel régal, j’ai
bien rigolé…
J’aime ce côté complètement décalé, où l’on s’autorise à… mais je m’attendais sur la fin à ce qu’il se réveille… mais non !
A
partir du moment où il a commis son méfait, mon cher ami Hippolyte
monte en escalade et là j’ai eu plus de mal à rentrer dans son délire
qui devenait pour moi de moins en moins du délire humoristique mais du
délire psychique…
J’ai retrouvé, il est vrai des inspirations digne de Columbo, d’Agatha Christie… et j’ai trouvé la fin…
J’ai
passé un agréable moment, à découvrir et à suivre ce personnage… à part
les moments de son escalade maladive et paranoïaque… c’est un peu comme
l’univers de Berny ou bien de c’est arrivé prés de chez vous, si j’aime
bien l’idée, j’ai parfois du mal à prendre cela au second degré…
Une
écriture vive et sympathique, rythmée par cette petite phrase « les
gens sont méchants » un peu comme un mantra ou comme le petit Caliméro
qui terminait toujours son discours par « c’est trop injuste ! », cela
donne du punch à l’histoire qui se passe sur quelques jours…
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