Présentation de l’éditeur :
Anthéa Minkowski est une espionne. Enfin…Pour l’instant, elle espionne surtout son voisin de bureau, le très sexy Julien Ambord. Mais, lorsque, grâce à l’aide de son collègue et néanmoins ami, le génial hacker Meg Ryan, elle découvre que de l’argent est prélevé illégalement sur les comptes de la banque dans laquelle elle travaille, tout s’emballe : Julien semble enfin s’apercevoir de son existence et un inconnu met beaucoup d’application à essayer de la tuer.
Mon avis :
Si vous aimez les romans d’espionnage mais que certains aspects de cette littérature vous rebute – je pense à la violence et à la crudité de certains opus que j’ai eus entre les mains – n’hésitez pas, Anthéa Minkowsky contre Julien Ambord est fait pour vous. Ne croyez cependant pas qu’Anthéa ne vive pas des aventures mouvementées, ou que sa vie ne soit pas en péril – à force de chercher, on finit par trouver 1) une piste sérieuse 2) les ennuis qui vont avec. Non, c’est que le ton est autre, proche de la chick-litt par sa légèreté et rempli d’humour.
Plus qu’Anthéa, l’héroïne remplie de charme et de maladresse de cet opus, j’ai aimé ses acolytes, tous fortement caractérisés, à commencer par Meg Ryan. Ce hacker est fait pour être le meilleur ami d’Anthéa, car lui aussi a le don de se fourrer dans les situations les plus périlleuses pour la poursuite de ses activités. Vous me direz, cela lui fait faire (un peu) d’exercices – à condition qu’il se souvienne, après cette aventure, que l’abus de pizzas est nuisible à la santé.
Restent les femmes. A ma droite, Prunille, meilleur amie d’Anthéa, à qui elle ne cache presque rien. Garde du corps émérite, elle est une alliée précieuse pour Anthéa, efficace et discrète. A ma gauche, Méline, LA femme fatale, exubérante, sexy, croqueuse d’hommes. Un cliché à elle toute seule – si ce n’est que les clichés ne sont intéressants que lorsque l’on joue avec, et cette chère Méline n’échappe pas à la règle.
Je n’ai garde d’oublier Julien, le fameux adversaire d’Anthéa. Je le plaindrai presque, jusqu’à un certain point. D’un côté, il a tout pour plaire : beau, intelligent, séduisant, effectuant son métier sans trop d’état d’âme. De l’autre, il est parfois aussi naïf qu’Anthéa est maladroite – et ce n’est pas peu dire.
Vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment en compagnie de ce premier roman. J’ai très envie de découvrir le second volume des aventures de ces personnages attachants.