SHIMAZAKI Aki

c'est un plaisir de te lire et de prendre connaissance de ce que tu as pensé de ces livres chers à mon cœur

Le poids des secrets - tome 4 : Wasurenagusa

Aki Shimazaki

Editions Actes Sud Babel 2013
123 pages

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Mon ressenti :
C'est vrai, toujours la même magie. C'est léger et frais comme une fleur de myosotis et pourtant ça parle de choses profondes : le poids de la famille, des traditions, l'influence que cela a sur la vie du narrateur, la difficulté des décisions à prendre pour se libérer de l'emprise des parents.
Nul doute qu'un jour je relirai les 5 tomes à la suite

merci Peyrelong pour cette nouvelle présentation, j'ai pris autant de plaisir à les relire tous à la suite

Je lis cette série un peu à la manière dont je vide une boîte d'excellents chocolats : j'essaie de la faire durer le plus longtemps possible afin de me réserver de temps à autre un moment de pur délice (chocolaté).
Pour ces livres, j'en prends un de temps en temps sachant que j'aurais un moment de douceur et grand plaisir. L'inconvénient c'est qu'il faut à chaque fois se remémorer les liens familiaux entre les personnages. Donc, en lisant plus tard les 5 volumes d'un coup, j'aurais sans doute mieux une vision d'ensemble.

Merci de ton passage Pinky et merci de m'avoir fait découvrir cette auteure.

Le poids des secrets T5 - Hotaru
Aki SHIMAZAKI

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Résumé
A la saison des lucioles (hotaru), lorsqu'elle rend visite à sa grand-mère Mariko Takahashi, Tsubaki est loin de se douter que celle-ci lui confiera bientôt le secret qui ronge sa vie depuis cinquante ans, incapable qu'elle fut de le révéler à son mari. Etudiante en archéologie, Tsubaki apprend à travers cette confession les lois cruelles de la vie : l'innocence et la naïveté des jeunes filles sont souvent abusées par les hommes de pouvoir et d'expérience, et leur destinée s'en trouve à jamais bouleversée.

Mon ressenti
Cinquième et dernier volume du cycle Le poids des secrets, ce court roman, comme les quatre autres, est un vrai régal, tout en nuances et en douceur. Les thèmes traités sont intemporels. Je regrette déjà d'avoir terminé ce cycle du poids des secrets.

il n'y a plus qu'à recommencer leur lecture    merci Peyrelong pour cette nouvelle présentation

Merci Peyrelong, je ne connais pas, j'ai pris note ! 

Merci de votre passage
Je me réserve la lecture des 5 tomes à la suite pour une période de blues

Mitsuba

Auteur: Aki Shimazaki
Edition: Actes Sud
Pages: 152

Roman contemporain

Quatrième de couverture

« Quand la compagnie d'import-export Goshima de Tokyo se propose d'affecter Takashi Aoki à sa succursale de Paris, ce jeune employé prometteur se trouve à un point tournant de sa vie puisqu'il vient de rencontrer enfin la femme avec qui il souhaite fonder une famille, Yûko Tanase. Mais il sait aussi que les lois silencieuses et impitoyables de sa société, à l'intransigeance impériale, peuvent écraser d'un doigt les relations humaines des êtres qui ne font pas partie des puissants. Qu'adviendra-t-il alors de la promesse des amoureux, faite au café Mitsuba? »

Mon avis

On m’a vivement conseillé ce livre et je dois dire que je ne suis pas déçue, bien que j’ai maintes fois repoussé sa lecture, je ne regrette pas de l’avoir lu. J’étais tellement prise dans cette histoire, je voulais savoir la fin, allaient-ils se marier et avoir des enfants ou bien Yûko n’aura t-elle pas le choix et devra t-elle épouser le fils du directeur de la banque ? Alors histoire d’amour impossible ou possible ?

Ca nous plonge aussi dans le Japon des années 70/80, là où ce pays s’est reconstruit après la guerre et est en plein essor. Mais dans ce Japon là, l’amour aura t-il son mot à dire ? Là est toute la question.

J’ai beaucoup apprécié ce roman, tellement apprécié que je l’ai lu en même pas un jour. Le style d’écriture est fluide, vraiment facile à lire, simple et pas de descriptions inutiles. Les personnages, tout en gardant leur pudeur japonaise, sont attachants et l’on voit bien que les personnages secondaires sont aussi bien travaillé et servent à l’histoire. Donc .

contente qu'il t'ait plu Keana. Vas-tu lire la suite ?

Je ne sais pas, j'ai parcouru tes différents avis sur la suite, sauf les derniers, je ne voulais pas gâcher le suspense et j'avoue que ça me donne envie. En même temps dans cet opus j'ai beaucoup apprécié l'histoire d'amour et les codes de la vie au Japon qui vont avec, et la suite n'est pas avec les même personnages. Donc je ne sais pas encore si je vais lire la suite, en tout cas l'écriture de l'auteur est sobre et très belle.

Zakuro

Auteur: Aki Shimazaki
Edition: Babel
Pages: 139

Roman contemporain

Quatrième de couverture

« Bânzo Toda est porté disparu en Sibérie depuis la fin de la guerre. Sa femme, sombrant dans l’Alzheimer, s’accroche néanmoins à l’espoir de revoir un jour son mari. Quand Tsuyoshi Toda découvre que son père vit en fait, depuis vingt-cinq ans, dans une ville peu éloigné de la leur, il veut comprendre les raisons de son silence. Dans une longue lettre, le père expliquera au fils les événements qui ont brisé le cours de sa vie à partir du drame survenu à bord du bateau qui devait le ramener près des siens. »

Mon avis

Le second tome de la saga Au cœur du Yamato, cette suite peut se lire individuellement, car ce n’est pas une suite à proprement parler, on ne suit pas les mêmes personnages. Ici c’est l’histoire de Tsuyoshi qui découvre que son père est encore en vie alors que tous, sauf sa mère qui elle a toujours cru au retour de son mari, même quand elle était encore lucide.

L’auteur nous raconte cette histoire de famille, cette famille brisée, avec pudeur et beaucoup d’émotion. Elle nous raconte aussi un pan méconnu de la seconde guerre mondiale, d’ailleurs ce n’est même pas écrit dans le manuel scolaire du neveu de Tsuyoshi dans le roman.

Alors une belle plume qui m’a tenu en haleine, pas comme un policier, mais je voulais savoir pourquoi ce père n’était jamais revenu dans sa famille. Pas de descriptions inutiles, quand il y en a ça a toujours un intérêt pour l’histoire. Donc .

merci Keana pour cette belle présentation, j'adore cette auteure et sa manière de dépeindre les relations familiales, beaucoup de finesse

C'est vrai que j'apprécie beaucoup son écriture presque épurée, comme je le dis dans mon avis pas de descriptions inutiles comme on peut en avoir beaucoup malheureusement dans certains livres. Et puis elle fait raconter une histoire je trouve.

L'OMBRE DUC CHARDON (t.1) AZAMI



Roman, édité chez Acte Sud en juin 2018

117 pages

Résumé

Mitsuo Kawano, jeune trentenaire, est étonné quand il croise par hasard Gorô Kida, un ancien camarade de classe devenu le président d'une importante compagnie. Il est encore plus surpris lorsque celui-ci l'invite dans un club très sélect où travaille une autre ancienne amie d'école, la belle et mystérieuse Mitsuko, devenue entraîneuse. Mitsuo mène une carrière de rédacteur pour une publication culturelle en attendant de fonder sa propre revue d'histoire. En dépit d'un certain détachement sexuel, il s'entend bien avec Atsuko, la mère de ses deux enfants. Il se contente de fréquenter les salons érotiques pour combler ses besoins. Mais ces récentes retrouvailles fortuites ravivent en lui rêves et désirs de jeunesse.

Mon ressenti

Il se dégage toujours une grande poésie et tendresse dans les livres de cette autrice alors qu’elle aborde des sujets délicats que traversent de nombreuses familles et couples.

Un couple sans histoire, des parents exemplaires, une vie qui roule peut-être un peu trop. Les enfants grandissent, le temps passe et sans que l’on s’en aperçoive, nous avons laissé certains de nos rêves à la porte faute de temps, faute de force pour les réaliser…

Il  suffit parfois de pas grand-chose pour que les choses nous apparaissent d’un seul coup autrement : une odeur, une impulsion, un vieux camarade et tout revient. Mais que suis-je devenu(e) ? Suis-je si dissemblable de mon moi d’il y a 20 ans ? Alors, qu’est-ce que j’attends pour changer ou faire un pas de côté ?

A découvrir

L'OMBRE DU CHARDON (t.2) HÔZUKI



Roman, édité chez Babel en juin 2019

125 pages

Résumé

Mitsuko tient une librairie d'occasion spécialisée en ouvrages philosophiques. Elle y coule des jours sereins avec sa mère et Tarô, son fils sourd et muet. Chaque vendredi soir, pourtant, elle redevient entraîneuse dans un bar haut de gamme. Ce travail lui permet d'assurer son indépendance financière, et elle apprécie ses discussions avec les intellectuels qui fréquentent l'établissement. Un jour, une femme distinguée passe à la boutique accompagnée de sa fillette, et les enfants de chacune sont immédiatement attirés l'un par l'autre. Sur l'insistance de la dame et pour faire plaisir à Tarô, bien qu'elle évite habituellement de nouer des amitiés, Mitsuko acceptera de les revoir. Cette rencontre pourrait toutefois mettre en péril l'équilibre de sa famille.

Mon ressenti

Le hasard fait bien les choses dit-on mais est-ce toujours le cas ? Mitsuko et Mme Sato se rencontrent au détour de livres de qualité. Chacune a un enfant, Taro pour l’une et Hanako (une petite fille). Les enfants sympathisent pendant que les deux mères restent sur la réserve. Cependant, pour leurs enfants, elles évoquent le temps de quelques jours, leur parentalité et leur maternité.

Encore une fois, l’écriture est légère et fluide, elle file comme un chant d’enfant et s’arrête aussi brusquement qu’un adieu.

A découvrir

L'OMBRE DU CHARDON (t.3) SUISEN



Roman édité chez Acte sud en mars 2017

168 pages

Résumé

Chef d'entreprise prospère, marié et père de famille censément comblé, Gorô se voit contraint de reconsidérer l'équilibre de son existence et de se regarder en face le jour où toutes ses convictions sont ébranlées.

Mon ressenti

Gorô est l’un des personnages du tome 1 : il y était déjà bizarre dans ses attitudes. Dans cet opus, le lecteur le suit de près et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est difficile de ressentir de l’empathie pour lui.

La vie est parfois surprenante. Il va le découvrir lorsqu’il croit que tout ce qu’il a et aura, est acquis et obligatoire. Tout s’effondre et s’écroule du jour au lendemain. Il doit faire face et se faire face, apprendre à voir les choses autrement. Peut-être qu’il est encore temps de changer…

A découvrir

L'OMBRE DU CHARDON (t.4) FUKI-NO-TO



Roman édité chez Acte Sud en avril 2018

152 pages

Résumé

Atsuko est heureuse dans la petite ferme biologique dont elle a longtemps rêvé. Ses affaires vont bien, il lui faudra bientôt embaucher de l’aide. Quand son mari a accepté de quitter la ville pour partager avec sa famille cette vie à la campagne qui ne lui ressemble pas, elle a su reconnaître les sacrifices qu’il lui en coûtait. Mais une amie qui resurgit du passé la confronte elle aussi à des choix : Atsuko va devoir débroussailler son existence et ses désirs, aussi emmêlés qu’un bosquet de bambous non entretenu.

Mon ressenti

Après avoir donné un aperçu du « sexless » dans le couple devenu parent, Aki Shimazaki aborde avec sensibilité, pudeur et délicatesse un des tabous de la société japonaise qui est l’homosexualité. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la sexualité japonaise est un problème à bien des niveaux dans leur société très codée.

Cette fois-ci la parole est donnée aux femmes avec Atsuko qui va retrouver une amie d’enfance. Là-encore le passé refait surface et les questions laissées en suspens il y a longtemps, demandent aujourd’hui une réponse claire.

A découvrir

L'OMBRE DU CHARDON (t.5) MAÏMAÏ



Roman édité chez Acte Sud en avril 2019

173 pages

Résumé

La mort subite de la séduisante Mitsuko prend tout le monde par surprise, y compris les clients de sa librairie. Alors que des visiteurs se présentent pour rendre un dernier hommage à sa mère, Tarô, son fils sourd et muet, est préoccupé par certains détails de son histoire familiale. Mais qu'importe. Il est charmé par la beauté naturelle d'une jeune femme venue lui offrir ses condoléances. Tous deux éprouvent rapidement des sentiments si vifs qu'ils désirent s'épouser. Ce bonheur semble complet, rien ne pourrait le compromettre.

Mon ressenti

Ce dernier opus met l’accent sur la filiation, le handicap et les « halfs » (les métis), alors lorsque vous cumulez les deux, ce n’est pas facile de faire sa place. Tarô se pose de nombreuses questions et c’est peut-être avec Hanako qu’ensemble, ils lèveront le secret de leur naissance.

L’écriture d’Aki Shimazaki est magnifique, elle sait donner vie à ses personnages parfois torturés par le destin et faire vivre son pays d’origine dans les pages de ses romans.

A découvrir

Merci Pinky

J'ai lu récemment ce roman en 5 tomes et c'est un véritable enchantement. J'aime beaucoup l'écriture d'A Shimazaki

tout à fait d'accord avec toi Peyrelong, un enchantement

Suzuran
édition Actes Sud - 166 pages

Présentation de l’éditeur :

Dans une petite ville près de la mer du Japon, d’où l’on peut voir les sommets enneigés du mont Daisen, vit Anzu, une femme dans la trentaine qui élève seule son garçon. Divorcée, indépendante, pourvue d’une douceur forte, elle semble imperméable à la cruauté du monde. Le secret d’Anzu, c’est son don pour la poterie. Elle fait des vases prêts à accueillir ces arrangements floraux appelés ikebana, qui signifie « art de vivre des fleurs ». Ce don semble la définir et l’armer contre les épreuves, les peines, les trahisons.

Mon avis :

Ce roman est étonnamment apaisant, en dépit de thèmes forts et graves. Bref, ce roman, que j’ai lu quasiment d’une traite entourée de mes chats (Annunziata, Odabella, Lucianna) fut pour moi un coup de coeur.

Nous découvrons Anzu, le personnage principal. Elle est divorcée, elle est mère d’un petit garçon sérieux, mature pour son âge. Elle a un petit frère qui a une vie de famille équilibrée, et une grande soeur qui a magnifiquement bien réussi d’un point de vue professionnel. Elle est, de plus, d’une grande beauté. A 37 ans, elle est toujours célibataire – elle aime trop les hommes pour en choisir un seul. A contrario, Anzu n’a connu que peu d’histoire d’amour dans sa vie. Son premier amour l’a quitté alors qu’il entrait à l’université – il en aimait une autre. Son mari avait une maîtresse, et c’est Anzu qui, ne supportant plus le mode de vie qu’il lui imposait, a demandé le divorce – son fils porte désormais son nom à elle. Comme dans plusieurs romans et films japonais, la famille tient une place très importante dans l’intrigue. La famille et l’art : Anzu excelle dans l’art de la poterie, elle a réussi à s’épanouir en créant ses poteries, vase, tasse, elle a ouvert une boutique, elle fait régulièrement des expositions, bref, elle a trouvé un épanouissement professionnel pas si fréquent que cela.

Si la poterie rythme ses semaines et lui demande une organisation dans sa vie personnelle (ses parents l’aident lors de la cuisson des poteries, elle laisse son fils à son ex-mari), sa vie personnelle sera bouleversée de bien des façons, non parce que ses parents partent en maison de retraite, mais parce qu’elle découvre des secrets dont elle ne soupçonnait pas l’existence.

Dit ainsi, mon avis semble extrêmement plat. Je suis très loin d’atteindre le style humble et poétique de l’autrice, le naturel avec lequel l’intrigue se développe, la douceur avec laquelle l’héroïne évolue, en dépit des révélations et des épreuves. J’ai aimé aussi comment les liens familiaux se révèlent plus fort que tout, dans un Japon loin des grandes métropoles.

J’ai réservé d’autres livres de cette autrice à la bibliothèque.

merci NIna pour cette chronique, dernière série de l'autrice, je vais me la procurer prochainement, j'adore

Merci Pinky pour ta visite.
Les romans de cette autrice ne sortent hélas quasiment jamais de la bibliothèque, c'est pour cette raison que j'ai pu en emprunter quatre de plus facilement.

pas connu d'un large public, c'est sur, cependant dès que l'on met le nez dedans on devient addict à sa plume, à sa façon de raconter des histoires et de voir les choses