Nous de Lorette Nobécourt, édotions Pauvert, 280 pages
Quatrième de couverture:
L’annonce est faite : le mur de Berlin est tombé. Un séisme mondial, la chance de se rapprocher. Une jeune femme, le cœur curieux, prend le train pour assister à l’événement. Au retour, un homme la regarde. C’est l’amour immédiat. Il attend, la rappelle, la revoit à Paris.
Ils emménagent sur le même palier, dans deux appartements voisins mais séparés. Ils auront un enfant, une petite fille. Sur ce palier, au fil des ans, va s’élever leur mur, bâti pierre après pierre, témoin d’une guerre froide qu’ils mènent avec acharnement.
« Lire, écrire, c’est coudre un livre après l’autre les morceaux d’une tunique fabuleuse pour s’en aller, joyeux, vers sa propre mort. Cette laine de mots, c’est sur son propre dos que l’écrivain la tond.
Son verbe est passé par son corps. Il connaît ce qu’il avance. Il le connaît dans sa chair où se tient la mémoire de l’espèce. Il n’y a pas de littérature sans corps.» Extrait de "L'usure des jours" paru en 2009
Mon avis:
Nathan et Yolande se sont rencontrés un jour, à Berlin, lors de la chute du mur, chacun se devait d'être présent pour cet évènement. Ils vont vivre un amour passionné, chacun tentant de panser ses blessures d'enfant. Puis, après arrive la rupture... Le lecteur découvre ses deux personnages au travers de leurs réflexions et celles de leur entourage. Chaque couplet, une phrase unique, est construit comme un paravent qui glisse pour nous en dévoiler un peu plus sur Eux, Yolande et Nathan. Ainsi se succèdent les témoignages pas toujours tendres de leurs parents, maîtresses, amants, amis et le tout dernier qui justifie le Nous, leur enfant.
Malgré quelques longueurs, cette lecture reste agréable.
Quatrième de couverture:
L’annonce est faite : le mur de Berlin est tombé. Un séisme mondial, la chance de se rapprocher. Une jeune femme, le cœur curieux, prend le train pour assister à l’événement. Au retour, un homme la regarde. C’est l’amour immédiat. Il attend, la rappelle, la revoit à Paris.
Ils emménagent sur le même palier, dans deux appartements voisins mais séparés. Ils auront un enfant, une petite fille. Sur ce palier, au fil des ans, va s’élever leur mur, bâti pierre après pierre, témoin d’une guerre froide qu’ils mènent avec acharnement.
Il y a le choeur des familles, des maîtresses, des amants, aves leurs secrets enfouis depuis des générations, les non-dits qui font écran aux promesses de bonheur du couple – Yolande et Nathan.
C’est ce travail de sape, effritant l’effort permanent de l’amour, que l’écriture polyphonique de Lorette Nobécourt imite à la terrible perfection. Jusqu’à laisser au corps glorieux la seule issue d’un désastre – et la chance d’un recommencement.
« Lire, écrire, c’est coudre un livre après l’autre les morceaux d’une tunique fabuleuse pour s’en aller, joyeux, vers sa propre mort. Cette laine de mots, c’est sur son propre dos que l’écrivain la tond.
Son verbe est passé par son corps. Il connaît ce qu’il avance. Il le connaît dans sa chair où se tient la mémoire de l’espèce. Il n’y a pas de littérature sans corps.» Extrait de "L'usure des jours" paru en 2009
Mon avis:
Nathan et Yolande se sont rencontrés un jour, à Berlin, lors de la chute du mur, chacun se devait d'être présent pour cet évènement. Ils vont vivre un amour passionné, chacun tentant de panser ses blessures d'enfant. Puis, après arrive la rupture... Le lecteur découvre ses deux personnages au travers de leurs réflexions et celles de leur entourage. Chaque couplet, une phrase unique, est construit comme un paravent qui glisse pour nous en dévoiler un peu plus sur Eux, Yolande et Nathan. Ainsi se succèdent les témoignages pas toujours tendres de leurs parents, maîtresses, amants, amis et le tout dernier qui justifie le Nous, leur enfant.
Malgré quelques longueurs, cette lecture reste agréable.