Kia Ora; tome 1 - Le départ; 2 - Zoo humain; 3 - Coney Island
Auteur: Jourvay, Ollagnier et Efa
Edition: Vent d'Ouest
Pages: 142
BD
Quatrième de couverture
« Le récit touchant d'une fillette Maorie devenue 'Monstre de Foire' dans l'Europe du début de XXe siécle...Nouvelle-Zélande. Début du XXe siècle. Nyree est une institutrice ayant fort à faire avec une tripotée de gamins turbulents, mais que la jeune femme maorie comprend d'autant mieux qu'elle-même ne fut pas un modèle de sagesse durant sa propre enfance... Lorsqu'un de ses élèves en traite un autre de monstre, elle ne laisse toutefois pas passer l'incident, qui lui rappelle de bien mauvais souvenirs, et interrompt la classe afin de raconter aux enfants sa jeunesse. A l'époque le travail était rare en Nouvelle-Zélande. Mais les Maoris formaient une communauté soudée, où l'on oubliait ses problèmes en s'adonnant aux danses et chants en costume typique. Une coutume qui va terriblement intéresser Mr Hartmann, représentant d'une riche société européenne, qui propose au groupe local de partir en tournée de par le monde... Nyree et ses parents acceptent aussitôt. Car ils ne savent pas encore qu'Hartmann va les présenter dans des expositions universelles, à la manière d'animaux rares, et que les Européens « civilisés » ne verront en eux que d'étonnants monstres exotiques... Basé sur des faits historiques, Kia Ora est un double voyage aux antipodes de la gamme des émotions. Entre indignation face à la bêtise colonialiste et émotion pure face aux errements d'une petite Maorie, cette grande leçon d'histoire et d'humanité ne laissera personne indifférent. »
Mon avis
C’est une histoire composé de trois tomes, j’ai beaucoup apprécié le premier, où on y découvre les coutumes du peuple Maorie, et la découverte de cette petite fille, Nyree, casse cou, un côté garçon manqué. Puis la deuxième m’a mise mal à l’aise, de la façon abjecte dont sont traités les Maorie qui ont accepté d’aller à Londres. Puis le troisième est le plus touchant, où l’on comprend pourquoi Nyree ne veut pas qu’on traite quelqu’un de monstre, car elle même a connu des gens très biens, généreux, mais qui étaient différents et qu’on traitait ainsi.
Donc au final assez mitigé, on apprend pleins de chose sur les Maorie, mais ce sont des choses assez tristes, même si elles restent d’actualité. Par contre les dessins sont beaux. Donc .