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L'ami retrouvé
Récit
121 pages édité chez folio en mai 1999, chez Gallimard en 1983
Résumé
Sur fond de montée du nazisme, autobiographie de l'auteur juif-allemand. Agé de seize ans, Hans Schwartz, fils unique d'un médecin juif vit à Suttgart et fréquente le lycée.
L'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante aristocratique, Conrad von Hohensfels, lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié. C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler au pouvoir ayant fini par gagner la paisible vie des adolescents. Les parents de Hans décident de l'envoyer en Amérique, où il fera carrière, Hans Schwartz s'efforcera d'oublier l'enfer de son passé.
Mon ressenti
C’est une grande claque… Mr Uhlman est d’origine Allemande, c’est un écrivain et un peintre reconnu. Il a crée un centre anti-nazi pour accueillir les réfugiés… Dans ce livre, il raconte comment d’une histoire d’amitié forte, il va percevoir très vite les préjugés et se confronter à une certaine déchéance d’une « race » face à une autre…
Entre le juif assimilé et athée et le descendant chrétien d’une vieille famille d’aristocrate allemand, c’est un lien fort qui se tisse. Ils se reconnaissent, et comme toujours à cet âge là, l’amitié est chevaleresque digne de l’initiation.
Parallèlement, à leur rencontre, ils font mutuellement connaissance de leur famille respective, et commencent à prendre conscience de leurs différences. D’autant plus, qu’un certain Hitler commence à faire du bruit et ses thèses anti-sémites finissent par trouver des échos dans toutes les couches de la société. Le lycée où Hans étudie, n’est pas à l’abri, et c’est là que nos chères têtes blondes déversent sans se faire de cadeau, la haine, les discours qu’ils apprennent des adultes…
Mr Uhlman nous montre les mécanismes des relations humaines dans une amitié, qu’ une amitié forte peut se renverser et se défaire du fait d’un environnement. Cela illustre encore parfaitement ce qui peut se passer dans les émeutes des cités, ou dernièrement, par exemple, comment nous (adultes) pouvons utiliser nos chères têtes blondes… bref, c’est une parenthèse…
Pourtant, malgré les sujets abordés, le nazisme, le racisme, les préjugés, Uhlman finit son roman sur une note positive, que les amitiés indéfectibles « à la vie à la mort » sont toujours leurs place dans nos cœur et qu’il faut continuer d’y croire…
A lire absolument
Récit
121 pages édité chez folio en mai 1999, chez Gallimard en 1983
Résumé
Sur fond de montée du nazisme, autobiographie de l'auteur juif-allemand. Agé de seize ans, Hans Schwartz, fils unique d'un médecin juif vit à Suttgart et fréquente le lycée.
L'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante aristocratique, Conrad von Hohensfels, lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié. C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler au pouvoir ayant fini par gagner la paisible vie des adolescents. Les parents de Hans décident de l'envoyer en Amérique, où il fera carrière, Hans Schwartz s'efforcera d'oublier l'enfer de son passé.
Mon ressenti
C’est une grande claque… Mr Uhlman est d’origine Allemande, c’est un écrivain et un peintre reconnu. Il a crée un centre anti-nazi pour accueillir les réfugiés… Dans ce livre, il raconte comment d’une histoire d’amitié forte, il va percevoir très vite les préjugés et se confronter à une certaine déchéance d’une « race » face à une autre…
Entre le juif assimilé et athée et le descendant chrétien d’une vieille famille d’aristocrate allemand, c’est un lien fort qui se tisse. Ils se reconnaissent, et comme toujours à cet âge là, l’amitié est chevaleresque digne de l’initiation.
Parallèlement, à leur rencontre, ils font mutuellement connaissance de leur famille respective, et commencent à prendre conscience de leurs différences. D’autant plus, qu’un certain Hitler commence à faire du bruit et ses thèses anti-sémites finissent par trouver des échos dans toutes les couches de la société. Le lycée où Hans étudie, n’est pas à l’abri, et c’est là que nos chères têtes blondes déversent sans se faire de cadeau, la haine, les discours qu’ils apprennent des adultes…
Mr Uhlman nous montre les mécanismes des relations humaines dans une amitié, qu’ une amitié forte peut se renverser et se défaire du fait d’un environnement. Cela illustre encore parfaitement ce qui peut se passer dans les émeutes des cités, ou dernièrement, par exemple, comment nous (adultes) pouvons utiliser nos chères têtes blondes… bref, c’est une parenthèse…
Pourtant, malgré les sujets abordés, le nazisme, le racisme, les préjugés, Uhlman finit son roman sur une note positive, que les amitiés indéfectibles « à la vie à la mort » sont toujours leurs place dans nos cœur et qu’il faut continuer d’y croire…
A lire absolument
