Niceville.
Editions Points - 525 pages.
Présentation de l’éditeur :
Plusieurs disparitions inexpliquées entachent la réputation du lieu, à commencer par celle du jeune Rainey Teague, littéralement volatilisé en plein jour devant la vitrine d’un antiquaire de la rue principale. C?est aussi le territoire où sévissent des flics peu scrupuleux qui braquent des banques et descendent froidement leurs collègues au fusil à lunette… Quand Nick Kavanaugh, policier hanté par ses combats en Irak, et son épouse Kate, élégante avocate issue d’une des vieilles familles de la ville, décident de tirer tout cela au clair, ils n’imaginent pas dans quel enfer ils ont mis le pied.
Mon avis :
Nous sommes dans le Sud des Etats-Unis, dans une petite bourgade qui porte très mal son nom : Niceville. Des événements très étranges côtoient des événements particulièrement sanglants. Si le jeune Rainey a été retrouvé vivant après son enlèvement, tous n’ont pas cette chance et disparaissent purement et simplement. Un braquage tourne très mal, et ce sont quatre policiers qui sont tués. Et ce n’est que le début.
Le récit appartient à la fois au genre policier et au genre fantastique, cependant le mélange a vraiment du mal à être cohérent. J’aurai vraiment aimé que la première affaire (la disparition du jeune Rainey, une de plus dans ce coin des Etats-Unis) prenne toute sa place dans l’intrigue, au lieu de passer à la trappe au profit d’intrigues fantastiques secondaires, puis de revenir sur le devant de la scène dans la dernière partie du roman – je vous passe les invraisemblances, même pour un roman de genre. Quant à l’intrigue policière promenant dite, elle montre que les policiers corrompus sont nombreux et que chacun a des secrets pas très reluisants dans les placards.
Il est presque étonnant que tous aient des perversions diverses et variées, des marottes, pourrait-on dire. le sens de l’honneur autorise les violences, les bassesses, les turpitudes. Tout va bien tant que cela ne quitte pas le cercle de famille.
Parlons-en, des familles, justement. Elles sont quatre, quatre à avoir fondé la ville de Niceville, quatre famille à avoir des liens plus ou moins étroits et à se détester pour des raisons obscures que leurs descendants ne maîtrisent pas nécessairement. Ils sont tellement englués dans leurs petites histoires quotidiennes, sans même prêter attention à ce qui les entoure que les rares personnes qui tentent de lever le mystère sont très vite remarquées. A leurs risques et périls.
Comme souvent dans le Sud, les souvenirs de la Guerre sont nombreux. Mais quelle guerre ? La guerre de Sécession ou la guerre qui s’est passée là-bas, très loin, qui a laissé des séquelles aux hommes, quand ils n’y ont pas laissé leur vie ou leur âme.
Au final, Niceville est un roman qui a peiné à retenir toute mon attention au cours de ces chapitres aux titres trop évocateurs. Les personnages que j’ai croisés ne m’ont pas donné envie de m’attarder en leur compagnie et le dénouement a été un peu décevant. Je ne pense pas retourner à Niceville.
Editions Points - 525 pages.
Présentation de l’éditeur :
Plusieurs disparitions inexpliquées entachent la réputation du lieu, à commencer par celle du jeune Rainey Teague, littéralement volatilisé en plein jour devant la vitrine d’un antiquaire de la rue principale. C?est aussi le territoire où sévissent des flics peu scrupuleux qui braquent des banques et descendent froidement leurs collègues au fusil à lunette… Quand Nick Kavanaugh, policier hanté par ses combats en Irak, et son épouse Kate, élégante avocate issue d’une des vieilles familles de la ville, décident de tirer tout cela au clair, ils n’imaginent pas dans quel enfer ils ont mis le pied.
Mon avis :
Nous sommes dans le Sud des Etats-Unis, dans une petite bourgade qui porte très mal son nom : Niceville. Des événements très étranges côtoient des événements particulièrement sanglants. Si le jeune Rainey a été retrouvé vivant après son enlèvement, tous n’ont pas cette chance et disparaissent purement et simplement. Un braquage tourne très mal, et ce sont quatre policiers qui sont tués. Et ce n’est que le début.
Le récit appartient à la fois au genre policier et au genre fantastique, cependant le mélange a vraiment du mal à être cohérent. J’aurai vraiment aimé que la première affaire (la disparition du jeune Rainey, une de plus dans ce coin des Etats-Unis) prenne toute sa place dans l’intrigue, au lieu de passer à la trappe au profit d’intrigues fantastiques secondaires, puis de revenir sur le devant de la scène dans la dernière partie du roman – je vous passe les invraisemblances, même pour un roman de genre. Quant à l’intrigue policière promenant dite, elle montre que les policiers corrompus sont nombreux et que chacun a des secrets pas très reluisants dans les placards.
Il est presque étonnant que tous aient des perversions diverses et variées, des marottes, pourrait-on dire. le sens de l’honneur autorise les violences, les bassesses, les turpitudes. Tout va bien tant que cela ne quitte pas le cercle de famille.
Parlons-en, des familles, justement. Elles sont quatre, quatre à avoir fondé la ville de Niceville, quatre famille à avoir des liens plus ou moins étroits et à se détester pour des raisons obscures que leurs descendants ne maîtrisent pas nécessairement. Ils sont tellement englués dans leurs petites histoires quotidiennes, sans même prêter attention à ce qui les entoure que les rares personnes qui tentent de lever le mystère sont très vite remarquées. A leurs risques et périls.
Comme souvent dans le Sud, les souvenirs de la Guerre sont nombreux. Mais quelle guerre ? La guerre de Sécession ou la guerre qui s’est passée là-bas, très loin, qui a laissé des séquelles aux hommes, quand ils n’y ont pas laissé leur vie ou leur âme.
Au final, Niceville est un roman qui a peiné à retenir toute mon attention au cours de ces chapitres aux titres trop évocateurs. Les personnages que j’ai croisés ne m’ont pas donné envie de m’attarder en leur compagnie et le dénouement a été un peu décevant. Je ne pense pas retourner à Niceville.