L'été dramatique de Moumine.
Edition Nathan - 204 pages.
Présentation de l’éditeur :
C’est la catastrophe ! Un gigantesque raz-de-marée a inondé toute la vallée et le salon des Moumine. Or, une curieuse maison décorée de grands rideaux rouges flotte sur l’eau : hantée par des bruits bizarres, elle est remplie de meubles sans fond, de portes en papier et d’escaliers qui ne mènent nulle part… Mais ce n’est pas pour déranger la famille Moumine, qui s’y installe…
Mon avis :
La vie des Moumine, dans la paisible vallée, n’est décidément pas de tout repos : tout est inondé. Il ne s’agit pas d’une simple fuite de robinet, ou du débordement occasionnel d’une rivière. Non, leur maison est sous l’eau, toutes les maisons sont sous l’eau. Serait-ce l’occasion de se resserrer les coudes, de s’entraider entre voisins ? Pour les Moumines, oui, pour certains habitants, non : médire des autres, souligner qu’ils essaient de vivre normalement en dépit de la catastrophe, oui. En quoi est-ce mal, je vous le demande un peu ? En rien.
L’été est "dramatique" parce que le raz-de-marée a séparé la famille – c’est souvent le cas lors de catastrophe de cette ampleur, et le roman de Tove Jansson sonne à la fois comme intemporel (le thème du déluge) et étrangement contemporain. Dramatique aussi, parce que l’un des meilleurs amis de Moumine, le Renaclerican, n’était toujours pas revenu dans la vallée, au début du livre. Explorer peut être dangereux. Dramatique, enfin, parce la famille Moumine découvre ce qu’est un théâtre, et ce que sont des pièces de théâtre. Le regard, à la fois neuf et naïf qu’ils portent sur cet art, ne manque pas d’intérêt.
L’été dramatique des Moumines, tout en gardant une dimension merveilleuse, parle aussi de la vie quotidienne (les chamailleries entre soeurs), des interdits que les enfants transgressent, des punitions qui ne leur semblent pas toujours justifiées. Le succès de cette série vient sans doute de ce mélange parfaitement réussi entre les deux.
Edition Nathan - 204 pages.
Présentation de l’éditeur :
C’est la catastrophe ! Un gigantesque raz-de-marée a inondé toute la vallée et le salon des Moumine. Or, une curieuse maison décorée de grands rideaux rouges flotte sur l’eau : hantée par des bruits bizarres, elle est remplie de meubles sans fond, de portes en papier et d’escaliers qui ne mènent nulle part… Mais ce n’est pas pour déranger la famille Moumine, qui s’y installe…
Mon avis :
La vie des Moumine, dans la paisible vallée, n’est décidément pas de tout repos : tout est inondé. Il ne s’agit pas d’une simple fuite de robinet, ou du débordement occasionnel d’une rivière. Non, leur maison est sous l’eau, toutes les maisons sont sous l’eau. Serait-ce l’occasion de se resserrer les coudes, de s’entraider entre voisins ? Pour les Moumines, oui, pour certains habitants, non : médire des autres, souligner qu’ils essaient de vivre normalement en dépit de la catastrophe, oui. En quoi est-ce mal, je vous le demande un peu ? En rien.
L’été est "dramatique" parce que le raz-de-marée a séparé la famille – c’est souvent le cas lors de catastrophe de cette ampleur, et le roman de Tove Jansson sonne à la fois comme intemporel (le thème du déluge) et étrangement contemporain. Dramatique aussi, parce que l’un des meilleurs amis de Moumine, le Renaclerican, n’était toujours pas revenu dans la vallée, au début du livre. Explorer peut être dangereux. Dramatique, enfin, parce la famille Moumine découvre ce qu’est un théâtre, et ce que sont des pièces de théâtre. Le regard, à la fois neuf et naïf qu’ils portent sur cet art, ne manque pas d’intérêt.
L’été dramatique des Moumines, tout en gardant une dimension merveilleuse, parle aussi de la vie quotidienne (les chamailleries entre soeurs), des interdits que les enfants transgressent, des punitions qui ne leur semblent pas toujours justifiées. Le succès de cette série vient sans doute de ce mélange parfaitement réussi entre les deux.