La carte au trésor
Roman
144 pages édité chez Picquier poche en septembre 2006
Résumé
Le
simple monologue d’un fâcheux rencontré sur le boulevard est le point
de départ de ce récit éblouissant de virtuosité. Entraîné malgré lui
dans un restaurant de raviolis, notre héros n’aura pas d’autre issue que
de subir la conversation volubile et le verbiage désopilant d’un ami
d’enfance. De fil en aiguille et du coq à l’âne, la conversation du
bavard prend le tour d’une logorrhée où s’entremêlent brèves de comptoir
et considérations métaphysiques. Le lecteur déconcerté par cet étrange
banquet le sera encore davantage quand il apprendra qu’une moustache de
tigre ans un ravioli peut conduire presque naturellement à un précieux
grimoire.
Un récit tourbillonnant et fantasque dont la bouffonnerie et les éclats de rire sont un délice pour le lecteur pris au piège.
Mon avis
Une
rencontre entre deux vieux camarades qui se croisent et qui vont
évoqués certains souvenirs… enfin surtout l’un deux qui va tenir la
conversation… autour de raviolis, nos deux compères vont partager
souvenirs, évocations politiques, évocations culturelles, régimes
anciens et nouveaux, chasses, alimentations, animaux, recettes,
légendes, vérités, commérages…
Passer les premières, le temps de
s’habituer à la manière dont le texte est proposé par l’auteur… ( en
effet, il n’y a pas de tiret pour indiquer un dialogue, ou de changement
de ligne quand il y a un autre personnage… tout est à la suite), je me
suis régalée.
Mo Yan a un style très particulier, ses expressions
sont acerbes, piquantes, truculentes, imagées, burlesques… bref, je
suis passée du rire au larme, de l’émerveillement à l’horreur. Il n’y a
pas de fioriture juste la vraie vie sans masque… avec une irrésistible
envie de manger des raviolis chinois, j’entends, et non italien ! C’est
avec délice que Mo Yan émaille son livre de références chinoises tant
historiques, poétiques, grivoises et légendaires.
A vous de découvrir, cette carte au trésor et quel trésor !
Roman
144 pages édité chez Picquier poche en septembre 2006
Résumé
Le
simple monologue d’un fâcheux rencontré sur le boulevard est le point
de départ de ce récit éblouissant de virtuosité. Entraîné malgré lui
dans un restaurant de raviolis, notre héros n’aura pas d’autre issue que
de subir la conversation volubile et le verbiage désopilant d’un ami
d’enfance. De fil en aiguille et du coq à l’âne, la conversation du
bavard prend le tour d’une logorrhée où s’entremêlent brèves de comptoir
et considérations métaphysiques. Le lecteur déconcerté par cet étrange
banquet le sera encore davantage quand il apprendra qu’une moustache de
tigre ans un ravioli peut conduire presque naturellement à un précieux
grimoire.
Un récit tourbillonnant et fantasque dont la bouffonnerie et les éclats de rire sont un délice pour le lecteur pris au piège.
Mon avis
Une
rencontre entre deux vieux camarades qui se croisent et qui vont
évoqués certains souvenirs… enfin surtout l’un deux qui va tenir la
conversation… autour de raviolis, nos deux compères vont partager
souvenirs, évocations politiques, évocations culturelles, régimes
anciens et nouveaux, chasses, alimentations, animaux, recettes,
légendes, vérités, commérages…
Passer les premières, le temps de
s’habituer à la manière dont le texte est proposé par l’auteur… ( en
effet, il n’y a pas de tiret pour indiquer un dialogue, ou de changement
de ligne quand il y a un autre personnage… tout est à la suite), je me
suis régalée.
Mo Yan a un style très particulier, ses expressions
sont acerbes, piquantes, truculentes, imagées, burlesques… bref, je
suis passée du rire au larme, de l’émerveillement à l’horreur. Il n’y a
pas de fioriture juste la vraie vie sans masque… avec une irrésistible
envie de manger des raviolis chinois, j’entends, et non italien ! C’est
avec délice que Mo Yan émaille son livre de références chinoises tant
historiques, poétiques, grivoises et légendaires.
A vous de découvrir, cette carte au trésor et quel trésor !