Edition Gallmeister - 258 pages.
Présentation de l'éditeur :
Au coeur de l'Idaho et des montagnes Rocheuses, trois hommes se trouvent réunis pour réaliser une étrange construction au-dessus d'un canyon. Chacun est muré dans son propre isolement et tente de fuir son passé. Il y a d'abord Arthur Key, colosse taciturne qui a subitement quitté Los Angeles, puis le jeune et indolent Ronnie Panelli, petit voleur à la tire. Tous deux ont été embauchés à la hâte par Darwin Gallegos, lui-même en colère contre Dieu et les hommes après le décès accidentel de sa femme. Sur le site grandiose de ce chantier suspendu entre ciel et terre, une amitié profonde va se tisser entre les trois hommes qui se libèrent peu à peu de leurs obsessions tandis qu'une ombre funeste plane sur le projet.
Mon avis :
J’ai aimé la lecture de ce roman, qui tranche avec mes lectures actuelles. S’il est un mot qui me vient à l’esprit, c’est le mot « temps ». L’auteur prend le temps de poser ses personnages, de montrer leur vie quotidienne dans ce chantier un peu invraisemblable, rampe de lancement pour une cascade en moto.
Chacun de ses trois hommes arrive avec ses propres bagages – lourds, pour tous les trois. Attention, nous ne sommes pas dans un mauvais mélodrame, aucun d’entre eux ne dissimule un secret monstrueux et invraisemblable. Chacun d’eux est un homme de chair et d’os, avec des sentiments, des émotions, des souvenirs. Des douleurs. Les gestes les plus simples, les plus répétitifs, la nécessité de se concentrer sur cette construction sont aussi un moyen de ne plus penser – pour un temps.
Seuls dans cette nature, avec des lapins pour uniques visiteurs (ou presque), ils ont le temps de ne pas se parler, de se parler, de nouer ce qui ressemble beaucoup à de l’amitié, avant de – qui sait ? – parvenir à renouer le fil de sa vie. Ou pas.
Cinq ciels est un très beau roman pour les fans de Nature Writing.
Présentation de l'éditeur :
Au coeur de l'Idaho et des montagnes Rocheuses, trois hommes se trouvent réunis pour réaliser une étrange construction au-dessus d'un canyon. Chacun est muré dans son propre isolement et tente de fuir son passé. Il y a d'abord Arthur Key, colosse taciturne qui a subitement quitté Los Angeles, puis le jeune et indolent Ronnie Panelli, petit voleur à la tire. Tous deux ont été embauchés à la hâte par Darwin Gallegos, lui-même en colère contre Dieu et les hommes après le décès accidentel de sa femme. Sur le site grandiose de ce chantier suspendu entre ciel et terre, une amitié profonde va se tisser entre les trois hommes qui se libèrent peu à peu de leurs obsessions tandis qu'une ombre funeste plane sur le projet.
Mon avis :
J’ai aimé la lecture de ce roman, qui tranche avec mes lectures actuelles. S’il est un mot qui me vient à l’esprit, c’est le mot « temps ». L’auteur prend le temps de poser ses personnages, de montrer leur vie quotidienne dans ce chantier un peu invraisemblable, rampe de lancement pour une cascade en moto.
Chacun de ses trois hommes arrive avec ses propres bagages – lourds, pour tous les trois. Attention, nous ne sommes pas dans un mauvais mélodrame, aucun d’entre eux ne dissimule un secret monstrueux et invraisemblable. Chacun d’eux est un homme de chair et d’os, avec des sentiments, des émotions, des souvenirs. Des douleurs. Les gestes les plus simples, les plus répétitifs, la nécessité de se concentrer sur cette construction sont aussi un moyen de ne plus penser – pour un temps.
Seuls dans cette nature, avec des lapins pour uniques visiteurs (ou presque), ils ont le temps de ne pas se parler, de se parler, de nouer ce qui ressemble beaucoup à de l’amitié, avant de – qui sait ? – parvenir à renouer le fil de sa vie. Ou pas.
Cinq ciels est un très beau roman pour les fans de Nature Writing.