Les chroniques de Lipton-le-baveux, tome 1
Edition Bayard Jeunesse - 200 pages.
Présentation de l'éditeur :
Attention : si vous n'aimez pas rire, ce livre n'est pas pour vous ! Vous y trouverez la " véritable " histoire de M. Schnock, le plus abominable bonhomme qui ait jamais existé, et découvrirez pourquoi il veut absolument se débarrasser de Jake, un " bongrochien " comme on n'en fait plus. Vous rencontrerez aussi Vendredi Ousamedi et Polly, ainsi que des écureuils, un boucher dégoûtant, une petite fille qui s'appelle Victor et des papillons... Et pour le reste vous n'avez qu'à le lire !
Mon avis :
Dans ce premier tome, nous faisons la connaissance du magnifique personnage de M. Schock. Sa maison ? Une poubelle géante, à désespérer les agents d’entretien les plus chevronnés. Son apparence ? On n’ose lui suggérer de prendre une douche ou un bain – il lui en faudrait plusieurs, et encore, à la suite.
Pourtant, cet homme a un jardin absolument magnifique, superbement entretenue. Serait-il touché par une forme de beauté, et se désintéresserait-il de son apparence physique parce qu’il a trouvé bien plus important, bien plus satisfaisait ? Je vous rassure, il n’en est rien, et la réponse est plus simple : La vérité, c’était que M. Schnock devait entretenir son jardin car sinon une petite fée furibonde surgissait dans sa baignoire pour lui donner des coups de poêle sur la tête. (Vous voyez, il y a toujours une explication simple aux choses les plus compliquées).
Et des coups de poêle, il n’a pas fini d’en prendre, ce très méchant M. Schnock. En effet, un bon gros toutou a pris l’habitude de visiter les jardins, et de s’y amuser. Tous les autres habitants du village le tolèrent, et même cherchent sa présence, puisqu’il est censé porté bonheur. Merveilleux, non ? Et bien, monsieur Schnock, lui, n’apprécie pas du tout sa visite, et encore moins la chorégraphie improvisée des taupes dans son jardin. Le chasser ? Trop simple. Le tuer ? Bien plus satisfaisant.
Sauver Jake est maintenant la mission de Polly et de Vendredi Ousamedi, et tel le héros d’Opération farceuses de Roddy Doyle il lui faudra bien des tours, des détours, des aphorismes et des péripéties pour parvenir à sauver Jake, et à faire tourner en bourrique M. Schnok. Comme quoi, il est possible de faire rire, d’être inventif, avec des situations dramatiques et des personnages peu ragoutants.