Maylis de KERANGAL
Réparer les vivants
Résumé :
"Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps". "Réparer les vivants" est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
Mon avis :
J'ai fini ce livre avec beaucoup de peine.
L'histoire m'a poussé à le finir, car, même si elle est tragique, elle est très belle. On vit les atermoiements des parents, faut-il ou non accepter de donner une partie du corps de leur fils pour pouvoir donner un coeur, un rein, qui sera un peu le prolongement de leur fils, ou bien refuser et passer pour égoïstes ?
Ils finiront par accepter. Va s'ensuivre une course contre la montre pour opérer les patientes concernés.
Ce que je regrette, c'est la lenteur du livre. En effet, sur 280 pages, très très peu de dialogues, et, en plus, ils sont souvent intégrés dans un paragraphe, sans guillemets ou tirets pour les séparer du corps du texte.
Les phrases sont très longues, souvent descriptives. Il faut attendre les 30 dernières pages pour que le rythme s'accélère un peu.
De plus, la fin est ouverte, on peut imaginer tout et n'importe quoi, je déteste cela.
Donc, à vous de voir, je suis très mitigée sur ce livre.
Réparer les vivants
Résumé :
"Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps". "Réparer les vivants" est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
Mon avis :
J'ai fini ce livre avec beaucoup de peine.
L'histoire m'a poussé à le finir, car, même si elle est tragique, elle est très belle. On vit les atermoiements des parents, faut-il ou non accepter de donner une partie du corps de leur fils pour pouvoir donner un coeur, un rein, qui sera un peu le prolongement de leur fils, ou bien refuser et passer pour égoïstes ?
Ils finiront par accepter. Va s'ensuivre une course contre la montre pour opérer les patientes concernés.
Ce que je regrette, c'est la lenteur du livre. En effet, sur 280 pages, très très peu de dialogues, et, en plus, ils sont souvent intégrés dans un paragraphe, sans guillemets ou tirets pour les séparer du corps du texte.
Les phrases sont très longues, souvent descriptives. Il faut attendre les 30 dernières pages pour que le rythme s'accélère un peu.
De plus, la fin est ouverte, on peut imaginer tout et n'importe quoi, je déteste cela.
Donc, à vous de voir, je suis très mitigée sur ce livre.