L'assassinat d'Hicabi Bey
Edition Mirobole. 248 pages.
Présentation de l’éditeur :
Alper Kamu est un curieux petit garçon qui s’est promis de résoudre un meurtre commis dans son quartier à Istanbul. Il a trouvé Ertan le Timbré à côté du cadavre encore chaud d’Hicabi Bey, policier à la retraite, la télévision allumée à plein volume, mais le cinglé du voisinage était plutôt là pour regarder l’équipe du Besiktas perdre en Ligue des champions. Déjà tête à claques d’existentialiste, Alper le désormais détective va sécher la maternelle et balader son revolver en plastique Dallas Gold dans une mégapole bigarrée, pleine d’amantes fatales, d’épiciers lyriques et de directeurs sournois…
Mon avis :
J’ai eu beaucoup de mal à rédiger cet avis, pour un livre dont j’ai terminé la lecture il y a presque un mois. La raison en est simple : ce que j’ai préféré est l’ultime page du roman, qui éclaire d’un jour nouveau le jeune narrateur et ses proches, et donne une résonance toute particulière à ses pensées et à ses actes. Comme je ne peux pas vous le révéler, il m’est difficile d’en dire plus.
Je reviendrai donc sur le coeur de l’intrigue : le meurtre d’un policier à la retraite, bienfaiteur du quartier en particulier et des jeunes en difficultés en général, un homme aimé de tous. Seul un fou, un marginal, un rockeur chevelu a pu commettre ce crime, n’est-ce pas ? Autant vous dire que, quand la police tient un suspect, elle estime déjà tenir un coupable et se refuser à poursuivre les investigations. Heureusement pour tout le monde, Alper Kamu enquête.
Bien sûr, il faut accepter le postulat de départ, à savoir que le narrateur est un gamin de cinq ans, surdoué, à la pensée aussi ordonnée qu’un penseur adulte. Il n’en conserve pas moins les jeux et les préoccupations d’un gamin de son âge, et nous fait découvrir la vie quotidienne dans les rues d’Isatanbul, pour un gamin de cinq ans et ses amis, parfois très très costauds, très très bagarreurs – et pas toujours très finauds. Grâce à son père, il nous fait aussi découvrir le charmant monde du travail, les charmantes manipulations dont sont capables les patrons pour un peu plus pourrir la vie de leurs employés. Un problème de plus à résoudre pour Alper, et, en parallèle, une belle promenade dans les rues d’Istanbul.
L’assassinat d’Hicaby Bey est un polar hors-norme, tout comme son étrange et impertinent enquêteur.
Edition Mirobole. 248 pages.
Présentation de l’éditeur :
Alper Kamu est un curieux petit garçon qui s’est promis de résoudre un meurtre commis dans son quartier à Istanbul. Il a trouvé Ertan le Timbré à côté du cadavre encore chaud d’Hicabi Bey, policier à la retraite, la télévision allumée à plein volume, mais le cinglé du voisinage était plutôt là pour regarder l’équipe du Besiktas perdre en Ligue des champions. Déjà tête à claques d’existentialiste, Alper le désormais détective va sécher la maternelle et balader son revolver en plastique Dallas Gold dans une mégapole bigarrée, pleine d’amantes fatales, d’épiciers lyriques et de directeurs sournois…
Mon avis :
J’ai eu beaucoup de mal à rédiger cet avis, pour un livre dont j’ai terminé la lecture il y a presque un mois. La raison en est simple : ce que j’ai préféré est l’ultime page du roman, qui éclaire d’un jour nouveau le jeune narrateur et ses proches, et donne une résonance toute particulière à ses pensées et à ses actes. Comme je ne peux pas vous le révéler, il m’est difficile d’en dire plus.
Je reviendrai donc sur le coeur de l’intrigue : le meurtre d’un policier à la retraite, bienfaiteur du quartier en particulier et des jeunes en difficultés en général, un homme aimé de tous. Seul un fou, un marginal, un rockeur chevelu a pu commettre ce crime, n’est-ce pas ? Autant vous dire que, quand la police tient un suspect, elle estime déjà tenir un coupable et se refuser à poursuivre les investigations. Heureusement pour tout le monde, Alper Kamu enquête.
Bien sûr, il faut accepter le postulat de départ, à savoir que le narrateur est un gamin de cinq ans, surdoué, à la pensée aussi ordonnée qu’un penseur adulte. Il n’en conserve pas moins les jeux et les préoccupations d’un gamin de son âge, et nous fait découvrir la vie quotidienne dans les rues d’Isatanbul, pour un gamin de cinq ans et ses amis, parfois très très costauds, très très bagarreurs – et pas toujours très finauds. Grâce à son père, il nous fait aussi découvrir le charmant monde du travail, les charmantes manipulations dont sont capables les patrons pour un peu plus pourrir la vie de leurs employés. Un problème de plus à résoudre pour Alper, et, en parallèle, une belle promenade dans les rues d’Istanbul.
L’assassinat d’Hicaby Bey est un polar hors-norme, tout comme son étrange et impertinent enquêteur.