PRIMO
Roman, édité chez point en septembre 2014
133 pages
Résumé
"1932, la date de l'histoire qu'on m'avait racontée il y a peu et qui ainsi, à revers, se rappelle à moi. Une histoire qui se passe à Turin. Une histoire familiale qui n'avait pas le charme de l'exotisme et qui ne me touchait cependant pas directement. [...] Qu'est-il arrivé à Primo, le Premier, le tout premier, la première heure, le point du jour qui serait mort trois jours après que Renato est né ?"
Mon ressenti
Petit livre court qui remonte aux origines de l’auteure : elle a grandi autour de ses doubles origines qu’il a fallu un moment donné oublier pour passer inaperçu et pour se fondre. Au travers le personnage fort de sa grand-mère, elle livre sans pareil ce(s) voyage(s) en train au travers des montagnes qui retrace le déchirement de l’arrière-pays niçois et piémontais. Entre son histoire et l’Histoire, entre passé et présent, les choses s’entrechoquent et suspendent le temps.
Avec le son du train, les paysages décrient avec maestria (j’ai retrouvé en lisant des villes et villages que j’ai traversé pour aller voir moi aussi des membres de ma famille), elle remonte la filière avec l’aide de petits bouts de papiers griffonnés, resurgis aujourd’hui pour mieux comprendre sa grand-mère et répondre à sa grande question : qu’est devenu son fils Primo ?
Au fil des pages, j’ai été profondément touchée par la vie de cette femme : quelle force, quelle abnégation et quelles souffrances enfouies en soi. Par petites touches, la famille se dessine et malgré les dictats de Mussolini et le regard des autres, ces grands-parents n’ont de cesse de s’inscrire dans la communauté et de vivre leur vie.
Une scène forte du livre, où son père arrache le livre des mains de sa mère et le jette dans la rivière : les livres sont prohibés et c’est une perte de temps !
Comment échapper à cette ascendance ? Comment sortir des traumatismes reçus ? L’auteure a trouvé son cheminement et peut-être la réponse est dans l’écriture.
Prenez le petit train des montagnes qui traverse la gare rose (voulue par Mussolini) de St Dalmas de Tende et laissez-vous porter par l’histoire.
Roman, édité chez point en septembre 2014
133 pages
Résumé
"1932, la date de l'histoire qu'on m'avait racontée il y a peu et qui ainsi, à revers, se rappelle à moi. Une histoire qui se passe à Turin. Une histoire familiale qui n'avait pas le charme de l'exotisme et qui ne me touchait cependant pas directement. [...] Qu'est-il arrivé à Primo, le Premier, le tout premier, la première heure, le point du jour qui serait mort trois jours après que Renato est né ?"
Mon ressenti
Petit livre court qui remonte aux origines de l’auteure : elle a grandi autour de ses doubles origines qu’il a fallu un moment donné oublier pour passer inaperçu et pour se fondre. Au travers le personnage fort de sa grand-mère, elle livre sans pareil ce(s) voyage(s) en train au travers des montagnes qui retrace le déchirement de l’arrière-pays niçois et piémontais. Entre son histoire et l’Histoire, entre passé et présent, les choses s’entrechoquent et suspendent le temps.
Avec le son du train, les paysages décrient avec maestria (j’ai retrouvé en lisant des villes et villages que j’ai traversé pour aller voir moi aussi des membres de ma famille), elle remonte la filière avec l’aide de petits bouts de papiers griffonnés, resurgis aujourd’hui pour mieux comprendre sa grand-mère et répondre à sa grande question : qu’est devenu son fils Primo ?
Au fil des pages, j’ai été profondément touchée par la vie de cette femme : quelle force, quelle abnégation et quelles souffrances enfouies en soi. Par petites touches, la famille se dessine et malgré les dictats de Mussolini et le regard des autres, ces grands-parents n’ont de cesse de s’inscrire dans la communauté et de vivre leur vie.
Une scène forte du livre, où son père arrache le livre des mains de sa mère et le jette dans la rivière : les livres sont prohibés et c’est une perte de temps !
Comment échapper à cette ascendance ? Comment sortir des traumatismes reçus ? L’auteure a trouvé son cheminement et peut-être la réponse est dans l’écriture.
Prenez le petit train des montagnes qui traverse la gare rose (voulue par Mussolini) de St Dalmas de Tende et laissez-vous porter par l’histoire.