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4 participants

    Ohlsson, Kristina

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    Message  Hesperide Lun 2 Mar 2015 - 19:37

    Les enfants de cendres


    Présentation de l’éditeur
    Le train était bondé, pourtant personne n’a remarqué la disparition de la fillette endormie sur la banquette. Quand sa mère, retenue sur le quai, la rejoint en gare de Stockholm, elle ne retrouve que ses chaussures. L’enquêtrice Fredrika Bergman découvre son corps quelques jours plus tard à des centaines de kilomètres de là, dans le nord de la Suède. Le mot "indésirable" est inscrit sur son front. Mais l’horreur ne fait que commencer : un tueur impitoyable est dans la nature, et la petite Lilian n’est que la première d’une longue liste.


    Mon avis:

    Je ne saurais pas beaucoup dire sur ce tres bon polar.
    L'enquete  dans le roman est composee et menee avec intelligence, l'histoire est passionnante. Mais j'ai surtout aime les personnages - tres riches et complexes au piont de vue psychologie et dans leurs attitudes et relations entre eux.
    Decidement, cette analyste de la police suedoise (Kristina Ohlsson) a tres bien fait de se mettre a ecrire des romans, cette activite lui reussit parfaitement.

    J'ai fort apprecie le cote social du roman et la brillante maniere dont est traite le theme de l'alienation au sein de la famille et la violence qui en provient. Au cours de la narration, il y a tout le temps une question brulante qui se pose: qui a le droit de rendre la justice et de proceder a la vengeance - le parent, le fonctionnaire des services de la justice et de la police, ou un dement apres son conflit avec une victime innocente. Les enfants de cendes ne sont pas qu'enfants et jeunes femmes - ce sont tous ceux qui n'arrivent pas a assumer la responsabilte de leurs actes.

    Je recommande ce roman, vous serez ravies au moins par le talent de l'auteure de mener les lecteurs sur de fausses pistes. Et la fin est loin d'un coup de theatre - la logique de Kristina Ohlsson tiendra votre interet eveille jusqu'a la derniere page.
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    Message  Nina Lun 2 Mar 2015 - 22:27

    Merci Hespéride pour cet avis.
    J'ai lu ce livre il y a deux ans, je l'avais beaucoup aimé aussi. Il faudrait que je lise la suite.
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    Message  Hesperide Mar 3 Mar 2015 - 7:38

    Nina a écrit:J'ai lu ce livre il y a deux ans, je l'avais beaucoup aimé aussi. Il faudrait que je lise la suite.
     Je vois qu'en francais il y a encore deux livres de cette auteure. Ils representent donc une suite? J'attendrai que ce soit traduit en bulgare, moi aussi, j'ai tres envie de les lire.
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    Message  Pinky Mar 3 Mar 2015 - 9:53

    merci Hesperide pour cette nouvelle présentation
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    Message  Nina Mar 3 Mar 2015 - 10:38

    Hesperide a écrit:
    Nina a écrit:J'ai lu ce livre il y a deux ans, je l'avais beaucoup aimé aussi. Il faudrait que je lise la suite.
     Je vois qu'en francais il y a encore deux livres de cette auteure. Ils representent donc une suite? J'attendrai que ce soit traduit en bulgare, moi aussi, j'ai tres envie de les lire.
    Oui, ils reprennent les mêmes enquêteurs, qui se retrouvent liés aux enquêtes qu'ils doivent résoudre.
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    Message  Nina Sam 16 Nov 2019 - 15:22

    Ohlsson, Kristina Cvt_la14

    La fille au tatouage
    Edition J'ai lu - 444 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    La nuit de la Saint-Jean, une jeune Suédoise est agressée et violée. Malgré ses cris, personne ne vient à son secours… Quinze ans plus tard, à Stockholm, un pasteur et sa femme sont retrouvés morts : les Alhbin se seraient suicidés en apprenant le décès par overdose de leur fille aînée. L’affaire est confiée à Fredrika Bergman. Epuisée par sa grossesse mais toujours aussi déterminée, celle-ci ne tarde pas à mettre au jour un sordide réseau de passeurs exploitant la détresse des réfugiés clandestins. A l’autre bout du monde, une mystérieuse jeune femme travaille en Thaïlande sur un dossier sensible. Si sensible que quelqu’un cherche à la faire taire définitivement : son téléphone ne marche plus, son billet d’avion est annulé, et on glisse de la drogue dans sa valise… Alors que le piège menace de se refermer sur elle, Fredrika se lance dans une course contre la montre pour démêler les fils d’un complot monstrueux. L’heure tourne, et ceux qui savent se taisent…

    Mon avis :

    Attention : polar suédois. Quel est sa spécificité ? Certaines informations ne seront pas du tout traités par eux de la manière dont elles sont traitées en France. Ainsi, un policier chevronné a la main un peu leste, il fait des plaisanteries sexistes. En France, dans certains polars (et plus encore dans les séries télévisées véritablement catastrophiques) cela passe totalement inaperçu. Ici, non seulement Peder est sévèrement recadré par sa hiérarchie, mais il doit suivre un stage sur la parité. Oui, totalement impensable dans notre beau pays de France.
    De même, l’on met en scène une enquêtrice enceinte, une enquêtrice dont la grossesse ne se passe pas très bien, et qui bénéficie pour cela d’un aménagement du temps de travail. Je ne dis pas que ce n’est pas possible en France, je dis qu’il est rarissime de voir un tel personnage - qui, de plus, continue à mener son travail, ses recherches, sans que ses capacités ne soient mises en doute.
    Maintenant, revenons tout de même à l’enquête. J’ai moins apprécié ce titre que la toute première enquête de Frédrika, ou que la toute dernière dont la chronique… suivra. Déjà le double meurtre puise son origine, comme souvent, dans le passé des deux victimes. Leur présent est entouré de brouillard, d’un voile, comme si personne n’avait les mêmes informations – les bonnes informations pour découvrir la vérité. Et qui est cette mystérieuse jeune femme, coincée de manière très improbable en Thaïlande ? Si je n’ai rien contre les complots en tout genre, je trouve que celui-ci est tout de même bien tiré par les cheveux.
    Alors oui, les thématiques qui sont abordées sont importantes. Il est question d’émigration, d’aide aux clandestins. Il est aussi question du soin que l’on apporte – ou non – à sa famille. Je sais (malheureusement, chacun jugera) qu’il arrive que des personnes préfèrent aider de parfaits inconnus et ne s’aperçoivent que trop tard de l’état dans lequel leurs tout proches se trouvent; des risques qu’on leur a fait courir. Faire confiance aux autres, c’est bien, je ne dis pas le contraire, mais prendre soin des siens est important aussi. Il est question de résilience, il est question aussi de vengeance, de haine, du besoin d’avoir toujours l’attention sur soi – pourquoi l’amour inconditionnel que l’on a reçu devrait-il cesser ?
    Bref, un polar qui m’a laissé une impression mitigée, un goût d’inachevé sur le plan de l'enquête. Par contre, sur le plan de la vie familiale des enquêteurs, elle est particulièrement riche et aboutie. Les enquêteurs sont des être humains qui enquêtent sur ce que d'autres être humains sont capable de faire de pire - ou de meilleur parfois. Ne l'oublions pas.
    Nina
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    Message  Nina Sam 16 Nov 2019 - 15:47

    Ohlsson, Kristina Cvt_le20

    Les étoiles de David
    Edition J'ai lu - 606 pages

    Présentation de l’éditeur :

    À Stockholm, alors qu’Efraim Kiel vient recruter un nouveau responsable de la sécurité pour la synagogue de Salomon, l’alarme se déclenche : une institutrice a été abattue devant une école juive, peu de temps avant que deux enfants disparaissent sur le chemin de leur cours de tennis. Crimes antisémites ? Vengeance personnelle ? Y aurait-il même un lien entre les crimes ? Alex Recht et Fredrika Bergman sont chargés de l’affaire, mais une tempête de neige a fait disparaître tout indice. Pendant ce temps, Eden Lundell, à la tête de l’unité antiterroriste de la police suédoise, mène sa propre enquête sur Efraim Kiel. Qui est ce Garçon de papier qui ne cesse d’apparaître durant les recherches ? Les enquêteurs seront amenés jusqu’en Israël pour déterminer s’il s’agit d’un simple mythe, ou d’une réalité…

    Mon avis :

    Cet été, je me suis offert une cure de romans policiers suédois, en découvrant l’oeuvre de Liza Marklund, et Annika, son héroïne. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement entre ses deux autrices suédoises, parce qu’elles exploitent, comme Sjöwall et Wählöö l’avaient fait avant elles, sur la place de la femme dans la société suédoise et sur la parité. En effet, ce n’est pas un vain mot dans ce roman. Frederika, l’héroïne de Kristina Ohlsson, est mariée, elle a deux enfants avec l’homme avec lequel elle a eu une relation de longue date, avant qu’il ne quitte sa femme et ne l’épouse. Il n’a pas quitté sa femme parce que Frederika lui avait fait un enfant dans le dos, non, la naissance de leur premier enfant a été choisi, voulu. Ils l’élèvent donc ensemble, et il n’est pas question pour Frederika qu’il en soit autrement : ne comptez pas sur elle pour donner sa bénédiction à son mari pour qu’il parte quinze jours pour son métier. Attention ! Elle n’est pas contre ses déplacements professionnels, tout comme il n’est pas contre les siens : il faut simplement planifier leur organisation afin que l’un ou l’autre se retrouve seul avec leurs deux enfants pendant un long moment. Alex, le chef de la bridage, a refait sa vie après son veuvage, et auprès de Diana, qui veut que leur vie commune le soit vraiment, il comprend ce que sa femme a dû assumer pendant leurs années de mariage, la laissant seule alors qu’il se consacrait à leur métier. Même Peder a mis de l’eau dans son vin – avec lui, qui n’est plus dans la police, nous revenons de loin du point de vue de la misogynie.

    C’est par son biais, presque, que nous entrons dans l’enquête. Peder travaille à divers postes de sécurité depuis qu’il a été licencié de la police. Il vient d’être embaucher comme nouveau responsable de la sécurité de la synagogue de Salomon. Une jeune institutrice a été tuée, deux enfants ont été enlevés puis ont été retrouvés assassinés. Ce n’est pas un crime antisémite, c’est du moins ce que les policiers veulent croire. Le but est de ne pas provoquer d’accès de panique – comme si trois meurtres, à eux seuls, n’étaient pas inquiétants.

    Autre fait : le rôle des services secrets, et je ne parle pas forcément des services secrets suédois. Nous croisons aussi le Mossad, et non, l’on ne se demande pas ce qu’ils viennent faire là : toutes les pistes mènent en Israël, toutes. Elles renvoient au passé des parents de deux des victimes, qui ont émigré en Suède peu avant la naissance de leur fils respectif. Alors, oui, ce n’est pas forcément facile d’interroger des parents qui viennent de perdre leur enfant dans des circonstances atroces. Il est tout aussi difficile de se dire qu’ils cachent peut-être des éléments utiles à l’enquête sans s’en apercevoir – ou en s’en apercevant trop bien. Mener une enquête, dans son pays, hors de son pays, n’est pas chose facile, mais aucun des enquêteurs ne recule devant les tâches qui leur incombent.

    Ce n’est pas tant que l’enquête nous emmène de rebondissements en rebondissements, c’est que nous nous retrouvons face à des pistes que les enquêtes creusent sans relâche, face à des suspects qui ne cessent de nous surprendre, face à des révélations que certain(e)s auraient voulu garder pour toujours.

    Ce n’est pas une lecture agréable, dans le sens où ce qui est raconté ne l’est pas. C’est une lecture qui nous montre une réalité qui n’est pas évidente à découvrir. Il est des personnes, fort heureusement, qui mènent leur vie intime, familiale, paisiblement. Il en est d’autres pour qui la vie de leur pays passe avant – et tant pis pour les dégâts. Les étoiles de David est une oeuvre forte, bien maîtrisée – que les six cents pages de ce pavé ne vous effraie pas.
    Pinky
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    Message  Pinky Dim 17 Nov 2019 - 11:44

    Merci Nina pour ces présentations
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    Message  Nina Dim 17 Nov 2019 - 12:31

    Merci Pinky pour tes visites.
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    Message  Nina Mer 24 Juin 2020 - 18:47

    Ohlsson, Kristina Cvt_le25

    Les otages du Paradis
    édition J’ai lu – 508 pages.

    Présentation de l’éditeur :
    Quelques minutes après son décollage de Stockholm, un avion à destination des États-Unis est détourné. Les terroristes exigent que le gouvernement suédois revienne sur sa décision d’expulser un ressortissant marocain. Si leur demande n’est pas satisfaite, l’avion explosera en plein vol.
    Fredrika Bergman, le commissaire Alex Recht et Eden Lundell, des services antiterroristes, sont chargés de l’affaire. Très vite, ils se rendent compte que ce détournement implique Tennyson Cottage, une prison américaine située en Afghanistan. Quel est le lien entre ce lieu ultra secret et un homme peut-être innocent? Alors que les heures passent, l’équipe est à court d’options, et l’avion bientôt à court de carburant…

    Mon avis :

    Ce n’est pas simple.
    Comme si lire un roman puis rédiger son avis pouvait l’être.
    Nous sommes dans une tragédie en huis-clos, ou plutôt, nous aurions dû l’être : un terroriste menace de faire exploser un avion si on ne cède pas à ses exigences. Classique, presque. Si ce n’est que les deux exigences semblent n’avoir aucun lien entre elles, si ce n’est qu’elles nous parlent à la fois de réfugiés, d’expulsion et des prisons secrètes américaines. Si ce n’est… que j’aurai aimé être davantage dans l’avion (le lecteur y est fort peu invité).
    Cependant, c’est vraiment mon seul bémol. Il est des moments qui sont très intéressants dans l’intrigue, tout ce qui est mis en œuvre du côté suédois ou du côté américain pour que l’avion et ses passagers atterrissement sans dommage – l’Amérique ne sait que trop les conséquences de telles catastrophes. J’ai aimé… les négociations, les pourparlers, les recherches qui ne vont jamais assez vite, parce que les enquêteurs n’ont que treize heures devant eux, maximum, pour sauver tout le monde. Et la confiance ne règne pas forcément entre les différents services, certains ayant même gardé depuis (trop ?) longtemps des informations importantes.
    Alors… les romans de Kristina Ohlsson n’étant pas forcément faciles à se procurer, j’ai déjà lu le tome suivant, et je sais ce qu’il adviendra d’un personnage qui apparaît ici pour la première fois : Eden Lundell. Elle est le seule personnage de l’intrigue à faire passer, toujours, sa vie professionnelle avant sa vie de famille. Ce n’est pas que les autres ne sont pas obligées de faire des concessions : Fredrika ne peut pas rentrer chez elle, mais cela ne pose pas de problèmes à son mari d’aller chercher leurs enfants à la crèche, de préparer le repas. Ils sont tous les deux des parents, et ils savent parfaitement quelles sont leurs responsabilités. Nous découvrons aussi qu’ils ont passé une année aux Etats-Unis, année de congé pour Fredrika, qui a pleinement profité de sa vie de famille et de l’Amérique. Vie de famille ? Pour Alex Recht, c’est sans doute le pire pour lui qui est en première ligne puisque son fils Erik est le pilote de l’avion (le pilote, pas le commandant de bord, et cela change tout). Fredrika qui travaille pour le ministère de la justice, puis se retrouve en liaison avec la criminelle, avec son ancienne équipe, dont Alex, qui ne souhaite qu’une chose : qu’elle réintègre son poste, même si, lors de sa toute première enquête, il n’avait pas vraiment cru en ses capacités, ce qui ne l’empêche pas de reconnaître ses erreurs de jugement, et de regrette aussi l’absence de Peder, qui sera dans les pensées de ses anciens collègues – lui sait ce que perdre un membre de sa famille veut dire.
    Je me dis que certaines choses semblent faciles, très faciles, notamment la capacité à faire croire à des personnes des faits qui ne sont pas vrais, à mettre aussi les enquêteurs sur une fausse piste en leur livrant des indices gros comme des maisons. Cela paraît si terriblement simple que cela en devient inquiétant. Je me dis que, comme souvent, beaucoup de problèmes viennent de ne pas avoir su, ou voulu parler, dire, parce qu’il valait mieux « attendre » – dans le domaine du privé – ou parce que les contingences de l’enquête faisaient que ce n’était pas le « bon » moment – croyait-on. Le bon moment, c’est maintenant, c’est celui où l’on découvre le fait, où l’on doit le transmettre au plus vite – et il n’est jamais trop tôt pour dire à une personne tout le bien que l’on pense d’elle, toute l’affection que l’on a pour elle.
    Le sous-titre a beau être « les enquêtes de Fredrika Bergmann », elle reste, pour moi, dans ce livre, plus mis en avant pour ses choix de vie que pour son enquête. Alex et Eden ont été bien plus en première ligne qu’elle, de même que la question, souvent posée par l’autrice, de la place des migrants, des réfugiés en Suède – la question mérite largement d’être posée, et elle l’est au fur et à mesure des volumes de cette série.
    La postface de l’autrice est à lire également – elle revient sur ses sources d’inspiration, mais aussi sur des reproches qui lui ont été faits pour son dénouement. Je le trouve pour ma part très bien, très crédible en tout cas – malheureusement, ai-je envie de dire, pour certains aspects.
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    Message  Pinky Jeu 25 Juin 2020 - 11:19

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Ratdebibliotheque Jeu 25 Juin 2020 - 12:42

    Merci Nina pour cet avis.
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    Message  Nina Sam 4 Juil 2020 - 10:41

    Merci Pinky et Ratdebibliothèque pour votre visite.

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