Doggy Bag
Saison 1
L'histoire :
Marc et David Sollens, la quarantaine sexy, ont tout pour être heureux. A la tête d'un florissant garage de voitures de luxe, leur vie s'écoule avec ses faiblesses, ses accélérations, ses rencontres d'un soir, ses passions et ses tracas. Vingt ans plus tôt, ils faillirent pourtant s'entretuer pour une jeune femme, Edith, qui disparut comme elle était venue. Les plaies furent pansées et nos deux frères enterrèrent la hache de guerre. Mais par un beau matin, la belle pointa de nouveau le bout de son nez. Le " plus américain des romanciers français " nous offre avec Doggy bag une série romanesque mixée sur les platines des séries télé auxquelles il a eu la bonne idée d'emprunter les codes, la vitesse, et la structure en 24 images seconde.
Ce que j'en ai pensé :
Je n'avais jamais lu Djian auparavant et ce qui m'a tenté en choisissant ce livre c'est l'idée qu'il a été écrit dans l'esprit des séries télévisées. Certes, celles qui me connaissent savent que je regarde très peu la télé mais une série m'a pourtant tenue en haleine "Desperate Housewives".
Même si l'auteur s'est plutôt inspiré des séries "Six Feet Under" et "Sopranos" (que je ne connais pas), j'espèrais y retrouver tout ce qui m'avait plu dans ma série de prédilection.
De plus sortant de 2 livres un peu compliqués à lire, j'ai voulu quelque chose de plus léger. En cela je n'ai pas été déçue par ce livre qui se lit tout seul.
Peut-être même un peu trop facilement pour le coup, car il faut bien reconnaitre qu'il ne s'y passe pas grand chose, malgré des ingrédients incontournables : des conflits familiaux, unemère poule, des fils tombeurs, une affaire familliale florissante, une fille dont on ne connait pas le père, de l'argent, du sexe etc.
Une chose est sûre on ne se perd en pas descriptions superflues, et pour cause bien souvent les évènements sont passés avant même d'avoir été décrits. L'intrigue en elle même n'a pas grand d'intérêt.
Cette série compte 6 saisons. J'ai envie de me dire que cette première saison a pour but d'installer les personnages, et de nous familiariser avec eux, et que les saisons à venir seront un peu plus intéressantes, et qu'il y aura plus de rebondissements, en tout les cas je l'espère. Affaire à suivre donc....
Saison 2
L'histoire :
Avec Doggy bag saison 2, Philippe Djian remporte son audacieux pari : nous tenir en haleine avec le récit du destin pour le moins extravagant de la famille Sollens. L'on y retrouve le même casting de choc. Irène, la mère des frères Sollens, alcoolique et bigote ; Josianne, infirmière torride, divorcée d'un mari impotent et rancunier ; Béa, spécialiste en marketing direct sur canapé et enfin la sulfureuse Edith, accompagnée de sa fille de vingt ans, à la recherche d'un père qui se cache peut-être dans le tableau... Vraies scènes d'amour, drames en direct et vents de folie sur fond de catastrophes naturelles et de violences urbaines ! Comme si tout ce petit monde totalement halluciné avait besoin de ça !
Ce que j'en ai pensé :
Tout comme pour la première saison, il se lit vite et sans prise de tête. C'est une saga familiale avec ses hauts et ses bas, mais je trouve que ça manque de dynamisme. Par contre, ce n'est pas une lecture à mettre entre toutes les mains car le sexe fait partie intégrante du quotidien des protagonistes et leur activité de ce point de vue là, est clairement détaillée de manière crue.
Côté rebondissements il ne se passe toujours pas grand chose sauf..... dans les 10 dernières pages. Ouf il était temps! Enfin un peu de suspens avec les chiens des voisins qui déterrent un paquet, et la mère de famille qui est séquestrée par son amant d'un jour.
Je termine donc cette deuxième saison et enchaîne de suite avec la saison 3, ce serait dommage que je m'arrête maintenant alors qu'il commence enfin à se passer quelque chose susceptible d'être d'intéressant......
Saison 3
L'histoire :
Lorsqu'ils avaient vingt ans, et sous les yeux effarés de leur mère, David et Marc Sollens ont failli s'entre-tuer pour Edith - laquelle, amoureuse des deux garçons, en a profité pour s'enfuir avec un troisième larron avant que les choses ne tournent encore plus mal. Ils ont aujourd'hui la quarantaine et elle revient. Aïe. Tout autour, la ville miroite et clapote. Edith, qui eut longtemps la phobie de l'eau, surmonte brillamment l'épreuve. Elle revient de loin. Elle revient de si loin que parfois elle se sent à bout de forces mais elle tient bon. Elle gère tout ça. Elle a même réussi à ne pas affronter sa fille, à échanger quelques mots avec Irène. Elle gère tout ça. Dans l'ensemble, il s'agit d'un équilibre précaire, assez étonnant, si branlant qu'il en acquiert une sourde fermeté - tout rompant qu'il s'affirme avec les lois les plus élémentaires de la physique des corps qui s'entrechoquent. Mais comme toujours, et une fois de plus, le seul problème est de trouver la bonne cadence pour la lecture, la bonne foulée. Sinon quoi d'autre ?
Ce que j'en ai pensé :
Comme pour les 2 premiers tomes, il se lit tout seul.
Les protagonistes sont maintenant bien en place. On retrouve de tout dans cette saga qui se veut à l'image d'une série télévisée comme le souhaitait l'auteur : amour, trahison, meurtre, mensonge etc.
Je regrette toutefois que les évènements ne soient pas plus approfondis.
La fin du volume 2 se terminait sur 2 questions sans réponse. Certes le volume 3 apporte des réponses mais ce n'est guère développé.
De plus, je n'ai pas aimé le phénomène paranormal qui est mis en avant avec le mari chez qui tous les stigmates de sa femme, alors violentée et séquestrée, apparaissent. Elle a le nez cassé, il a d'un coup le nez cassé, elle a des écorchures, il a des écorchures etc. Bref je n'ai trouvé aucun intérêt à ce aspect là du roman.
Toutefois, l'histoire en elle même se laisse lire, d'autant qu'une fois de plus la fin inattendue avec le suicide d'un des protagonistes donne envie de connaître la suite...
Et voilà donc comment devenir plus ou moins addict de cette série "Doggy bag"!
En cela l'auteur respecte bien le code des séries télévisées où la fin ne peut pas se terminer telle quelle, donc bien joué Monsieur Djian, je vais de ce pas continuer avec la saison 4!
A relire sur mon blog ici
Saison 1
L'histoire :
Marc et David Sollens, la quarantaine sexy, ont tout pour être heureux. A la tête d'un florissant garage de voitures de luxe, leur vie s'écoule avec ses faiblesses, ses accélérations, ses rencontres d'un soir, ses passions et ses tracas. Vingt ans plus tôt, ils faillirent pourtant s'entretuer pour une jeune femme, Edith, qui disparut comme elle était venue. Les plaies furent pansées et nos deux frères enterrèrent la hache de guerre. Mais par un beau matin, la belle pointa de nouveau le bout de son nez. Le " plus américain des romanciers français " nous offre avec Doggy bag une série romanesque mixée sur les platines des séries télé auxquelles il a eu la bonne idée d'emprunter les codes, la vitesse, et la structure en 24 images seconde.
Ce que j'en ai pensé :
Je n'avais jamais lu Djian auparavant et ce qui m'a tenté en choisissant ce livre c'est l'idée qu'il a été écrit dans l'esprit des séries télévisées. Certes, celles qui me connaissent savent que je regarde très peu la télé mais une série m'a pourtant tenue en haleine "Desperate Housewives".
Même si l'auteur s'est plutôt inspiré des séries "Six Feet Under" et "Sopranos" (que je ne connais pas), j'espèrais y retrouver tout ce qui m'avait plu dans ma série de prédilection.
De plus sortant de 2 livres un peu compliqués à lire, j'ai voulu quelque chose de plus léger. En cela je n'ai pas été déçue par ce livre qui se lit tout seul.
Peut-être même un peu trop facilement pour le coup, car il faut bien reconnaitre qu'il ne s'y passe pas grand chose, malgré des ingrédients incontournables : des conflits familiaux, unemère poule, des fils tombeurs, une affaire familliale florissante, une fille dont on ne connait pas le père, de l'argent, du sexe etc.
Une chose est sûre on ne se perd en pas descriptions superflues, et pour cause bien souvent les évènements sont passés avant même d'avoir été décrits. L'intrigue en elle même n'a pas grand d'intérêt.
Cette série compte 6 saisons. J'ai envie de me dire que cette première saison a pour but d'installer les personnages, et de nous familiariser avec eux, et que les saisons à venir seront un peu plus intéressantes, et qu'il y aura plus de rebondissements, en tout les cas je l'espère. Affaire à suivre donc....
Saison 2
L'histoire :
Avec Doggy bag saison 2, Philippe Djian remporte son audacieux pari : nous tenir en haleine avec le récit du destin pour le moins extravagant de la famille Sollens. L'on y retrouve le même casting de choc. Irène, la mère des frères Sollens, alcoolique et bigote ; Josianne, infirmière torride, divorcée d'un mari impotent et rancunier ; Béa, spécialiste en marketing direct sur canapé et enfin la sulfureuse Edith, accompagnée de sa fille de vingt ans, à la recherche d'un père qui se cache peut-être dans le tableau... Vraies scènes d'amour, drames en direct et vents de folie sur fond de catastrophes naturelles et de violences urbaines ! Comme si tout ce petit monde totalement halluciné avait besoin de ça !
Ce que j'en ai pensé :
Tout comme pour la première saison, il se lit vite et sans prise de tête. C'est une saga familiale avec ses hauts et ses bas, mais je trouve que ça manque de dynamisme. Par contre, ce n'est pas une lecture à mettre entre toutes les mains car le sexe fait partie intégrante du quotidien des protagonistes et leur activité de ce point de vue là, est clairement détaillée de manière crue.
Côté rebondissements il ne se passe toujours pas grand chose sauf..... dans les 10 dernières pages. Ouf il était temps! Enfin un peu de suspens avec les chiens des voisins qui déterrent un paquet, et la mère de famille qui est séquestrée par son amant d'un jour.
Je termine donc cette deuxième saison et enchaîne de suite avec la saison 3, ce serait dommage que je m'arrête maintenant alors qu'il commence enfin à se passer quelque chose susceptible d'être d'intéressant......
Saison 3
L'histoire :
Lorsqu'ils avaient vingt ans, et sous les yeux effarés de leur mère, David et Marc Sollens ont failli s'entre-tuer pour Edith - laquelle, amoureuse des deux garçons, en a profité pour s'enfuir avec un troisième larron avant que les choses ne tournent encore plus mal. Ils ont aujourd'hui la quarantaine et elle revient. Aïe. Tout autour, la ville miroite et clapote. Edith, qui eut longtemps la phobie de l'eau, surmonte brillamment l'épreuve. Elle revient de loin. Elle revient de si loin que parfois elle se sent à bout de forces mais elle tient bon. Elle gère tout ça. Elle a même réussi à ne pas affronter sa fille, à échanger quelques mots avec Irène. Elle gère tout ça. Dans l'ensemble, il s'agit d'un équilibre précaire, assez étonnant, si branlant qu'il en acquiert une sourde fermeté - tout rompant qu'il s'affirme avec les lois les plus élémentaires de la physique des corps qui s'entrechoquent. Mais comme toujours, et une fois de plus, le seul problème est de trouver la bonne cadence pour la lecture, la bonne foulée. Sinon quoi d'autre ?
Ce que j'en ai pensé :
Comme pour les 2 premiers tomes, il se lit tout seul.
Les protagonistes sont maintenant bien en place. On retrouve de tout dans cette saga qui se veut à l'image d'une série télévisée comme le souhaitait l'auteur : amour, trahison, meurtre, mensonge etc.
Je regrette toutefois que les évènements ne soient pas plus approfondis.
La fin du volume 2 se terminait sur 2 questions sans réponse. Certes le volume 3 apporte des réponses mais ce n'est guère développé.
De plus, je n'ai pas aimé le phénomène paranormal qui est mis en avant avec le mari chez qui tous les stigmates de sa femme, alors violentée et séquestrée, apparaissent. Elle a le nez cassé, il a d'un coup le nez cassé, elle a des écorchures, il a des écorchures etc. Bref je n'ai trouvé aucun intérêt à ce aspect là du roman.
Toutefois, l'histoire en elle même se laisse lire, d'autant qu'une fois de plus la fin inattendue avec le suicide d'un des protagonistes donne envie de connaître la suite...
Et voilà donc comment devenir plus ou moins addict de cette série "Doggy bag"!
En cela l'auteur respecte bien le code des séries télévisées où la fin ne peut pas se terminer telle quelle, donc bien joué Monsieur Djian, je vais de ce pas continuer avec la saison 4!
A relire sur mon blog ici