UN CHAT MEDIUM NOMME OSCAR
Témoignage édité chez Archipoche en février 2014
280 pages
Résumé
Au Steere House de Providence (Rhode Island), centre qui accueille des patients atteints des maladies d'Alzheimer et de Parkinson, les infirmiers et les médecins ont remarqué qu'Oscar effectue des rondes, et se couche auprès des mourants quelques heures à peine avant leur décès.
Si cet étrange don a donné lieu à une nouvelle procédure (l'équipe médicale prévient la famille dès qu'Oscar s'allonge au côté d'un malade), il a également suscité le débat chez les scientifiques.
Le chat serait-il en effet capable d'identifier l'odeur spécifique de la mort ou serait-il sensible aux infimes modifications physiologiques précédant le décès ?
Quoi qu'il en soit, vingt-cinq cas ont été avérés en trois ans. Et l'hôpital a tenu à remercier le félin en faisant graver cette plaque, apposée dans le hall : « Un grand merci à Oscar le chat pour son aide compatissante. »
Mon ressenti
Oscar est une belle histoire, un hasard invité qui s’impose aux hommes. Un chat puis des chats dans un hôpital, il y a de quoi surprendre. Ce monde aseptisé, où chacun perd un peu de son humanité pour ne plus être qu’un corps ou un numéro parfois…
Que ce soit dans une maison de retraite ou dans un service, de nombreuses expériences ont démontré les liens forts qui unissaient les personnes de tout âge dans la solitude ou face à la maladie et les petits enfants (représentant la vie, la spontanéité) ou les animaux (représentant l’affection, la présence). Et pourtant, nous continuons à leur en interdire les accès. Il en existe cependant ces lieux se font rares.
Oscar n’est pas le seul chat dans l’établissement du docteur Dosa, ils sont plusieurs mais il est le seul à accompagner le malade voire même la famille ou le membre de la famille dans ce lâcher prise face à la mort. Sa seule présence, sa discrétion, sa patience font de lui un animal à part et pourtant.
Au-delà d’Oscar, ce livre est un plaidoyer pour la personne proche qui accompagne un intime entrant dans la perte de son autonomie : maladie d’Alzheimer ou maladie dégénérescente. De la culpabilité à l’angoisse, de la joie à la haine, du mépris ou de la perte de ses propres repères, le docteur Dosa explique le lâcher prise et l’installation dans la « démence » (pas au sens psychiatrique du terme) du malade. Celui qui reste peut continuer à vivre, à s’autoriser à…
Un livre touchant, émouvant car il fait la part belle à l’humanité qui nous habite tous, à la découverte parfois de son moi intérieur profond et à notre cheminement face à la maladie. Nous sommes tous égaux face à cela, le chemin est le même pour chacun d’entre nous par contre le guide que nous suivrons n’est pas le même et c’est là que réside toute la différence.
J’aime aussi, les rapports que le docteur met en place et son apprentissage des relations qu’il découvre avec les familles : comment les rencontres le changent et l’amènent à remettre tout en perspective. Même le savoir n’apporte pas grand-chose lorsque votre propre parent entre dans cette catégorie de malade. Vous êtes au même niveau que les autres. Le guide est important et parfois, la présence d’un chat même si elle n’apporte pas les réponses, apporte réconfort tout simplement.
J’ai aimé découvrir ses familles et leur témoignage, unies par les mêmes questionnements ou ressentis et leur impuissance mais au bout du compte pour beaucoup, une autre récompense est là.
A découvrir absolument
Témoignage édité chez Archipoche en février 2014
280 pages
Résumé
Au Steere House de Providence (Rhode Island), centre qui accueille des patients atteints des maladies d'Alzheimer et de Parkinson, les infirmiers et les médecins ont remarqué qu'Oscar effectue des rondes, et se couche auprès des mourants quelques heures à peine avant leur décès.
Si cet étrange don a donné lieu à une nouvelle procédure (l'équipe médicale prévient la famille dès qu'Oscar s'allonge au côté d'un malade), il a également suscité le débat chez les scientifiques.
Le chat serait-il en effet capable d'identifier l'odeur spécifique de la mort ou serait-il sensible aux infimes modifications physiologiques précédant le décès ?
Quoi qu'il en soit, vingt-cinq cas ont été avérés en trois ans. Et l'hôpital a tenu à remercier le félin en faisant graver cette plaque, apposée dans le hall : « Un grand merci à Oscar le chat pour son aide compatissante. »
Mon ressenti
Oscar est une belle histoire, un hasard invité qui s’impose aux hommes. Un chat puis des chats dans un hôpital, il y a de quoi surprendre. Ce monde aseptisé, où chacun perd un peu de son humanité pour ne plus être qu’un corps ou un numéro parfois…
Que ce soit dans une maison de retraite ou dans un service, de nombreuses expériences ont démontré les liens forts qui unissaient les personnes de tout âge dans la solitude ou face à la maladie et les petits enfants (représentant la vie, la spontanéité) ou les animaux (représentant l’affection, la présence). Et pourtant, nous continuons à leur en interdire les accès. Il en existe cependant ces lieux se font rares.
Oscar n’est pas le seul chat dans l’établissement du docteur Dosa, ils sont plusieurs mais il est le seul à accompagner le malade voire même la famille ou le membre de la famille dans ce lâcher prise face à la mort. Sa seule présence, sa discrétion, sa patience font de lui un animal à part et pourtant.
Au-delà d’Oscar, ce livre est un plaidoyer pour la personne proche qui accompagne un intime entrant dans la perte de son autonomie : maladie d’Alzheimer ou maladie dégénérescente. De la culpabilité à l’angoisse, de la joie à la haine, du mépris ou de la perte de ses propres repères, le docteur Dosa explique le lâcher prise et l’installation dans la « démence » (pas au sens psychiatrique du terme) du malade. Celui qui reste peut continuer à vivre, à s’autoriser à…
Un livre touchant, émouvant car il fait la part belle à l’humanité qui nous habite tous, à la découverte parfois de son moi intérieur profond et à notre cheminement face à la maladie. Nous sommes tous égaux face à cela, le chemin est le même pour chacun d’entre nous par contre le guide que nous suivrons n’est pas le même et c’est là que réside toute la différence.
J’aime aussi, les rapports que le docteur met en place et son apprentissage des relations qu’il découvre avec les familles : comment les rencontres le changent et l’amènent à remettre tout en perspective. Même le savoir n’apporte pas grand-chose lorsque votre propre parent entre dans cette catégorie de malade. Vous êtes au même niveau que les autres. Le guide est important et parfois, la présence d’un chat même si elle n’apporte pas les réponses, apporte réconfort tout simplement.
J’ai aimé découvrir ses familles et leur témoignage, unies par les mêmes questionnements ou ressentis et leur impuissance mais au bout du compte pour beaucoup, une autre récompense est là.
A découvrir absolument