UN PARFUM DE JITTERBUG
Roman édité chez Gallmeister en avril 2015
512 pages
Résumé
Une serveuse de tacos qui joue les apprenties chimistes, une parfumeuse déchue qui prépare son come-back et un excentrique "nez" des hautes sphères de l'industrie s'interrogent : qui donc leur envoie des betteraves sans le moindre message ? La clé du mystère se trouve peut-être au cours de l'épopée d'Alobar, un roi du VIIIe siècle qui, fuyant la mort, se retrouvera en Bohême où il découvrira le secret de l'immortalité en compagnie d'une jeune Indienne fascinée par les essences.
Un parfum de jitterbug est un roman délirant et explosif dans lequel Tom Robbins célèbre les joies de l'existence et agite au shaker toutes les croyances de ce monde pour nous livrer les secrets d'un parfum perdu.
Traduit de l'américain par François Happe.
Mon ressenti
Le livre est foisonnant, riche de clin d’œil, d’humour. Le tout saupoudré d’allusions alléchantes pour nos sens. J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire parce qu’elle semble suivre différentes pistes avec des personnages qui semble ne rien avoir en commun. Il y a Priscilla, serveuse à Seattle qui consacre ses nuits à faire des expériences chimiques pour trouver la recette du Taco parfait. Pendant ce temps à la Nouvelle-Orléans, Mme Devalier et son assistante V'lu travaille dans leur petite parfumerie en perte de vitesse pour confectionner le parfum ultime qui leur fera remonter la pente. Et enfin, à Paris, l'excentrique Marcel Fever, nez de la société du même nom qu'il dirige avec son cousin Claude peaufine le futur best-seller de la maison. Rien ne les relie si ce n’est la betterave livrée à leur domicile… et puis il y a Alobar, le héros mythique, roi de Bohème du 8ème siècle, qui refuse de mourir empoisonné, sous prétexte qu’il vient d’avoir son 1er cheveu blanc, comme le veut la coutume de son village. Grâce à un habile subterfuge, il vivra et parcourra l’Europe au travers les siècles, à la recherche d’un parfum au goût d’immortalité et peut être de betterave… qui sait !
Petit à petit, je me suis installée et j’ai pris moi aussi, la route du parfum ou plutôt d’un parfum. Un peu comme dans un film, le rythme est donné avec allégresse, poésie, pittoresque, grandiloquence. Le burlesque côtoie la tendresse et la magie… et puis il y a l’effluve, le fumet...
Tom Robbins fait des cocktails détonants et surprenants en alliant mythologie, légende, religion, humour, immortalité pour conduire au parfum. Les personnages à tour de rôle nous amène à penser, à humer, à rire, à ressentir ce que les effluves peuvent entraîner tant en souvenirs qu’en déclenchement d’une émotion, d’une image. Notre roi immortel nous amène au travers différentes civilisations et religions, dans lesquelles il s’adapte sans difficulté mais qu’il doit quitter invariablement puisqu’il ne vieillit pas. Certains parfums sont immortels, quel est le vôtre ?
L’auteur s’amuse à déstabiliser son lecteur par certaines absurdités pour mieux rebondir sur des théories plus ou moins improbables sur l’immortalité. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! Toujours est-il, que mine de rien, de métaphore en métaphore, le message passe sans aucune difficulté. Un livre sur l’amour, le plaisir de vivre, la vie et la rencontre de l’autre…
Par contre, je n’arrive pas à faire le lien entre la betterave et jitterbug… Je ne regarderai plus la betterave de la même manière moi qui la préfère crue
A découvrir
Roman édité chez Gallmeister en avril 2015
512 pages
Résumé
Une serveuse de tacos qui joue les apprenties chimistes, une parfumeuse déchue qui prépare son come-back et un excentrique "nez" des hautes sphères de l'industrie s'interrogent : qui donc leur envoie des betteraves sans le moindre message ? La clé du mystère se trouve peut-être au cours de l'épopée d'Alobar, un roi du VIIIe siècle qui, fuyant la mort, se retrouvera en Bohême où il découvrira le secret de l'immortalité en compagnie d'une jeune Indienne fascinée par les essences.
Un parfum de jitterbug est un roman délirant et explosif dans lequel Tom Robbins célèbre les joies de l'existence et agite au shaker toutes les croyances de ce monde pour nous livrer les secrets d'un parfum perdu.
Traduit de l'américain par François Happe.
Mon ressenti
Le livre est foisonnant, riche de clin d’œil, d’humour. Le tout saupoudré d’allusions alléchantes pour nos sens. J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire parce qu’elle semble suivre différentes pistes avec des personnages qui semble ne rien avoir en commun. Il y a Priscilla, serveuse à Seattle qui consacre ses nuits à faire des expériences chimiques pour trouver la recette du Taco parfait. Pendant ce temps à la Nouvelle-Orléans, Mme Devalier et son assistante V'lu travaille dans leur petite parfumerie en perte de vitesse pour confectionner le parfum ultime qui leur fera remonter la pente. Et enfin, à Paris, l'excentrique Marcel Fever, nez de la société du même nom qu'il dirige avec son cousin Claude peaufine le futur best-seller de la maison. Rien ne les relie si ce n’est la betterave livrée à leur domicile… et puis il y a Alobar, le héros mythique, roi de Bohème du 8ème siècle, qui refuse de mourir empoisonné, sous prétexte qu’il vient d’avoir son 1er cheveu blanc, comme le veut la coutume de son village. Grâce à un habile subterfuge, il vivra et parcourra l’Europe au travers les siècles, à la recherche d’un parfum au goût d’immortalité et peut être de betterave… qui sait !
Petit à petit, je me suis installée et j’ai pris moi aussi, la route du parfum ou plutôt d’un parfum. Un peu comme dans un film, le rythme est donné avec allégresse, poésie, pittoresque, grandiloquence. Le burlesque côtoie la tendresse et la magie… et puis il y a l’effluve, le fumet...
Tom Robbins fait des cocktails détonants et surprenants en alliant mythologie, légende, religion, humour, immortalité pour conduire au parfum. Les personnages à tour de rôle nous amène à penser, à humer, à rire, à ressentir ce que les effluves peuvent entraîner tant en souvenirs qu’en déclenchement d’une émotion, d’une image. Notre roi immortel nous amène au travers différentes civilisations et religions, dans lesquelles il s’adapte sans difficulté mais qu’il doit quitter invariablement puisqu’il ne vieillit pas. Certains parfums sont immortels, quel est le vôtre ?
L’auteur s’amuse à déstabiliser son lecteur par certaines absurdités pour mieux rebondir sur des théories plus ou moins improbables sur l’immortalité. Mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! Toujours est-il, que mine de rien, de métaphore en métaphore, le message passe sans aucune difficulté. Un livre sur l’amour, le plaisir de vivre, la vie et la rencontre de l’autre…
Par contre, je n’arrive pas à faire le lien entre la betterave et jitterbug… Je ne regarderai plus la betterave de la même manière moi qui la préfère crue
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