Betibou
Presentation:
Nurit Iscar surnommée Bétibou (en référence Betty Boop) est écrivain à succès de polars qui a arrêté d'écrire depuis le flop de son roman il y a trois ans. Le directeur du journal El Tribuno et son ancien amant lui propose d'écrire sur la mort de Pedro Chazarreta dont la femme a été assassinée de la même façon quelques années auparavant. Bien qu'il eut été innocenté à l'époque, le public pense qu'il avait commandité la mort de son épouse. C'est ce que pense également Jaime Brena journaliste chevronné qui vient de voir son poste au journal confié à un tout jeune journaliste. Bétibou hésite, sa chronique sera un ressentis des faits, de l'ambiance et elle va loger au Country un lotissement à la périphérie de Buenos Aires ultra protégé avec ses propres règles intérieures. L'endroit où habitait Pedro Chazarreta.
Ses deux amies la mettent en garde de ne pas retomber dans les bras de son ancien amant. Mais Bétibou a bien l'attention de s'en tenir à son travail. Avec les deux journalistes, le trio découvre des ramifications à ce décès. Et l'hypothèse du suicide de Pedro Chazarreta est très vite remise en question. Car si au départ Jaime Brena ne veut pas aider son remplaçant, il ne peut s'empêcher de lui donner des renseignements. Lui qui est de la vieille école, il ne comprend pas que le jeune journaliste passe son temps à tout chercher sur Internet. Et on ne s'ennuie pas une seule seconde dans ce roman ! Bien sûr, il y a l'intrigue avec un vrai suspense et les thèmes abordés sont nombreux sans être traités superficiellement. La presse écrite et son indépendance, la littérature, les différences de classe sociale en Argentine et pour les plus aisés la volonté de se prémunir contre tout danger (et de vivre ensemble dans des espaces standardisés), l'amour, l'amitié, mener à bien vie personnelle et vie professionnelle.
A travers ce portrait de femme où l'ironie mordante (un régal!) côtoie l'humour, entre les réflexions profondes ou légères ( avec des dialogues excellents), les rebondissements, on se délecte ! La fin fait froid dans le dos car il n'y aura pas de coupable sous les verrous mais c'est une autre histoire...
Un roman où rien n'est laissé au hasard et une lecture plaisir ! Et impossible de choisir un extrait.
Mon ressenti:
Connaissez-vous la recette d’un bon thriller? L’ecrivaine argentine Claudia Pineiro la connait sans doute et « Bettybou » en est la preuve. A part les elements obligatoire qu’est le meurtre et la suspense, on trouve dans ce roman un humour bien fin, une dose d’ironie et un regard percant sur la societe de nos jours.
Le genre me surprend tout le temps.Je tombe de plus en plus souvent sur les thrillers qui vont au-dela du prevu et du déjà vu.
Sur le sujet d’un polar edifie avec maitrise, l’auteure nous fait voir ses vues sur les problemes de l’ethique et sur les maux de la societe – mecanismes monstrueux du pouvoir, moral tordu, secrets importants dissimules.
Un tres bon livre, surtout a la fin!
Le genre me surprend tout le temps.Je tombe de plus en plus souvent sur les thrillers qui vont au-dela du prevu et du déjà vu.
Sur le sujet d’un polar edifie avec maitrise, l’auteure nous fait voir ses vues sur les problemes de l’ethique et sur les maux de la societe – mecanismes monstrueux du pouvoir, moral tordu, secrets importants dissimules.
Un tres bon livre, surtout a la fin!