JESSIE BURTON
Miniaturiste
[The Miniaturist]
Trad. de l'anglais par Dominique Letellier
Collection Du monde entier, Gallimard, 512 pages
Présentation éditeur:
Nella Oortman n’a que dix-huit ans ce jour d’automne 1686 où elle quitte son petit village pour rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt. Homme d’âge mûr, il est l’un des marchands les plus en vue de la ville. Il vit dans une opulente demeure au bord du canal, entouré de ses serviteurs et de sa sœur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. En guise de cadeau de mariage, Johannes offre à son épouse une maison de poupée, représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d’animer grâce aux talents d’un miniaturiste. Les fascinantes créations de l’artisan permettent à Nella de lever peu à peu le voile sur les mystères de la maison des Brandt, faisant tomber les masques de ceux qui l’habitent et mettant au jour de dangereux secrets.
S’inspirant d'une maison de poupée d’époque exposée au Rijksmuseum d’Amsterdam, Jessie Burton livre ici un premier roman qui restitue avec précision l’ambiance de la ville à la fin du XVIIe siècle. Au sein de ce monde hostile, où le pouvoir des guildes le dispute à l'intransigeance religieuse et à la rigueur morale, la jeune Nella apparaît comme une figure féminine résolument moderne. Œuvre richement documentée et conte fantastique, Miniaturiste est un récit haletant et puissant sur la force du destin et la capacité de chacun à déterminer sa propre existence.
Mon avis
Il est de ces romans que l'on ne peut refermer qu'après avoir lu la dernière page... lorsqu'il en compte 500 cela pose un problème... de sommeil !
Un moment de lecture intense.
Nous sommes en Hollande au XVIIème siècle. Il fait froid dans ces demeures austères, la grande bourgeoisie commerçante s'abrite derrière les tentures de brocart.
Telle une peinture d'Emanuel de Witte, la précision du détail nous fait pénétrer dans l'intime de cette société amsteldamoise où une poignée d'hommes contrôle la vie de tout un pays avec un seul mot d'ordre le Commerce.
Le pouvoir de la femme, de l'épouse est dérisoire, se limitant dans le meilleur des cas à l'intérieur de la maisonnée. Le commerce, l'artisanat et la religion sont intimement liés et, réunis en guildes régissent la vie de chacun.
L'histoire entraîne le lecteur dans un monde fantastique où l'enchaînement des événements échappe à toute logique...
Un véritable coup de cœur !
Miniaturiste
[The Miniaturist]
Trad. de l'anglais par Dominique Letellier
Collection Du monde entier, Gallimard, 512 pages
Présentation éditeur:
Nella Oortman n’a que dix-huit ans ce jour d’automne 1686 où elle quitte son petit village pour rejoindre à Amsterdam son mari, Johannes Brandt. Homme d’âge mûr, il est l’un des marchands les plus en vue de la ville. Il vit dans une opulente demeure au bord du canal, entouré de ses serviteurs et de sa sœur, Marin, une femme restée célibataire qui accueille Nella avec une extrême froideur. En guise de cadeau de mariage, Johannes offre à son épouse une maison de poupée, représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d’animer grâce aux talents d’un miniaturiste. Les fascinantes créations de l’artisan permettent à Nella de lever peu à peu le voile sur les mystères de la maison des Brandt, faisant tomber les masques de ceux qui l’habitent et mettant au jour de dangereux secrets.
S’inspirant d'une maison de poupée d’époque exposée au Rijksmuseum d’Amsterdam, Jessie Burton livre ici un premier roman qui restitue avec précision l’ambiance de la ville à la fin du XVIIe siècle. Au sein de ce monde hostile, où le pouvoir des guildes le dispute à l'intransigeance religieuse et à la rigueur morale, la jeune Nella apparaît comme une figure féminine résolument moderne. Œuvre richement documentée et conte fantastique, Miniaturiste est un récit haletant et puissant sur la force du destin et la capacité de chacun à déterminer sa propre existence.
Mon avis
Il est de ces romans que l'on ne peut refermer qu'après avoir lu la dernière page... lorsqu'il en compte 500 cela pose un problème... de sommeil !
Un moment de lecture intense.
Nous sommes en Hollande au XVIIème siècle. Il fait froid dans ces demeures austères, la grande bourgeoisie commerçante s'abrite derrière les tentures de brocart.
Telle une peinture d'Emanuel de Witte, la précision du détail nous fait pénétrer dans l'intime de cette société amsteldamoise où une poignée d'hommes contrôle la vie de tout un pays avec un seul mot d'ordre le Commerce.
Le pouvoir de la femme, de l'épouse est dérisoire, se limitant dans le meilleur des cas à l'intérieur de la maisonnée. Le commerce, l'artisanat et la religion sont intimement liés et, réunis en guildes régissent la vie de chacun.
L'histoire entraîne le lecteur dans un monde fantastique où l'enchaînement des événements échappe à toute logique...
Un véritable coup de cœur !