DOLFI ET MARYLIN
SF, édité chez Pocket en avril 2014
308 pages
Résumé
Paris, 2060. Le pays n'a pas changé, ou presque. Les clones humains sont produits et commercialisés comme des gadgets ou des domestiques. Les sujets clonés sont le plus souvent des célébrités du passé. Le clonage des défunts est autorisé 70 ans après leur mort, quand ils tombent dans le domaine public. Tycho Mercier est spécialiste de l'Histoire du XXe siècle et obsédé par la Seconde Guerre mondiale. Un jour, il devient propriétaire malgré lui de deux clones problématiques. Le premier, Dolfi, est le dernier exemplaire en circulation d'une série prohibée de clones d'Adolf Hitler, le second est un clone de contrebande de Marilyn Monroe. Or un service officieux, appelé « Centre de Régulation » a pour mission d'éliminer les clones défectueux ou déviants. Mais Tycho refuse de livrer Dolfi, en qui il voit son prochain, innocent des crimes de l'archétype Hitler. Il n'entend pas plus se défaire de Marilyn, avec laquelle il aura une curieuse liaison ancillaire. Dénoncés, les clones doivent s'enfuir, ensemble. L'aventure entraîne l'historien sur leurs traces, au cœur d'une sorte de Disneyland nazi créé par un milliardaire plus que centenaire, nostalgique du IIIe Reich.
Mon ressenti
Le résumé dévoile pas mal de la trame de l’histoire aussi c’est de mon ressenti et des questions que le livre soulève qu’il sera question ici.
Tantôt drôle, tantôt inquiétant, j’étais plus souvent mal à l’aise et inquiète que prise par l’humour. En 2060, j’aurai 97 ans et j’espère ne pas voir l’avènement de ce type de clonage. Non pas parce qu’il s’agit de Hitler ou de Maryline, mais parce que l’auteur pose la question de l’élevage, du devenir, de la maturité. Partir simplement d’ADN et faire revivre son idole, l’avoir pour soi… sauf que ce n’est pas un robot à image humaine, c’est une personne qui devient ce que vous voulez. Ils sont éduqués seulement à l’âge de 15 ans pour s’insérer dans la société un minimum. Arrivé chez son propriétaire (le plus souvent très riche) il peut devenir un homme à tout faire, un domestique, un gadget sexuel, un esclave… le but étant de montrer que vous avez… Evidemment, le marché noir, les contrefaçons existent. Il est évident que notre imagination n’a pas de borne, et si nous pouvons faire preuve de bienveillance, nous avons démontré bien souvent l’inverse. Je vous laisse imaginer la venue d’un nouvel Hitler qui a la tête vide et qui tombera aux mains de …
Au-delà des clones, l’auteur pose la question de notre responsabilité sur la culture, l’information, l’éducation que nous transmettons à un individu (son enfant) ou à un peuple (une société). Individualité et masse ? Que sommes-nous ?
A découvrir
SF, édité chez Pocket en avril 2014
308 pages
Résumé
Paris, 2060. Le pays n'a pas changé, ou presque. Les clones humains sont produits et commercialisés comme des gadgets ou des domestiques. Les sujets clonés sont le plus souvent des célébrités du passé. Le clonage des défunts est autorisé 70 ans après leur mort, quand ils tombent dans le domaine public. Tycho Mercier est spécialiste de l'Histoire du XXe siècle et obsédé par la Seconde Guerre mondiale. Un jour, il devient propriétaire malgré lui de deux clones problématiques. Le premier, Dolfi, est le dernier exemplaire en circulation d'une série prohibée de clones d'Adolf Hitler, le second est un clone de contrebande de Marilyn Monroe. Or un service officieux, appelé « Centre de Régulation » a pour mission d'éliminer les clones défectueux ou déviants. Mais Tycho refuse de livrer Dolfi, en qui il voit son prochain, innocent des crimes de l'archétype Hitler. Il n'entend pas plus se défaire de Marilyn, avec laquelle il aura une curieuse liaison ancillaire. Dénoncés, les clones doivent s'enfuir, ensemble. L'aventure entraîne l'historien sur leurs traces, au cœur d'une sorte de Disneyland nazi créé par un milliardaire plus que centenaire, nostalgique du IIIe Reich.
Mon ressenti
Le résumé dévoile pas mal de la trame de l’histoire aussi c’est de mon ressenti et des questions que le livre soulève qu’il sera question ici.
Tantôt drôle, tantôt inquiétant, j’étais plus souvent mal à l’aise et inquiète que prise par l’humour. En 2060, j’aurai 97 ans et j’espère ne pas voir l’avènement de ce type de clonage. Non pas parce qu’il s’agit de Hitler ou de Maryline, mais parce que l’auteur pose la question de l’élevage, du devenir, de la maturité. Partir simplement d’ADN et faire revivre son idole, l’avoir pour soi… sauf que ce n’est pas un robot à image humaine, c’est une personne qui devient ce que vous voulez. Ils sont éduqués seulement à l’âge de 15 ans pour s’insérer dans la société un minimum. Arrivé chez son propriétaire (le plus souvent très riche) il peut devenir un homme à tout faire, un domestique, un gadget sexuel, un esclave… le but étant de montrer que vous avez… Evidemment, le marché noir, les contrefaçons existent. Il est évident que notre imagination n’a pas de borne, et si nous pouvons faire preuve de bienveillance, nous avons démontré bien souvent l’inverse. Je vous laisse imaginer la venue d’un nouvel Hitler qui a la tête vide et qui tombera aux mains de …
Au-delà des clones, l’auteur pose la question de notre responsabilité sur la culture, l’information, l’éducation que nous transmettons à un individu (son enfant) ou à un peuple (une société). Individualité et masse ? Que sommes-nous ?
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