Justice, tome 1 : les deux ligues.
Présentation de l’éditeur :
Camille, un jeune garçon de onze ans dont les parents ont mystérieusement disparu, a été recueilli par « Justice Pour Tous », une ligue de super-héros. Malheureusement pour lui, ces derniers n’ont de super que le nom et leurs étranges pouvoirs vont s’avérer particulièrement inadaptés à l’aventure qui les attend. En effet, quand le fantasque « M le Mystère », après avoir kidnappé plusieurs citoyens de Nova City, invitera tous les supers de la ville à venir récupérer les malheureux au sein même de son repaire, Camille n’écoutera que son courage et se jettera dans la gueule du loup.
Mon avis :
Ce roman plaira aux jeunes lecteurs, j’en suis certaine ! Et il est hautement recommandable, même si je suis presque certaine que des grincheux n’aimeront pas toujours la syntaxe utilisée par Camille. Je ne ferai pas un débat là, maintenant, tout de suite, mais il est dommage de se laisser arrêter pour si peu !
Camille est un petit garçon, comme il est parfois obligé de le répéter, tant certains camarades de classe sont lourds. Il serait temps de leur enseigner ce qu’est un prénom épicène ! Et oui, c’est parfaitement le moment, puisque Camille ne manque pas de nous informer de l’enrichissement de son vocabulaire, la preuve avec sa définition de « s’époumoner », dans une note de bas de page particulièrement instructive :
Alors, s’époumoner, c’est pas compliquer à comprendre. Bon, vous avez déjà entendu crier ?… Oui ! Hurler ?… Aussi ! S’époumoner, c’est mille fois plus fort que ça ! C’est crier tellement fort que les sourds, les morts et même les extraterrestres peuvent vous entendre. Donc autant vous dire que, vu que j’étais vachement prêt de la bouche de Max… ben j’ai eu très mal aux tympans !
Les parents de Camille ont disparu, et ses tuteurs sont un peu particuliers : deux super héros qui ne maîtrisent pas leur super pouvoirs. Certes, il y a bien un vieux majordome, à croire que tous les super héros ou presque en ont un, mis peuvent-ils vraiment empêcher Camille de n’en faire qu’à sa guise ? Note personnelle : au moins, cela évite au jeune héros de devoir trouver des prétextes pour se livrer à ses folles aventures avec Max, son tout nouveau meilleur ami (mais que font ses parents, à celui-ci ? ).
Et pour vivre de folles aventures, il va en vivre, permettant ainsi à son lecteur de ne jamais s’ennuyer. Si l’inventivité est toujours présente, la violence ne l’est pas nécessairement : les « victimes » se relèvent après une bagarre…
Les deux ligues invite aussi le jeune lecteur à aller au-delà des apparences : la leçon n’est pas aussi banale qu’elle le paraît, puisque, justement, beaucoup trop de personnes s’attachent au paraître.
Je suivrai avec plaisir les prochaines aventures de Camille et des siens.