LES DESCENDANTS
Roman édité chez Acte Sud en décembre 2011
320 pages
Résumé
Matthew King est un homme riche. Il est l’un des héritiers de la famille royale hawaïenne - une royauté purement honorifique - et se trouve à la tête de nombreuses terres sur l’île. Sa vie personnelle, elle, est sur le point d’être bouleversée. Ses deux filles sont hors de contrôle : Scottie, dix ans, est insolente et exige une attention constante ; Alex, dix-sept ans et ancien mannequin, est déjà droguée. Joanie, l’épouse de Matt, était une femme magnifique, charismatique et audacieuse, jusqu’à son accident en bateau de course. Elle est dans le coma mais bientôt, conformément au souhait de Joanie, les appareils seront débranchés. Les King n’imaginent pas leur vie sans elle, et pourtant la tristesse se mêle à un étrange sentiment de liberté et à une exacerbation des sentiments qui leur fait perdre tous leurs repères. Avant d’honorer la volonté de Joanie, Matt doit réunir ses amis et sa famille afin qu’ils puissent lui dire adieu, une tâche ingrate rendue plus difficile encore lorsqu’il découvre qu’une personne n’est pas au courant de son état : l’homme avec qui Joanie avait une aventure, et peut-être aussi le seul homme qu’elle ait jamais aimé. En proie à des émotions contradictoires, Matt part alors à la recherche de l’amant de sa femme avec ses filles … Raconté par Matt à la première personne, Les Descendants est un magnifique roman familial. Au travers de cette voix d’une sincérité et d’une lucidité remarquables, Kaui Hart Hemmings dissèque les liens affectifs d’une plume tranchante et mélancolique à la fois. Son roman est un vrai bonheur de lecture.
Mon ressenti
Mis en lumière par le film, le livre de Kaui Hart est un petit bijou sur les traumatismes que peuvent traverser une famille. Matt est porté à l’écran par Georges Clooney, dans un rôle à contre-emploi avec tong et chemise hawaïenne. J’ai beaucoup aimé le film.
Le livre est encore mieux, plus de profondeur, plus accès aux personnages dans leur intériorité. J’ai adoré ce père qui découvre d’un seul coup que sa famille ne va pas bien, que son rôle de père qu’il pensait remplir n’est qu’une pâle copie de ce qu’il devrait être. Sa vie va basculer du jour au lendemain avec l’accident de sa femme ; c’est un tsunami qu’il va prendre en pleine figure et emportera tout sur son passage. Matt va devoir changer en profondeur s’il veut rester un père digne de confiance, s’il veut garder ses filles, s’il veut transmettre des valeurs…
Cette construction identitaire s’érige au fur et à mesure autour des différents membres familiaux, qu’ils soient proches ou éloignés. D’ailleurs qu’est-ce une famille ? Formons-nous une famille avec des membres identifiés ? Connaissons-nous l’individu qui se cache derrière le statut : parents, sœur ou frère…?
La grande force du livre (comme le film) est de traité de sujets durs (le deuil, le traumatisme, la tromperie…) pour une famille. L’auteur a réussi ce grand tour de magie à savoir : si les larmes sont présentes parfois, la joie et le bonheur sont imprégnés dans l’écriture. N’est-ce pas ce que génère une famille ? Distiller des émotions, les faire vivre, les faire partager et circuler au sein de celle-ci et surtout que chacun soit libre de les exprimer et non de les réprimer….
Un coup de cœur
A découvrir
Roman édité chez Acte Sud en décembre 2011
320 pages
Résumé
Matthew King est un homme riche. Il est l’un des héritiers de la famille royale hawaïenne - une royauté purement honorifique - et se trouve à la tête de nombreuses terres sur l’île. Sa vie personnelle, elle, est sur le point d’être bouleversée. Ses deux filles sont hors de contrôle : Scottie, dix ans, est insolente et exige une attention constante ; Alex, dix-sept ans et ancien mannequin, est déjà droguée. Joanie, l’épouse de Matt, était une femme magnifique, charismatique et audacieuse, jusqu’à son accident en bateau de course. Elle est dans le coma mais bientôt, conformément au souhait de Joanie, les appareils seront débranchés. Les King n’imaginent pas leur vie sans elle, et pourtant la tristesse se mêle à un étrange sentiment de liberté et à une exacerbation des sentiments qui leur fait perdre tous leurs repères. Avant d’honorer la volonté de Joanie, Matt doit réunir ses amis et sa famille afin qu’ils puissent lui dire adieu, une tâche ingrate rendue plus difficile encore lorsqu’il découvre qu’une personne n’est pas au courant de son état : l’homme avec qui Joanie avait une aventure, et peut-être aussi le seul homme qu’elle ait jamais aimé. En proie à des émotions contradictoires, Matt part alors à la recherche de l’amant de sa femme avec ses filles … Raconté par Matt à la première personne, Les Descendants est un magnifique roman familial. Au travers de cette voix d’une sincérité et d’une lucidité remarquables, Kaui Hart Hemmings dissèque les liens affectifs d’une plume tranchante et mélancolique à la fois. Son roman est un vrai bonheur de lecture.
Mon ressenti
Mis en lumière par le film, le livre de Kaui Hart est un petit bijou sur les traumatismes que peuvent traverser une famille. Matt est porté à l’écran par Georges Clooney, dans un rôle à contre-emploi avec tong et chemise hawaïenne. J’ai beaucoup aimé le film.
Le livre est encore mieux, plus de profondeur, plus accès aux personnages dans leur intériorité. J’ai adoré ce père qui découvre d’un seul coup que sa famille ne va pas bien, que son rôle de père qu’il pensait remplir n’est qu’une pâle copie de ce qu’il devrait être. Sa vie va basculer du jour au lendemain avec l’accident de sa femme ; c’est un tsunami qu’il va prendre en pleine figure et emportera tout sur son passage. Matt va devoir changer en profondeur s’il veut rester un père digne de confiance, s’il veut garder ses filles, s’il veut transmettre des valeurs…
Cette construction identitaire s’érige au fur et à mesure autour des différents membres familiaux, qu’ils soient proches ou éloignés. D’ailleurs qu’est-ce une famille ? Formons-nous une famille avec des membres identifiés ? Connaissons-nous l’individu qui se cache derrière le statut : parents, sœur ou frère…?
La grande force du livre (comme le film) est de traité de sujets durs (le deuil, le traumatisme, la tromperie…) pour une famille. L’auteur a réussi ce grand tour de magie à savoir : si les larmes sont présentes parfois, la joie et le bonheur sont imprégnés dans l’écriture. N’est-ce pas ce que génère une famille ? Distiller des émotions, les faire vivre, les faire partager et circuler au sein de celle-ci et surtout que chacun soit libre de les exprimer et non de les réprimer….
Un coup de cœur
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