ENCORE, Hakan Günday, traducteur Jean Descat
Aux éditions Galaade, 384 pages
« Les clandestins montaient dans la caisse du camion et, après un voyage de deux cents kilomètres, ils montaient à bord des bateaux et se perdaient dans la nuit… »
Gazâ vit sur les bords de la mer Egée. Il a 9 ans quand, à peine sorti de l’école, il devient passeur de clandestins. Il travaille avec son père Ahad, ainsi que les frères Harmin et Dordor, commandants des bateaux qui emmènent les migrants en Grèce. Pendant des années, Gazâ et Ahad entreposent dans un dépôt cette marchandise humaine, ces individus qui viennent de parcourir plusieurs milliers de kilomètres. Jusqu’au jour où Gazâ cause la mort d’un jeune Afghan du nom de Cuma, le seul être humain qui ait fait preuve d’un peu d’humanité envers lui. Dès lors, dans ce monde violent et désabusé, Gâza ne cesse de penser à Cuma et conserve précieusement la grenouille en papier qu’il lui avait donnée – ce qui n’empêche pas Gazâ de transformer le dépôt en terrain d’observation des dynamiques de domination et de devenir le tortionnaire des clandestins qui ont le malheur de tomber entre ses mains. Cependant, un soir, tout bascule et c’est désormais à lui de trouver comment survivre…
Après Ziyan (Prix France-Turquie 2014), l’enfant terrible de la nouvelle génération des écrivains turcs, Hakan Günday, revient avec ce grand roman coup de poing à l’écriture puissante, l’histoire d’un enfant monstre né au cœur d’un réseau de trafic de clandestins. Avec Encore, on retrouve l’immense talent de conteur, le regard sans concession sur le monde contemporain et l’insolence de ton qu’Hakan Günday a révélés dans D’un extrême l’autre (Prix du meilleur roman de l’année 2011, Turquie).
« La différence entre l’Orient et l’Occident, c’est la Turquie. Nous, c’était là que nous vivions. Cela voulait-il dire que notre pays est un vieux pont entre l’Orient aux pieds nus et l’Occident bien chaussé, sur lequel passe tout ce qui est illégal ? Tout cela me chiffonnait. Et en particulier ces gens que l’on appelle les clandestins… Nous faisions tout notre possible pour qu’ils ne nous restent pas en travers du gosier. Nous avalions notre salive et nous expédions tout le contingent là où il voulait aller… Commerce d’une frontière à l’autre… D’un mur à l’autre… » — Hakan Günday, extrait d'Encore
« Magnifique ! Quel conteur ! » – Atiq Rahimi
« Le meilleur roman de 2015 ! » – Alain Mabanckou
« Prenez un homme, le plus civilisé, habité des meilleurs sentiments, honnête, droit, et même cultivé. Acculez cet homme, poussez-le dans ses retranchements, faites-lui sentir le parfum de sa propre mort, annihilez tout repère le rattachant aux codes les plus élémentaires de son humanité, et vous aurez face à vous une bête furieuse. [...] Hakan Günday, que l'on surnomme à juste titre "l'enfant terrible de la littérature turque", nous offre un roman fascinant dans une langue crue, sans artifices. Un voyage en enfer si tristement d'actualité, écrit avec un accent d'une sincérité bouleversante. » – Marie-Madeleine Rigopoulos, Transfuge
« La littérature est un sport de combat, Hakan Günday nous le montre à chacune de ses livraisons. […] En 2013 ce fut d’abord D’un extrême l’autre, traduit en français par Jean Descat, puis Ziyan en 2014. Avec Encore qui marque cette rentrée littéraire d’outre-Bosphore, les éditions Galaade persistent en permettant à ce jeune auteur d’être connu dans le monde francophone, preuve qu’au-delà d’Orhan Pamuk et d’Elif Shafak il existe une littérature turque en pleine ébullition. » – Sébastien de Courtois, Orient XXI
« Dans ce roman rageur et enfiévré, paru en août chez Galaade, Hakan Günday, 39 ans, dresse le portrait d'un personnage effrayant, puis l'accompagne dans un cheminement long et accidenté. » – Juliette Bénabent,Télérama
« Encore. La plupart des réfugiés […] qui tâchent de joindre l’Europe ne connaissent qu’un mot de la langue de leurs passeurs turcs, mais il signifie tout : Encore de l’eau, de la nourriture, de l’air, encore de l’espoir. […] Un des textes les plus intéressants de la rentrée. […] On n’avait jamais lu ça. » – Alexis Brocas, Alternatives internationales
« Gâza, 9 ans, aide son père à transporter des clandestins entre la Turquie et la Grèce. S’attaquant à un sujet périlleux et tragiquement essentiel, ENCORE s’affirme par une poésie rare (on pense au Romain Gary de La Vie devant soi). Avec ce roman coup de poing, Günday s’impose comme l’auteur à suivre de la nouvelle génération d’écrivains turcs. » – Yann Perreau, Les Inrockuptibles
« Un des romans tonitruants de cette rentrée. […] On s’abîme dans ce livre terrible. […] En lisant Günday, on se dit que c’est absolument impossible, mais en fait le réel est là. […] Très audacieux et très réussi. » – Julien de La Panneterie, librairie Le Merle Moqueur 20e
« Voilà un roman d'une force inouïe, qui pousse le lecteur dans ses retranchements, qui le force à se poser des questions, qui le bouscule. Hakan Günday nous met face à une réalité difficile à encaisser et prouve que la littérature est nécessaire dans un monde qui devient fou. Un chef d'oeuvre. » – Librairie Delamain
« Un très grand livre, qui sera, je l'espère, l'événement de cette rentrée littéraire 2015. » – Xavier Capodano, Librairie Le Genre Urbain
« Il faut se rendre à l'évidence : avec ce voyage au bout de notre nuit, la Turquie a donné naissance à son Louis-Ferdinand Céline. » – Pascal Thuot, Librairie Millepages
« Encore nous oblige à définir le mot "Humanité" et à voir le monde tel qu'il est, sans concession. Un livre bouleversant ! » – Juliette Guillot, Librairie Longtemps
« Le romancier turc Hakan Günday étonne et détonne à nouveau avec Encore, un roman sur l'exploitation de la misère des migrants. » – Sean James Rose, Livres Hebdo
« Tous les maux de la société turque et de la modernité néolibérale en général sont dénoncés avec la prose au vitriol qui a fait la réputation d’Hakan Günday. Ce francophone fasciné par Le Voyage au bout de la nuit est considéré comme “l’enfant terrible” de la nouvelle génération des écrivains turcs. Un roman coup de poing. » – Marc Semo,Libération
« La révélation de l’année, une réelle découverte. D’un extrême l’autre est une critique des crispations identitaires comme des reliquats de l’orientalisme, du Bollywood version turque mâtiné de sarcasmes swiftiens. » – Numéro
« Les fantômes de l’histoire. Après D’un extrême l’autreacclamé par la critique, voici Ziyan, plongée dans une Turquie profondément tentée par l’Europe, mais hantée par son passé. » – Marie-Hélène Fraïssé, France Culture
« Hakan Günday, culotté ! Emballés, émus, choqués aussi. » – Marie-Madeleine Rigopoulos, « Cosmopolitaine », France Inter
« Le livre le plus abouti d’Hakan Günday. » – Cumhuriyet
« Hakan Günday fut l’une des plus grandes surprises littéraires du début des années 2000. […] Avec Encore, il nous surprend à chaque page. […] Hakan Günday n’a pas encore 40 ans, mais on en veut encore. » – Milliyet
Mon modeste avis
C'est un roman extrêmement dur, la réalité est déroutante. L'écriture est simplement incisive.
Je n'en ferai pas des tonnes tellement le sujet est grave et tellement présent.
Comment puis-je qualifier ce roman de" coup de coeur" ? Lisez-le, tout simplement...
Aux éditions Galaade, 384 pages
Prix Médicis Étranger 2015
« Les clandestins montaient dans la caisse du camion et, après un voyage de deux cents kilomètres, ils montaient à bord des bateaux et se perdaient dans la nuit… »
Gazâ vit sur les bords de la mer Egée. Il a 9 ans quand, à peine sorti de l’école, il devient passeur de clandestins. Il travaille avec son père Ahad, ainsi que les frères Harmin et Dordor, commandants des bateaux qui emmènent les migrants en Grèce. Pendant des années, Gazâ et Ahad entreposent dans un dépôt cette marchandise humaine, ces individus qui viennent de parcourir plusieurs milliers de kilomètres. Jusqu’au jour où Gazâ cause la mort d’un jeune Afghan du nom de Cuma, le seul être humain qui ait fait preuve d’un peu d’humanité envers lui. Dès lors, dans ce monde violent et désabusé, Gâza ne cesse de penser à Cuma et conserve précieusement la grenouille en papier qu’il lui avait donnée – ce qui n’empêche pas Gazâ de transformer le dépôt en terrain d’observation des dynamiques de domination et de devenir le tortionnaire des clandestins qui ont le malheur de tomber entre ses mains. Cependant, un soir, tout bascule et c’est désormais à lui de trouver comment survivre…
Après Ziyan (Prix France-Turquie 2014), l’enfant terrible de la nouvelle génération des écrivains turcs, Hakan Günday, revient avec ce grand roman coup de poing à l’écriture puissante, l’histoire d’un enfant monstre né au cœur d’un réseau de trafic de clandestins. Avec Encore, on retrouve l’immense talent de conteur, le regard sans concession sur le monde contemporain et l’insolence de ton qu’Hakan Günday a révélés dans D’un extrême l’autre (Prix du meilleur roman de l’année 2011, Turquie).
« La différence entre l’Orient et l’Occident, c’est la Turquie. Nous, c’était là que nous vivions. Cela voulait-il dire que notre pays est un vieux pont entre l’Orient aux pieds nus et l’Occident bien chaussé, sur lequel passe tout ce qui est illégal ? Tout cela me chiffonnait. Et en particulier ces gens que l’on appelle les clandestins… Nous faisions tout notre possible pour qu’ils ne nous restent pas en travers du gosier. Nous avalions notre salive et nous expédions tout le contingent là où il voulait aller… Commerce d’une frontière à l’autre… D’un mur à l’autre… » — Hakan Günday, extrait d'Encore
« Magnifique ! Quel conteur ! » – Atiq Rahimi
« Le meilleur roman de 2015 ! » – Alain Mabanckou
« Prenez un homme, le plus civilisé, habité des meilleurs sentiments, honnête, droit, et même cultivé. Acculez cet homme, poussez-le dans ses retranchements, faites-lui sentir le parfum de sa propre mort, annihilez tout repère le rattachant aux codes les plus élémentaires de son humanité, et vous aurez face à vous une bête furieuse. [...] Hakan Günday, que l'on surnomme à juste titre "l'enfant terrible de la littérature turque", nous offre un roman fascinant dans une langue crue, sans artifices. Un voyage en enfer si tristement d'actualité, écrit avec un accent d'une sincérité bouleversante. » – Marie-Madeleine Rigopoulos, Transfuge
« La littérature est un sport de combat, Hakan Günday nous le montre à chacune de ses livraisons. […] En 2013 ce fut d’abord D’un extrême l’autre, traduit en français par Jean Descat, puis Ziyan en 2014. Avec Encore qui marque cette rentrée littéraire d’outre-Bosphore, les éditions Galaade persistent en permettant à ce jeune auteur d’être connu dans le monde francophone, preuve qu’au-delà d’Orhan Pamuk et d’Elif Shafak il existe une littérature turque en pleine ébullition. » – Sébastien de Courtois, Orient XXI
« Dans ce roman rageur et enfiévré, paru en août chez Galaade, Hakan Günday, 39 ans, dresse le portrait d'un personnage effrayant, puis l'accompagne dans un cheminement long et accidenté. » – Juliette Bénabent,Télérama
« Encore. La plupart des réfugiés […] qui tâchent de joindre l’Europe ne connaissent qu’un mot de la langue de leurs passeurs turcs, mais il signifie tout : Encore de l’eau, de la nourriture, de l’air, encore de l’espoir. […] Un des textes les plus intéressants de la rentrée. […] On n’avait jamais lu ça. » – Alexis Brocas, Alternatives internationales
« Gâza, 9 ans, aide son père à transporter des clandestins entre la Turquie et la Grèce. S’attaquant à un sujet périlleux et tragiquement essentiel, ENCORE s’affirme par une poésie rare (on pense au Romain Gary de La Vie devant soi). Avec ce roman coup de poing, Günday s’impose comme l’auteur à suivre de la nouvelle génération d’écrivains turcs. » – Yann Perreau, Les Inrockuptibles
« Un des romans tonitruants de cette rentrée. […] On s’abîme dans ce livre terrible. […] En lisant Günday, on se dit que c’est absolument impossible, mais en fait le réel est là. […] Très audacieux et très réussi. » – Julien de La Panneterie, librairie Le Merle Moqueur 20e
« Voilà un roman d'une force inouïe, qui pousse le lecteur dans ses retranchements, qui le force à se poser des questions, qui le bouscule. Hakan Günday nous met face à une réalité difficile à encaisser et prouve que la littérature est nécessaire dans un monde qui devient fou. Un chef d'oeuvre. » – Librairie Delamain
« Un très grand livre, qui sera, je l'espère, l'événement de cette rentrée littéraire 2015. » – Xavier Capodano, Librairie Le Genre Urbain
« Il faut se rendre à l'évidence : avec ce voyage au bout de notre nuit, la Turquie a donné naissance à son Louis-Ferdinand Céline. » – Pascal Thuot, Librairie Millepages
« Encore nous oblige à définir le mot "Humanité" et à voir le monde tel qu'il est, sans concession. Un livre bouleversant ! » – Juliette Guillot, Librairie Longtemps
« Le romancier turc Hakan Günday étonne et détonne à nouveau avec Encore, un roman sur l'exploitation de la misère des migrants. » – Sean James Rose, Livres Hebdo
« Tous les maux de la société turque et de la modernité néolibérale en général sont dénoncés avec la prose au vitriol qui a fait la réputation d’Hakan Günday. Ce francophone fasciné par Le Voyage au bout de la nuit est considéré comme “l’enfant terrible” de la nouvelle génération des écrivains turcs. Un roman coup de poing. » – Marc Semo,Libération
« La révélation de l’année, une réelle découverte. D’un extrême l’autre est une critique des crispations identitaires comme des reliquats de l’orientalisme, du Bollywood version turque mâtiné de sarcasmes swiftiens. » – Numéro
« Les fantômes de l’histoire. Après D’un extrême l’autreacclamé par la critique, voici Ziyan, plongée dans une Turquie profondément tentée par l’Europe, mais hantée par son passé. » – Marie-Hélène Fraïssé, France Culture
« Hakan Günday, culotté ! Emballés, émus, choqués aussi. » – Marie-Madeleine Rigopoulos, « Cosmopolitaine », France Inter
« Le livre le plus abouti d’Hakan Günday. » – Cumhuriyet
« Hakan Günday fut l’une des plus grandes surprises littéraires du début des années 2000. […] Avec Encore, il nous surprend à chaque page. […] Hakan Günday n’a pas encore 40 ans, mais on en veut encore. » – Milliyet
Mon modeste avis
C'est un roman extrêmement dur, la réalité est déroutante. L'écriture est simplement incisive.
Je n'en ferai pas des tonnes tellement le sujet est grave et tellement présent.
Comment puis-je qualifier ce roman de" coup de coeur" ? Lisez-le, tout simplement...