Nathan TOBIE
Ce pays qui te ressemble
534 pages
Résumé :
Ce pays qui te ressemble
534 pages
Résumé :
C’est dans le ghetto juif du Caire que naît, contre toute attente, d’une jeune mère flamboyante et d’un père aveugle, Zohar l’insoumis. Et voici que sa soeur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d’enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. Voici aussi les mendiants et les orgueilleux, les filous et les commères de la ruelle, les pauvres et les nantis, petit peuple qui va roulant, criant, se révoltant, espérant et souffrant.
Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Égypte : grandeur et décadence du roi Farouk, dernier pharaon, despote à l’apparence de prince charmant, adoré de son peuple et paralysé de névroses. Arrivée au pouvoir de Gamal Abdel Nasser en 1952 et expulsion des Juifs. Islamisation de l’Égypte sous la poussée des Frères musulmans, première éruption d’un volcan qui n’en finit pas de rugir… C’est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d’Hollywood. La naissance d’un monde moderne, pris entre dieux et diables.
Mon avis :
Ce roman, de prime abord, ne m'inspirait pas du tout.
J'ai bien fait d'y plonger, je me suis retrouvée dans une histoire magnifique.
On découvre d'abord les parents des 2 protagonistes, la mère de Zohar, son enfance, ses amours, et on a droit à quelques petits détails sur la mère de Masreya, qui va être allaitée par la mère de Zohar, la mère de Masrezya manquant cruellement de lait et menaçant la vie de sa fille.
Ces deux personnages vont être assez vite séparés, ils ne se connaîtront que quelques jours à peine, mais ils vont se retrouver par hasard quelques années plus tard.
Durant ces années, on nous narre le destin de ces 2 personnages, et aussi la vie politique égyptienne. On y découvre la personnalité du roi Farouk, roi fantasque.
On y découvre aussi le pays, ses coutumes, ses ruelles, ses paysages...
Bref, un moment de dépaysement agréable.
J'avais peur que ce soit ennuyeux, et malgré la longueur du roman, pas de longueurs inutiles, ça se lit assez vite.
Une belle découverte.