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3 participants

    PAKRAVAN, Saïdeh

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    Message  Nina Lun 19 Sep 2016 - 11:13

    PAKRAVAN, Saïdeh Cvt_la10
    édition Belfond – 462 pages.
    Présentation de l’éditeur :
    Quand l’inspecteur Simon Urqhart se réveille le 9 juillet, il ne sait pas encore qu’il va passer une journée extraordinaire. Plus aucun crime, aucune violence, aucun meurtre ou mort par crise cardiaque. La trêve de ces vies fauchées, de ces existences détruites durera un temps indéfini. C’est ce que cherchent à savoir Simon et Mandy, sa petite amie journaliste.
    Mon avis :
    Spontanément, quand je vois ce titre, je me dis : « la trêve ? Entre qui et qui ? Sommes-nous donc en guerre ?  » Il faut croire que oui, puisqu’on nous l’assène assez souvent à la télévision. Ah, pardon, l’action se déroule uniquement aux Etats-Unis, nous ne sommes donc pas directement concernés, les autres pays du monde ne bénéficie pas de cette trêve. En ont-ils de la chance, ces américains ! Un pays vraiment privilégié, même si la tr^ve ne dure que 24 heures.
    Quelle est la cause de cette trêve ? Nous n’en saurons rien. Qu’est-ce qui pousse ceux qui vont passer à l’acte à ne pas le faire ? Nous ne le saurons pas non plus. Nous avons beau les suivre, eux les futurs bourreaux qui rôdent autour de leurs futures victimes, nous aurons beau connaître ce qui les a poussés à vouloir tuer, nous ne connaitrons pas l’impulsion qui les a fait « choisir la vie », pour citer La vie devant ses yeux (Laura Kasischke).
    Ce qui m’a frappé aussi, dans ce catalogue des violences racistes, misogynes et homophobes (rien ne semble avoir été oublié, non plus que la pédophilie, l’antisémitisme ou la folie religieuse) est l’impunité des ex-futurs coupables, qui n’en sont pas, pour certains, à leur coup d’essai. Tout autant que la violence, l’indifférence coupable me choque.
    A force de ne consacrer qu’un chapitre à chacun des protagonistes, il est difficile de s’attacher à l’un d’entre eux, bien que certains soient particulièrement touchants. J’aurai aimé en revoir certain – quel sera leur avenir après la trêve ? Quelle sera l’avenir de ceux qui ont renoncé ? Oui, ce livre pose des questions, et je n’ai pas forcément envie d’essayer d’y répondre. Ainsi, il n’y aura eu ce jour, aucune mort naturelle, ni aucune naissance. Si la mort fait partie de la vie (lapalissade, j’en ai conscience), la violence, le meurtre, le viol, la torture ne sont pas à mes yeux des nécessités – autre lapalissade. Il n’est pas nécessaire qu’un homme commette des actes monstrueux pour que d’autres paraissent meilleurs.
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    Message  Pinky Mar 20 Sep 2016 - 8:38

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Ven 23 Sep 2016 - 9:07

    Merci Pinky pour ta visite !
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    Message  Nina Lun 27 Mar 2017 - 8:48

    PAKRAVAN, Saïdeh 51cgpz10

    Le principe du désir
    Edition Belfond - 432 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Le plus grand paradoxe de l’amour ? Le couple. Sarah Bly, artiste new-yorkaise en pleine ascension dans le marché de l’art contemporain, rencontre un homme exceptionnel et immensément charismatique, Thaddeus Clark. Non seulement est-il un collectionneur de renommée internationale, un mécène et un géant des marchés financiers mais c’est aussi un être profondément équilibré et adorant la vie. Un homme heureux dont Sarah s’éprend de toute son âme mais avec qui elle ne veut pas vivre une banale histoire d’amour. Pour parer à ce risque, elle fait sien le Principe du désir : puisque nous voulons tous ce que nous n’avons pas, jamais Clark ne verra d’elle autre chose qu’une tiédeur amicale et plutôt indifférente, sauf dans leur vie sexuelle, d’une rare intensité. Devant la poursuivre sans cesse, il continuera à l’aimer. Dans l’état second qui devient le sien, saura-t-elle dépasser sa folie passagère pour arriver à vivre avec Thaddeus?

    Mon avis :

    Sarah est une jeune artiste à la vie sentimentale pas vraiment satisfaisante. Elle est une femme « moderne » et une relation intermittente avec un homme égoïste et capricieux, pour ne pas dire immature. Il aurait bien besoin d’une maman, le cher petit : qui, à part une mère, subirait son comportement ?
    Sa famille semble plus stable. Ses parents, un couple uni et serein, n’ont jamais mis un frein à ses désirs de création, ils l’ont baigné toute jeune dans un milieu artistique serein – oui, on peut créer sans être torturé. Quoique…
    Si Sarah admet les étapes du processus créatif avec sérénité, si elle possède un univers créatif certain, elle manque cruellement de confiance en elle dans le domaine sentimental et quand elle rencontre Thaddeus, le beau, le riche, le très parfait Thaddeus, elle met au point une stratégie pour le garder par devers elle qui m’a paru tout droit sortie de ce que l’on peut lire de pire dans les magazines féminins.
    Combien de temps Sarah persistera-t-elle dans ce Principe du désir ? Quand se rendra-t-elle compte de l’erreur qu’elle commet ? Aimer, c’est prendre des risques, et, en dissimulant ce qu’elle ressent réellement, elle court le risque de tout perdre. Oui, Thaddeus est un homme parfait, avec, tout de même, quelques fêlures. Combien de temps supportera-t-il la tiédeur de Sarah ? Et si celle-ci lui avoue tout, comment réagira-t-il ? Sera-t-il trop tard ?
    Oui, beaucoup d’interrogation pour un livre prenant, qui montre jusqu’où on peut aller par peur de perdre l’être aimé. Un livre comme une photographie d’un état de notre société qui choisit la complexité plutôt que la simplicité et l’abandon au sentiment amoureux.
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    Message  Pinky Lun 27 Mar 2017 - 9:45

    merci Nina pour cette présentation très très alléchante, je note
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    Message  Nina Lun 27 Mar 2017 - 9:47

    Merci Pinky pour ta visite !
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    Message  Ratdebibliotheque Lun 27 Mar 2017 - 17:02

    Merci pour cet avis, Nina, je le note.
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    Message  Nina Lun 27 Mar 2017 - 20:06

    Merci Ratdebibliothèque !

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