APRÈS LE FEU, UN MURMURE DOUX ET LÉGER
Roman édité chez Acte Sud en mai 2013
373 pages
Résumé
Après une séparation tumultueuse, Frank Collard quitte Canberra et rejoint les paysages sauvages de la côte nord-est australienne et la cabane rudimentaire où son grand-père et son père se sont jadis réfugiés après avoir survécu à la guerre.
Frank aimerait devenir un autre. Pourquoi cette violence, ce mutisme en lui ? Pourquoi a-t-il coupé les ponts avec son père ? Et ce silence obstiné sur tout ce qui touche au passé ?
Frank s'installe, découvre ses voisins et tente de se raccrocher aux plus élémentaires choses de la vie pour parvenir à la quiétude tant désirée. Mais des événements inattendus mettront sa nouvelle existence à l'épreuve.
Dans ce roman sur trois générations d'hommes, Evie Wyld parvient à raconter avec la même intensité, la même passion, chaque morceau d'un puzzle polyphonique, complexe et bouleversant. Interrogeant les ressorts secrets de la violence, elle nous livre un roman d'une rare puissance et pose les jalons d'une œuvre des plus prometteuses.
Née en 1980, Evie Wyld grandit entre Londres et l'Australie, où vit la famille de sa mère. Elle est diplômée de "Creative Writing" dans les deux pays. Après avoir publié des nouvelles dans plusieurs magazines littéraires, elle connaît le succès en 2009 avec Après le feu, un murmure doux et léger, son premier roman (prix John-Llewellyn-Rhys). Elle travaille actuellement comme libraire à Londres, tout en écrivant son deuxième roman.
Mon ressenti
Attiré par la belle couverture de ce livre et ce titre prometteur, je me suis laissée prendre à rencontrer Frank et Léon. J’ai eu du mal à suivre ce roman et à me trouver en phase avec ces deux hommes blessés profondément, défaits. Leur description est minutieuse (peut-être trop), l’auteur en profite pour aborder des thèmes forts autour des relations filiales, des traumatismes de guerres, de la violence domestique, du racisme, du fanatisme religieux … tout comme son écriture qui use de styles différents tantôt poétique, sensible, vibrant tantôt vulgaire, lent, morcelé.
Mon regard reste mitigé sur les relations des hommes intergénérationnelles que l’auteur tente de mettre en lumière. J’ai eu du mal à comprendre où elle voulait en venir parfois. L’ambivalence est le mot d’ordre autour d’une certaine nostalgie. Le point de rencontre, la cabane dans le jardin où chacun y a passé des moments agréables et ressourçants… la construction reste le plus difficile à faire vers la communication et le pardon.
Roman édité chez Acte Sud en mai 2013
373 pages
Résumé
Après une séparation tumultueuse, Frank Collard quitte Canberra et rejoint les paysages sauvages de la côte nord-est australienne et la cabane rudimentaire où son grand-père et son père se sont jadis réfugiés après avoir survécu à la guerre.
Frank aimerait devenir un autre. Pourquoi cette violence, ce mutisme en lui ? Pourquoi a-t-il coupé les ponts avec son père ? Et ce silence obstiné sur tout ce qui touche au passé ?
Frank s'installe, découvre ses voisins et tente de se raccrocher aux plus élémentaires choses de la vie pour parvenir à la quiétude tant désirée. Mais des événements inattendus mettront sa nouvelle existence à l'épreuve.
Dans ce roman sur trois générations d'hommes, Evie Wyld parvient à raconter avec la même intensité, la même passion, chaque morceau d'un puzzle polyphonique, complexe et bouleversant. Interrogeant les ressorts secrets de la violence, elle nous livre un roman d'une rare puissance et pose les jalons d'une œuvre des plus prometteuses.
Née en 1980, Evie Wyld grandit entre Londres et l'Australie, où vit la famille de sa mère. Elle est diplômée de "Creative Writing" dans les deux pays. Après avoir publié des nouvelles dans plusieurs magazines littéraires, elle connaît le succès en 2009 avec Après le feu, un murmure doux et léger, son premier roman (prix John-Llewellyn-Rhys). Elle travaille actuellement comme libraire à Londres, tout en écrivant son deuxième roman.
Mon ressenti
Attiré par la belle couverture de ce livre et ce titre prometteur, je me suis laissée prendre à rencontrer Frank et Léon. J’ai eu du mal à suivre ce roman et à me trouver en phase avec ces deux hommes blessés profondément, défaits. Leur description est minutieuse (peut-être trop), l’auteur en profite pour aborder des thèmes forts autour des relations filiales, des traumatismes de guerres, de la violence domestique, du racisme, du fanatisme religieux … tout comme son écriture qui use de styles différents tantôt poétique, sensible, vibrant tantôt vulgaire, lent, morcelé.
Mon regard reste mitigé sur les relations des hommes intergénérationnelles que l’auteur tente de mettre en lumière. J’ai eu du mal à comprendre où elle voulait en venir parfois. L’ambivalence est le mot d’ordre autour d’une certaine nostalgie. Le point de rencontre, la cabane dans le jardin où chacun y a passé des moments agréables et ressourçants… la construction reste le plus difficile à faire vers la communication et le pardon.