Roman édité au livre de poche en mars 2016
264 pages
Résumé
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !
Mon ressenti
J’ai adoré cette histoire où les personnages sont venus me toucher. Histoire de rencontre et de solitude, où les impressions sont toujours très importantes dans un équilibre relationnel. C’est en dialoguant un minimum que les impressions changent et qu’elles ne se transforment pas en ressentiment.
Ferdinand n’attend plus grand-chose de la vie, il se montre sous son plus mauvais jour et n’hésite pas à en vouloir à tous… il a enfilé son « son costume de bougon pour ne pas dire autre chose… ». Il ne dit plus rien, ne fait plus rien, la routine le guide et encore. Pourtant, derrière ces grincements de dent ou ses piques, l’homme est tapi et attend une main tendue. Ce qu’il attend, c’est peut-être mourir mais au fond ce lui, brille encore une petite étincelle de vie. Cet espoir, lui est rendu un jour sous les traits d’une petite fillette qui arrive à lui rabaisser le caquet.
C’est une belle leçon de vie, quel que soit notre âge, nous espérons toujours vivre et être aimé. Ne pas perdre de vue cela, car parfois la solitude, l’âge, l’isolement réduisent notre lorgnette ou obscurcissent nos lunettes pour voir d’autres champs possibles.
Beaucoup d’humour, de tendresse et d’amour, des personnages bien définis et chatoyants, font de ce livre un très bon moment de lecture et de plaisir.
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