LES COSMONAUTES NE VONT QUE PASSER
Roman édité chez Verticale en août 2016
184 pages
Résumé
Le roman nous plonge dans la Bulgarie communiste de la fin des années 80. A travers le regard d'une fillette de 7 ans, nous découvrons le quotidien "gris clair ou gris foncé" de la dictature. Pour tromper son ennui, la narratrice s'approprie la légende du cosmonaute dont son école honore le nom : Iouri Gagarine. Fascinée par la conquête spatiale soviétique, vantée par son grand-père, communiste émérite, elle se découvre une vocation, ou plutôt une mission secrète : devenir à son tour une héroïne de l'Espace. La chute du mur de Berlin va sonner le glas de ces enfantillages. La gamine qui se préparait à l'envol en Spoutnik déchante à mesure qu'elle découvre l'envers du décor : si ses parents se cachaient des heures entières dans la salle de bain, c'était pour écouter Radio Free Europe en espérant la fin de ce régime honni. Parmi d'autres mensonges déconcertants, elle apprend que le père Gel, alias le Père Noël, n'existe pas ou que Iouri Gagarine ne fut pas le premier homme à s'approcher de la lune… Quelques années plus tard, l'heure de la "Transition démocratique" a sonné. Alors que fleurissent les sex-shops dans son quartier, nous retrouvons notre narratrice en pleine métamorphose adolescente. Depuis qu'elle a entendu, sur des chaînes occidentales, les tubes du groupe Nirvana, sa vision du monde a changé. Résolue à devenir l'égérie d'un groupe de punk-rock, la voilà contrainte de se rabattre sur Grigor, jeune guitariste flegmatique avec lequel elle multiplie les provocations, sans succès. Dégoûtée par le carriérisme fulgurant de son cousin Andreï, devenu un politicien maffieux, elle assiste, impuissante, à l'hospitalisation de son grand-père dont les idéaux trahis virent à la confusion mentale… Ce premier roman sait trouver le ton, décalé, elliptique et nerveux, pour conjuguer l'univers intérieur de l'enfance et les bouleversements de la grande Histoire. L'héroïne, qui doit autant à l'effrontée Zazie qu'à l'intrépide Fifi Brindacier, subvertit avec une naïveté fantasque la langue de bois du totalitarisme et les faux-semblants de la démocratie.
Mon ressenti
Qui n’a pas rêvé de devenir cosmonaute ou astronaute ou spationaute ? Bien sûr il n’y a pas que les petits garçons, il y a aussi des petites filles. Je suis née en 63 et c’est très jeune que j’ai découvert les premiers pas sur la lune. Dans nos jeux, il était fréquent de partir en fusée vers la lune et d’autres planètes.
C’est en partant de son envie bien ancrée que nous suivons avec plaisir cette petite fille au travers de son « journal ». Elle nous livre son regard et ses questions sur sa famille et son pays. Mais la chute du mur de Berlin va redessiner la carte du monde et les repères de nombreuses familles.
Qu’à cela ne tienne, les rêves évoluent, changent en même temps que nous grandissons. Elle ne sera pas cosmonaute mais peut être musicienne.
Ecrit à la seconde personne du singulier, le propos se veut descriptif. Ce qui m’a le plus embêtée, ce sont les répétitions de style dans la narration, la forme utilisée, le côté descriptif laissant de côté parfois les émotions et les liens entre elles et les évènements. Les chapitres sont courts, un peu à l'instar d'un journal de bord. J’ai aimé l’humour que l’auteur utilise pour décrire une période de sa vie, une période déstabilisante où il lui a fallu réapprendre le monde et son environnement.
A découvrir
un grand merci à une amie qui m'a fait découvrir ce livre
Roman édité chez Verticale en août 2016
184 pages
Résumé
Le roman nous plonge dans la Bulgarie communiste de la fin des années 80. A travers le regard d'une fillette de 7 ans, nous découvrons le quotidien "gris clair ou gris foncé" de la dictature. Pour tromper son ennui, la narratrice s'approprie la légende du cosmonaute dont son école honore le nom : Iouri Gagarine. Fascinée par la conquête spatiale soviétique, vantée par son grand-père, communiste émérite, elle se découvre une vocation, ou plutôt une mission secrète : devenir à son tour une héroïne de l'Espace. La chute du mur de Berlin va sonner le glas de ces enfantillages. La gamine qui se préparait à l'envol en Spoutnik déchante à mesure qu'elle découvre l'envers du décor : si ses parents se cachaient des heures entières dans la salle de bain, c'était pour écouter Radio Free Europe en espérant la fin de ce régime honni. Parmi d'autres mensonges déconcertants, elle apprend que le père Gel, alias le Père Noël, n'existe pas ou que Iouri Gagarine ne fut pas le premier homme à s'approcher de la lune… Quelques années plus tard, l'heure de la "Transition démocratique" a sonné. Alors que fleurissent les sex-shops dans son quartier, nous retrouvons notre narratrice en pleine métamorphose adolescente. Depuis qu'elle a entendu, sur des chaînes occidentales, les tubes du groupe Nirvana, sa vision du monde a changé. Résolue à devenir l'égérie d'un groupe de punk-rock, la voilà contrainte de se rabattre sur Grigor, jeune guitariste flegmatique avec lequel elle multiplie les provocations, sans succès. Dégoûtée par le carriérisme fulgurant de son cousin Andreï, devenu un politicien maffieux, elle assiste, impuissante, à l'hospitalisation de son grand-père dont les idéaux trahis virent à la confusion mentale… Ce premier roman sait trouver le ton, décalé, elliptique et nerveux, pour conjuguer l'univers intérieur de l'enfance et les bouleversements de la grande Histoire. L'héroïne, qui doit autant à l'effrontée Zazie qu'à l'intrépide Fifi Brindacier, subvertit avec une naïveté fantasque la langue de bois du totalitarisme et les faux-semblants de la démocratie.
Mon ressenti
Qui n’a pas rêvé de devenir cosmonaute ou astronaute ou spationaute ? Bien sûr il n’y a pas que les petits garçons, il y a aussi des petites filles. Je suis née en 63 et c’est très jeune que j’ai découvert les premiers pas sur la lune. Dans nos jeux, il était fréquent de partir en fusée vers la lune et d’autres planètes.
C’est en partant de son envie bien ancrée que nous suivons avec plaisir cette petite fille au travers de son « journal ». Elle nous livre son regard et ses questions sur sa famille et son pays. Mais la chute du mur de Berlin va redessiner la carte du monde et les repères de nombreuses familles.
Qu’à cela ne tienne, les rêves évoluent, changent en même temps que nous grandissons. Elle ne sera pas cosmonaute mais peut être musicienne.
Ecrit à la seconde personne du singulier, le propos se veut descriptif. Ce qui m’a le plus embêtée, ce sont les répétitions de style dans la narration, la forme utilisée, le côté descriptif laissant de côté parfois les émotions et les liens entre elles et les évènements. Les chapitres sont courts, un peu à l'instar d'un journal de bord. J’ai aimé l’humour que l’auteur utilise pour décrire une période de sa vie, une période déstabilisante où il lui a fallu réapprendre le monde et son environnement.
A découvrir
un grand merci à une amie qui m'a fait découvrir ce livre