Soleil noir
Les nouveaux auteurs - 323 pages
Présentation de l’éditeur :
Montpellier, mois de juillet, sous un soleil de plomb. Le corps d’une paisible retraitée, ou plutôt ce qu’il en reste, est découvert un dimanche matin dans son salon. Un petit tas de cendres et deux jambes intactes semblant miraculeusement rescapées d’un brasier infernal. L’hypothèse d’un phénomène de combustion humaine spontanée est aussitôt évoquée, plongeant les policiers chargés de l’enquête, dans une profonde perplexité. Un deuxième corps va les lancer sur la piste du Seraphim, l’ange de feu ou bien le Diable en personne ?
Mon avis :
J’ai eu du mal avec le début du livre – je n’aimais pas l’enquêteur principal qui se trouve être un peu trop donneur de leçons, son système de pensée étant le seul à être valable. Ce n’est pas en humiliant les jeunes enquêteurs que l’on parvient à des résultats, mais apparemment, si. Hyppolite Peyot évolue un peu, heureusement, sinon la lecture aurait vraiment été pénible.
Le thème ? La vengeance. Traditionnel. Je n’ai pas été sensible à cette volonté de se venger, parce qu’elle est exprimée dans l’excès. Et pourtant, en matière littéraire, je suis pour tout ce qui peut être excessif, mais là, non. Se venger n’est pas faire exactement ce que l’on vous a fait subir – en bien pire. En littérature, qu’elle soit policière ou « blanche », la vengeance emplit toute l’existence du « vengeur », et après, il ne reste rien – surtout que nous ne serons jamais dans la tête de celui-ci, bien plus inhumain que ceux dont il se venge.
Au lecteur de se faire son propre avis.