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LUMÏKKO
Roman édité chez 10/18 en octobre 2017
408 pages
Résumé
Au sein d'un petit village finlandais prospère une étrange société littéraire composée de neuf écrivains réunis autour de la figure tutélaire de Laura Lumikko, auteur à succès d'une série de livres fantastiques pour la jeunesse. En pénétrant peu à peu dans l'intimité de cette société – grâce à un Jeu aux règles complexes permettant d'arracher la vérité aux membres de la société – Ella, une jeune professeur de finnois aux ovaires déficients, découvre le sombre secret de leur inspiration. Pendant ce temps, Laura Lumikko disparaît, tandis qu'une étrange peste semble s'être abattue sur les livres de la bibliothèque : certains livres voient leur fin subtilement s'altérer... Avec une écriture pleine d'ironie, Pasi Ilmari Jääskeläinen nous invite dans un univers trouble, progressivement étouffant, qui n'est pas sans rappeler celui déployé dans la série Twin Peaks de David Lynch, et réussit la gageure de créer une atmosphère à la fois drôle et inquiétante. A la fois conte initiatique, hommage à la mythologie finnoise et thriller sombre et angoissant, ce roman polymorphe constitue avant tout une réflexion acérée sur la position de l'écrivain dans la société et sur la nature de l'inspiration.
Mon ressenti
Ce roman avait tout pour me plaire le sujet, le lieu, sa couverture et un auteur que je ne connaissais pas. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début parce qu’il y avait des passages que je ne comprenais pas : non pas vis à vis du vocabulaire mais en termes d’actions qui me semblaient inadéquates au déroulement de l’histoire. Petit à petit, les personnages se dévoilent, des passages de livres semblent disparaître ou se réécrire…
Ella, jeune professeur remplaçante, est perplexe (tout comme moi d’ailleurs), elle veut comprendre. Elle va y arriver (contrairement à moi) grâce à son intégration dans une société littéraire mythique (très bizarre à mon sens), à leurs règles et notamment à leur jeu de la vérité. C’est là que je me suis un peu perdue dans les méandres de ce jeu. J’ai perdu pour ma part le goût de la quête de la vérité.
Par contre, très fort, je me suis surprise à aller vérifier certains textes pour me rappeler l’écriture exacte de l’auteur. Lorsque j’ai lâché prise, plus de problème, je me suis laissée portée par l’écriture. L’histoire en elle-même est peut-être autour de la création littéraire, l’inspiration… mais qu’importe, l’auteur a écrit un livre étrange qui attache le lecteur. Il oscille entre conte, fantastique, policier... de façon déconcertante, géniale !
Je pense que je le relirai simplement pour m’immerger à nouveau dans cette ambiance particulière et voir ce qui m’a échappé à ma première lecture.
A découvrir
Roman édité chez 10/18 en octobre 2017
408 pages
Résumé
Au sein d'un petit village finlandais prospère une étrange société littéraire composée de neuf écrivains réunis autour de la figure tutélaire de Laura Lumikko, auteur à succès d'une série de livres fantastiques pour la jeunesse. En pénétrant peu à peu dans l'intimité de cette société – grâce à un Jeu aux règles complexes permettant d'arracher la vérité aux membres de la société – Ella, une jeune professeur de finnois aux ovaires déficients, découvre le sombre secret de leur inspiration. Pendant ce temps, Laura Lumikko disparaît, tandis qu'une étrange peste semble s'être abattue sur les livres de la bibliothèque : certains livres voient leur fin subtilement s'altérer... Avec une écriture pleine d'ironie, Pasi Ilmari Jääskeläinen nous invite dans un univers trouble, progressivement étouffant, qui n'est pas sans rappeler celui déployé dans la série Twin Peaks de David Lynch, et réussit la gageure de créer une atmosphère à la fois drôle et inquiétante. A la fois conte initiatique, hommage à la mythologie finnoise et thriller sombre et angoissant, ce roman polymorphe constitue avant tout une réflexion acérée sur la position de l'écrivain dans la société et sur la nature de l'inspiration.
Mon ressenti
Ce roman avait tout pour me plaire le sujet, le lieu, sa couverture et un auteur que je ne connaissais pas. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début parce qu’il y avait des passages que je ne comprenais pas : non pas vis à vis du vocabulaire mais en termes d’actions qui me semblaient inadéquates au déroulement de l’histoire. Petit à petit, les personnages se dévoilent, des passages de livres semblent disparaître ou se réécrire…
Ella, jeune professeur remplaçante, est perplexe (tout comme moi d’ailleurs), elle veut comprendre. Elle va y arriver (contrairement à moi) grâce à son intégration dans une société littéraire mythique (très bizarre à mon sens), à leurs règles et notamment à leur jeu de la vérité. C’est là que je me suis un peu perdue dans les méandres de ce jeu. J’ai perdu pour ma part le goût de la quête de la vérité.
Par contre, très fort, je me suis surprise à aller vérifier certains textes pour me rappeler l’écriture exacte de l’auteur. Lorsque j’ai lâché prise, plus de problème, je me suis laissée portée par l’écriture. L’histoire en elle-même est peut-être autour de la création littéraire, l’inspiration… mais qu’importe, l’auteur a écrit un livre étrange qui attache le lecteur. Il oscille entre conte, fantastique, policier... de façon déconcertante, géniale !
Je pense que je le relirai simplement pour m’immerger à nouveau dans cette ambiance particulière et voir ce qui m’a échappé à ma première lecture.
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