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2 participants

    ALBERTALLI, Becky

    Nina
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    Message  Nina Jeu 7 Juin 2018 - 21:08

    ALBERTALLI, Becky Cover114

    Love, Simon
    Edition Hachette - 320 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Moi, c’est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville en banlieue d’Atlanta. J’ai deux sœurs, un chien, et les trois meilleurs amis du monde. Je suis fan d’Harry Potter, j’ai une passion profonde pour les Oréo, je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue.
    Blue est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c’est. On se dit tout, sauf notre nom. À part Blue, personne ne sait que je suis gay.

    Mon avis :

    Ce livre se retrouve sous les feux de l’actualité parce que son adaptation filmique sort prochainement. Je ne me rends plus au cinéma, je ne pourrai donc pas dire si elle est réussie. Parlons donc du livre.
    Le personnage principal et narrateur est Simon. Il a une famille très ouverte, qui aime beaucoup parler, échanger au sujet de la moindre chose nouvelle que lui ou l’une de ses soeurs (Alice et Eleanor) font. Simon est lycéen, il a beaucoup d’amis mais aucun ne sait qu’il est gay. Faire son coming out n’est pas évident, même de nos jours, même au sein d’une famille très tolérante. Le seul à savoir qu’il est gay est le mystérieux correspondant avec lequel il discute sur internet. Il est lycée, lui aussi, puisqu’ils ont fait connaissance via le site de leur lycée. Seulement, qui est-il ? Ni l’un ni l’autre ne souhaite dire leur « identité secrète ». Oui, écrit ainsi, cela fait histoire de super héros. Cela rappelle aussi qu’il n’est pas si facile d’être soi, même si l’on est entouré de bienveillance.
    Enfin, pas par tout le monde. Il est un charmant camarade de classe qui, ayant découvert le secret de Martin, va lui demander de l’aide en échange de son silence. Vous avez dit chantage ? Oui, même si le charmant camarade ne le voit pas ainsi. Simon accepte pour plusieurs raisons, que je vous laisse deviner, sans se dire que, finalement, il fait à son amie ce que lui n’aimerait pas que l’on lui fasse. Il n’imagine pas non plus qu’il puisse s’en ouvrir à quelqu’un. En cas de chantage, il y a rarement des gagnants (voir, sur un sujet proche, Les belles vies de Benoit Minville).
    Ce roman traite une romance homosexuel en voulant montrer que ce n’est pas si différent qu’une romance hétérosexuel – il faut simplement compter des complications en plus, des préjugés en plus. Surtout, Simon cherche parallèlement qui peut être Blue, et, bien sûr, il pense qu’il s’agit du garçon sur lequel il fantasme en secret. Rien n’est si simple, et parfois, l’on ne voit pas l’évidence, parce que l’on a soi-même des préjugés ou une imagination débordante.
    Faire son coming out n’est pas facile, découvrir que son meilleur ami est gay non plus. L’on montre rarement l’impact sur l’entourage, parce que l’on ne retient que les cas extrêmes – le rejet. Mais les amis peuvent aussi se sentir rejetés. Si l’on hésite à dire qui l’on est vraiment à ses amis, est-on vraiment leur ami ? A méditer.
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Ven 8 Juin 2018 - 9:05

    merci Nina pour cette présentation
    Nina
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    Message  Nina Ven 8 Juin 2018 - 10:51

    Merci Pinky pour ta visite.
    Nina
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    Message  Nina Dim 23 Déc 2018 - 15:52

    ALBERTALLI, Becky Cvt_po10

    Pourquoi pas nous ?
    édition Hachette Romans – 380 pages

    Présentation de l’éditeur :

    Arthur est à New York pour l’été, en attendant de savoir s’il va être reçu à Yale. Lorsqu’il croise le chemin de Ben dans un bureau de poste, c’est le coup de foudre. Il y voit un signe du destin. De son côté, Ben doute que le destin soit de son côté : il vient de rompre avec son petit ami, Hudson, et n’est pas vraiment prêt pour une nouvelle relation. Pourtant, ni l’un ni l’autre ne parviennent à oublier cette première rencontre. Au fil des rendez-vous, les deux garçons se rapprochent.

    Mon avis :

    Bonjour à tous. J’ai l’impression en lisant ce livre de me retrouver « En terre inconnue ». Oui, ce livre appartient au genre « Young adult », et j’ai déjà lu de nombreux livres qui appartiennent à cette catégorie. Oui, j’ai déjà lu des romances, diverses et variées, et si vous me connaissez un peu, vous savez que ce n’est pas mon genre (littéraire) de conclure en disant : « je n’étais pas le public visé », donc « je suis passée à côté ». Je vais donc tâché d’explorer plus avant.
    Même sans être le public cible (des lecteurs de l’âge de mes élèves, approximativement), l’histoire se passe à New York, dans un milieu relativement aisé. Certes, le père d’Arthur est au chômage, certes, les parents de Ben ne roulent pas sur l’or, mais ils parviennent à scolariser leur fils dans un établissement convenable. La limite est là, cependant, parce que Ben sait bien qu’à moins d’obtenir une bourse, il ne pourra étudier à l’université, lui qui peine déjà dans son avant-dernière année de lycée, alors que la voie est toute tracée pour Arthur, du point de vue de ses résultats scolaires mais aussi de l’aisance financière de ses parents. Choc de deux mondes ? Oui, mais pas que : vous l’aurez sans doute compris sans que je vous le précise, Ben et Arthur vivent, le temps d’un été, une romance très gay et lisible par tous les adolescents – il est des manières très softs, sans être irréalistes de raconter des scènes intimes.
    Ces deux adolescents ont un avantage : ils sont gays, ils ont fait leur coming out, et leur famille, leurs amis, ont très bien accepté cela. Faut-il le rappeler ? Ce n’est malheureusement pas le cas partout, et les deux jeunes gens seront confrontés à l’homophobie trop ordinaire. Cependant, comme tout adolescent, ils vivent l’une de leur première histoire d’amour, et ce n’est pas forcément évident. Ce n’est pas forcément différent d’une histoire d’amour « tout court », avec son lot de raté, de difficultés à dire ce que l’on veut, ce que l’on ressent, à dire à l’autre qui l’on est, ce que l’on aime. Face à eux, leurs amis vivent des histoires d’amour presque plus simples – notamment s’ils se connaissaient depuis longtemps. Puis… les amours adolescentes ont été contées des dizaines de fois. Les histoires d’amour d’adolescents gays restent à écrire.
    Avant de terminer cette chronique, je voudrai aussi parler des clichés dont Ben est victime. Il est d’origine portoricaine, mais il ne ressemble pas à un portoricain. Du coup, il doit entendre tout ce que les autres savent ou croient savoir sur ce que doit être un jeune homme d’origine portoricaine. Là aussi, on ne dira jamais assez – et moi la première, à quel point il est usant et réducteur d’être réduit à nos origines, oubliant ainsi de se demander qui est vraiment la personne en face de vous.
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    Pinky
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    Message  Pinky Lun 24 Déc 2018 - 11:45

    merci Nina pour cette présentation
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    Message  Nina Lun 24 Déc 2018 - 12:01

    Merci Pinky pour ta visite !

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