Les animaux de l'arche
Edition Grasset - 96 pages.
Présentation de l'éditeur :
Ce nouveau texte de la collection du Yark, de La Boulangerie de la rue des dimanches, Vladimir et Clémence et Le Destin (presque) timbré d'Etienne Durillon parle avec poésie, douceur et espoir du quotidien d'une famille et de voisins réfugiés dans le sous-sol de leur immeuble pour se protéger de la guerre, dehors (Kochka a grandi au Liban). Une institutrice met tout le monde à contribution pour dessiner sur les murs et ainsi mettre à l'abri tous les animaux de la création...
Mon avis :
Les animaux de l'arche font partie de ces livres qui, un jour peut-être, seront considérés comme l'expression d'une époque révolue, d'un souvenir. Il est pourtant aujourd'hui cruellement actuel, tout en rappelant ce que nos grands-parents ont vécu pendant la seconde guerre mondiale, ou, de manière plus proche, ce qui s'est passé en ex-Yougoslavie.
Les animaux de l'arche, c'est l'histoire de personne qui sont cachés dans la cave de leur immeuble. Au-dehors, le danger est partout. A l'intérieur, il faut gérer le ravitaillement, mais aussi occuper les plus jeunes. C'est ainsi que l'institutrice a l'idée de reconstituer une arche de Noé de papier. Ces animaux vont être l'occasion de se rappeler de certaines valeurs - la fraternité, notamment, celle que l'on oublie le plus souvent. Les illustrations ponctuent le texte, de manière à éclairer ce récit qui parle d'heures sombres. L'espoir est là, bien sûr, et l'on se prend à espérer que l'épilogue arrive réellement..