Chère Mrs Bird.
Présentation de l'éditeur :
Dans la droite lignée du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, un premier roman plein de charme et d'humour british, véritable ode à l'amitié, à la générosité et au courage des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale.Londres, 1941. À vingt-quatre ans, Emmy n'a qu'un rêve : devenir reporter de guerre. Un rêve qui semble sur le point de se réaliser lorsque la jeune femme décroche un poste au London Evening Chronicles. Enfin, Emmy va pouvoir entrer dans le vif du sujet, partir sur le front, se faire un nom au fil de la plume ! Las, c'est un poste d'assistante à la rédaction du magazine féminin Women's Day qui lui est offert. La mission d'Emmy : répondre aux courriers des lectrices adressés à Mrs Bird, la rédactrice en chef du journal. Mais attention, la terrifiante Mrs Bird est très stricte, et seules les demandes les plus vertueuses se verront offrir une réponse expéditive dans le poussiéreux journal. Un cas de conscience pour la jeune journaliste qui refuse de laisser ses concitoyennes en mal d'amour et de soutien amical, errer dans les limbes en raison du diktat imposé par une vieille conservatrice bon teint. Et Emmy a un plan pour outrepasser l'autorité de Mrs Bird...
Mon avis :
Nous sommes pendant la seconde guerre mondiale, à Londres. Emmy, l'héroïne, est fiancée et rêve de devenir reporter de guerre, comme peu de femmes y sont parvenus avant elle. Et la voilà l'assistante de la rédactrice du "courrier du coeur". Le livre pourrait alors devenir une banale romance. Il n'en est rien. D'abord, parce que Mrs Bird, la rédactrice, a une idée très nette sur le genre de courrier auquel on peut répondre en temps de guerre. Les femmes, les jeunes filles, se doivent de montrer un visage radieux et une absence totale de problèmes lorsque leur père/mari/fiancé/frère/fils rentrent du front. Laissons toutes les futilités de côté. Je la soupçonne aussi d'avoir beaucoup de préjugés, sur les hommes, sur les soldats, sur les étrangers, sur presque tous les êtres humains en fait qui osent parler de "sujets inacceptables". Bien sûr, elle ne se rend pas compte que d'autres journaux sont bien plus modernes et osent aborder ses sujets : les femmes aussi, Emmy la première, participent à l'effort de guerre. Aussi, Emmy décide de transgresser les règles, pour ne pas dire la loi, et elle ose répondre à une lettre qui la touche particulièrement. Elle ose, parce qu'elle se sent capable d'y répondre : conseiller quelqu'un n'est pas chose facile.
Le roman nous plonge véritablement dans la vie quotidienne à Londres pendant la guerre. Les trop rares moments de répit font place à des moments d'alerte ou pire : les bombardements peuvent survenir à n'importe quel moment, spécialement par temps clair. La peur est là, oui, mais les londoniens ont appris à vivre avec - des blessures bien réelles.
Mener une vie la plus ordinaire qui soit en dehors de ses moments, continuer malgré tout, c'est ce qu'essaie de faire Emmy et son amie Bunty. Oublier un temps la guerre, les dangers qui guettent, aimer, se fiancer, se marier peut-être - et se dire que la guerre se terminera, penser à l'après. Et vivre le moment présent. Dans la petite rédaction du Women's Day, Emmy et les autres font de leur mieux - avec les épreuves aussi.
Chère Mrs Bird est un roman tendre, réaliste sur ces années de guerre qui ont meurtri le coeur de Londres.
Présentation de l'éditeur :
Dans la droite lignée du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, un premier roman plein de charme et d'humour british, véritable ode à l'amitié, à la générosité et au courage des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale.Londres, 1941. À vingt-quatre ans, Emmy n'a qu'un rêve : devenir reporter de guerre. Un rêve qui semble sur le point de se réaliser lorsque la jeune femme décroche un poste au London Evening Chronicles. Enfin, Emmy va pouvoir entrer dans le vif du sujet, partir sur le front, se faire un nom au fil de la plume ! Las, c'est un poste d'assistante à la rédaction du magazine féminin Women's Day qui lui est offert. La mission d'Emmy : répondre aux courriers des lectrices adressés à Mrs Bird, la rédactrice en chef du journal. Mais attention, la terrifiante Mrs Bird est très stricte, et seules les demandes les plus vertueuses se verront offrir une réponse expéditive dans le poussiéreux journal. Un cas de conscience pour la jeune journaliste qui refuse de laisser ses concitoyennes en mal d'amour et de soutien amical, errer dans les limbes en raison du diktat imposé par une vieille conservatrice bon teint. Et Emmy a un plan pour outrepasser l'autorité de Mrs Bird...
Mon avis :
Nous sommes pendant la seconde guerre mondiale, à Londres. Emmy, l'héroïne, est fiancée et rêve de devenir reporter de guerre, comme peu de femmes y sont parvenus avant elle. Et la voilà l'assistante de la rédactrice du "courrier du coeur". Le livre pourrait alors devenir une banale romance. Il n'en est rien. D'abord, parce que Mrs Bird, la rédactrice, a une idée très nette sur le genre de courrier auquel on peut répondre en temps de guerre. Les femmes, les jeunes filles, se doivent de montrer un visage radieux et une absence totale de problèmes lorsque leur père/mari/fiancé/frère/fils rentrent du front. Laissons toutes les futilités de côté. Je la soupçonne aussi d'avoir beaucoup de préjugés, sur les hommes, sur les soldats, sur les étrangers, sur presque tous les êtres humains en fait qui osent parler de "sujets inacceptables". Bien sûr, elle ne se rend pas compte que d'autres journaux sont bien plus modernes et osent aborder ses sujets : les femmes aussi, Emmy la première, participent à l'effort de guerre. Aussi, Emmy décide de transgresser les règles, pour ne pas dire la loi, et elle ose répondre à une lettre qui la touche particulièrement. Elle ose, parce qu'elle se sent capable d'y répondre : conseiller quelqu'un n'est pas chose facile.
Le roman nous plonge véritablement dans la vie quotidienne à Londres pendant la guerre. Les trop rares moments de répit font place à des moments d'alerte ou pire : les bombardements peuvent survenir à n'importe quel moment, spécialement par temps clair. La peur est là, oui, mais les londoniens ont appris à vivre avec - des blessures bien réelles.
Mener une vie la plus ordinaire qui soit en dehors de ses moments, continuer malgré tout, c'est ce qu'essaie de faire Emmy et son amie Bunty. Oublier un temps la guerre, les dangers qui guettent, aimer, se fiancer, se marier peut-être - et se dire que la guerre se terminera, penser à l'après. Et vivre le moment présent. Dans la petite rédaction du Women's Day, Emmy et les autres font de leur mieux - avec les épreuves aussi.
Chère Mrs Bird est un roman tendre, réaliste sur ces années de guerre qui ont meurtri le coeur de Londres.