Terre de brume, tome 1 : le sanctuaire des dieux
Edition Rageot - 288 pages.
Présentation de l’éditeur :
Après un grand bouleversement, la Terre est envahie par la brume. Héra vit dans le sanctuaire des prêtres de l’Eau, où elle apprend à devenir guerrière et à maîtriser sa magie. Un jour, elle rencontre Intissar, venue du sanctuaire du Feu pour leur annoncer une terrible nouvelle : une vague de brume peuplée de monstres arrive droit sur la Terre. Les deux jeunes femmes vont s’unir pour contrer cet ennemi commun.
Mon avis :
J’ai vraiment énormément tardé entre le moment où j’ai terminé le livre et celui où j’ai rédigé mon avis. La raison ? Comme souvent, j’ai bien aimé ce livre, pas autant que je l’aurai espéré.
Ce qui m’a attiré, c’est la très belle couverture, sans contestation possible, et le titre aussi, quasiment une oxymore : comment une terre pourrait-elle être de brume ? J’ai aimé les personnages féminins, au caractère bien trempé, promptes à se lancer dans l’action et à ne pas s’en laisser compter. J’ai apprécié, justement, cette succession d’action, sans que le récit ne s’attarde sur des faits qui n’auraient pas été essentiels à la progression de l’action. Et, à la lecture du dénouement, j’ai vraiment envie de lire la suite.
C’est un peu court, me direz-vous, que cet avis. Oui, mais le but est de ne pas dévoiler l’intrigue, de laisser découvrir les personnages d’Héra, qui elle-même découvre des éléments de son passé qu’elle ignorait, et Intissar, véritablement flamboyante, ayant plus de connaissance du monde qui les entoure qu’Héra, même si toutes deux font front avec la même détermination.
Alors, qu’est-ce qui a coincé ? Pas le style, non plus. C’est plutôt une impression de déjà lu, d’avoir déjà vu des univers avec les quatre éléments en toile de fond magique. De même, certaines péripéties m’en ont rappelé d’autres, déjà lues. Il suffit parfois de presque rien pour qu’un livre ne soit pas un coup de coeur.