LA NOYADE POUR LES DÉBUTANTS
Roman édité chez Acte Sud en mai 2018
384 pages
Résumé
Tous les matins, Masha, une psychothérapeute anglaise d'une quarantaine d'années, se rend à la piscine de son quartier, avec une idée en tête : se noyer. Mais elle finit toujours par se raviser. Cela fait douze ans que son fils Gabriel est mort. Par sa faute. Elle ne se l'est jamais pardonné. Incapable de surmonter sa douleur, Masha se réfugie souvent dans le cimetière victorien local dont elle connaît intimement l'histoire, les sculptures et les caveaux. Dans ce lieu insolite, elle prête une vie rêvée aux anonymes qui peuplent les allées. Elle s'est même inventé une famille d'adoption, avec qui partager ses doutes et ses pensées, sans crainte d'être jugée ou prise en pitié. A la faveur de différentes rencontres, Masha va découvrir qu'il n'y a pas d'âge pour (re)commencer à vivre et à aimer. Mais pour y parvenir, il lui faudra d'abord se réconcilier avec son passé. Après Le Gardien des choses perdues, publié dans une quinzaine de pays, Ruth Hogan signe un nouveau roman plein d'humanité, d'émotion et d'humour - délicieusement anglais.
Mon ressenti
Faire son deuil n’est jamais une période facile à traverser, d’ailleurs est-ce que l’on finit par faire son deuil ? On s’habitue à la perte, la vie continue pour tout un chacun à un moment donné, accepter et se faire à l’absence… cependant lorsqu’il s’agit d’un enfant, se relève-t-on ? Lorsqu’en plus, on se sent coupable face à sa disparition, comment faire face à sa culpabilité, à sa conscience… ?
Pourtant Masha, de par son métier, connait la douleur et la souffrance de la perte au travers des gens qu’elle écoute, qu’elle aide et soutient. Elle n’y arrive pas et pour conjurer le sort et tenter de rejoindre son fils, elle va à la piscine et essaie de se noyer…
Se reconstruire est le maître mot, remonter à la surface, maintenir son équilibre, ne pas sombrer… Les autres lui donnent la force, l’espoir un jour de trouver la paix et d’alléger sa peine. Aussi, ce sont les rencontres de gens qu’elle croise au hasard de ses déambulations, qui lui permettent de reprendre pied.
Une histoire où les doubles sens sont importants, lent parfois comme peut l’être le cheminement de Masha, mais une histoire émouvante où les personnages sont touchants et attachants, avec un pétillement amenant un éclat particulier.
A découvrir
Roman édité chez Acte Sud en mai 2018
384 pages
Résumé
Tous les matins, Masha, une psychothérapeute anglaise d'une quarantaine d'années, se rend à la piscine de son quartier, avec une idée en tête : se noyer. Mais elle finit toujours par se raviser. Cela fait douze ans que son fils Gabriel est mort. Par sa faute. Elle ne se l'est jamais pardonné. Incapable de surmonter sa douleur, Masha se réfugie souvent dans le cimetière victorien local dont elle connaît intimement l'histoire, les sculptures et les caveaux. Dans ce lieu insolite, elle prête une vie rêvée aux anonymes qui peuplent les allées. Elle s'est même inventé une famille d'adoption, avec qui partager ses doutes et ses pensées, sans crainte d'être jugée ou prise en pitié. A la faveur de différentes rencontres, Masha va découvrir qu'il n'y a pas d'âge pour (re)commencer à vivre et à aimer. Mais pour y parvenir, il lui faudra d'abord se réconcilier avec son passé. Après Le Gardien des choses perdues, publié dans une quinzaine de pays, Ruth Hogan signe un nouveau roman plein d'humanité, d'émotion et d'humour - délicieusement anglais.
Mon ressenti
Faire son deuil n’est jamais une période facile à traverser, d’ailleurs est-ce que l’on finit par faire son deuil ? On s’habitue à la perte, la vie continue pour tout un chacun à un moment donné, accepter et se faire à l’absence… cependant lorsqu’il s’agit d’un enfant, se relève-t-on ? Lorsqu’en plus, on se sent coupable face à sa disparition, comment faire face à sa culpabilité, à sa conscience… ?
Pourtant Masha, de par son métier, connait la douleur et la souffrance de la perte au travers des gens qu’elle écoute, qu’elle aide et soutient. Elle n’y arrive pas et pour conjurer le sort et tenter de rejoindre son fils, elle va à la piscine et essaie de se noyer…
Se reconstruire est le maître mot, remonter à la surface, maintenir son équilibre, ne pas sombrer… Les autres lui donnent la force, l’espoir un jour de trouver la paix et d’alléger sa peine. Aussi, ce sont les rencontres de gens qu’elle croise au hasard de ses déambulations, qui lui permettent de reprendre pied.
Une histoire où les doubles sens sont importants, lent parfois comme peut l’être le cheminement de Masha, mais une histoire émouvante où les personnages sont touchants et attachants, avec un pétillement amenant un éclat particulier.
A découvrir