TOUT HOMME EST UNE NUIT
Roman édité au seuil en octobre 2017
256 pages
Résumé
Des hommes retournent sur d'autres la brutalité d'un ordre dont ils souffrent. Ils s'inventent à peu de frais de commodes ennemis. Certaines frayeurs en eux les agissent.
Des questions vieilles comme le monde mais d'une brûlante actualité, auxquelles Lydie Salvayre donne ici forme littéraire.
Un roman, donc, et d'une causticité jubilatoire, où vont se faire face, d'une part : un solitaire, un lettré, un pas-tout-à-fait-pareil, un pas-tout-à-fait-conforme, un homme malade qui a choisi de se retirer dans un lieu de beauté, et de l'autre : les habitants d'un paisible village que l'arrivée de ce nouveau, de cet intrus, bouscule et profondément déconcerte.
Très vite surgiront, entre l'un et les autres, l'incompréhension et la méfiance, puis les malentendus et les soupçons mauvais, puis les grandes peurs infondées et les violences que sourdement elles sécrètent. Puisque tout homme est une nuit.
Lydie Salvayre a écrit douze romans traduits dans une vingtaine de langues. Elle a obtenu le Prix Hermès du premier roman pour la Déclaration, le prix Novembre (aujourd'hui Prix Décembre) et le Prix du Meilleur Livre de l'année pour la Compagnie des Spectres, le prix François Billetdoux pour Hymne, et le Prix Goncourt pour Pas pleurer.
Mon ressenti
Anas est malade et veut prendre du recul. Il s’isole dans un village perdu. Il est l’étranger. Face à lui, des piliers du village…. Une histoire de tensions, de non-dit va se jouer entre les deux camps. Face à face, deux voix pour le roman : Anas nous feras part de ses ressentis en italique contrairement aux autres : hostilité, souffrance, défoulement, moquerie, insulte, menace…. La peur s’installe !
J’ai lu ce livre avec beaucoup d’attention. J’ai aimé et en même détesté cette histoire. La solitude, la rancœur, l’inactivité… amènent souvent l’être humain à se perdre dans ce qu’il a de pire en faisant apparaître peurs, lâchetés, l’ensemble teinté de racisme !
Même si je comprends le processus et son mécanisme, cela reste pour moi très violent et ne cadre pas avec ma carte du monde. Ce qui ne veut pas dire que je suis meilleure ou que je ferai mieux !
J’ose espérer que l’auteur ne fait que caricaturer un ensemble de comportement pour montrer que la bêtise humaine est à même de détruire notre humanité.
A découvrir
Roman édité au seuil en octobre 2017
256 pages
Résumé
Des hommes retournent sur d'autres la brutalité d'un ordre dont ils souffrent. Ils s'inventent à peu de frais de commodes ennemis. Certaines frayeurs en eux les agissent.
Des questions vieilles comme le monde mais d'une brûlante actualité, auxquelles Lydie Salvayre donne ici forme littéraire.
Un roman, donc, et d'une causticité jubilatoire, où vont se faire face, d'une part : un solitaire, un lettré, un pas-tout-à-fait-pareil, un pas-tout-à-fait-conforme, un homme malade qui a choisi de se retirer dans un lieu de beauté, et de l'autre : les habitants d'un paisible village que l'arrivée de ce nouveau, de cet intrus, bouscule et profondément déconcerte.
Très vite surgiront, entre l'un et les autres, l'incompréhension et la méfiance, puis les malentendus et les soupçons mauvais, puis les grandes peurs infondées et les violences que sourdement elles sécrètent. Puisque tout homme est une nuit.
Lydie Salvayre a écrit douze romans traduits dans une vingtaine de langues. Elle a obtenu le Prix Hermès du premier roman pour la Déclaration, le prix Novembre (aujourd'hui Prix Décembre) et le Prix du Meilleur Livre de l'année pour la Compagnie des Spectres, le prix François Billetdoux pour Hymne, et le Prix Goncourt pour Pas pleurer.
Mon ressenti
Anas est malade et veut prendre du recul. Il s’isole dans un village perdu. Il est l’étranger. Face à lui, des piliers du village…. Une histoire de tensions, de non-dit va se jouer entre les deux camps. Face à face, deux voix pour le roman : Anas nous feras part de ses ressentis en italique contrairement aux autres : hostilité, souffrance, défoulement, moquerie, insulte, menace…. La peur s’installe !
J’ai lu ce livre avec beaucoup d’attention. J’ai aimé et en même détesté cette histoire. La solitude, la rancœur, l’inactivité… amènent souvent l’être humain à se perdre dans ce qu’il a de pire en faisant apparaître peurs, lâchetés, l’ensemble teinté de racisme !
Même si je comprends le processus et son mécanisme, cela reste pour moi très violent et ne cadre pas avec ma carte du monde. Ce qui ne veut pas dire que je suis meilleure ou que je ferai mieux !
J’ose espérer que l’auteur ne fait que caricaturer un ensemble de comportement pour montrer que la bêtise humaine est à même de détruire notre humanité.
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