Arabe
Edition Jean-Claude Lattès - 200 pages.
Présentation de l’éditeur :
Maya est une jeune femme française de vingt-huit ans, fille unique de pharmaciens à Cannes. Un matin sans en saisir la cause, Maya se réveille en parlant et comprenant parfaitement l’arabe. Une découverte qui va bouleverser sa vie, celle de son entourage et la pousser à réfléchir sur son identité, ses origines, ses goûts, ce qu’elle est et croit être. En attendant les résultats médicaux qui doivent éclaircir ce mystère, Maya s’interroge sur ce don et sur l’identité nouvelle qu’il lui confère.
Mon avis :
J’en ai mis, du temps, à rédiger cet avis. Ou plutôt, j’en ai laissé passer, du temps, entre la fin de mon hypnotique lecture et la rédaction de mon avis, tout simplement parce que j’avais peur de parler beaucoup trop de moins dans ce livre, et pas assez du livre en question.
Maya se réveille en parlant parfaitement arabe, en pensant arabe, en étant parfaitement imprégnée de la culture arabe. Pourquoi ? Il y aura une explication rationnelle, j’ai presque envie de vous rassurer tout de suite. Je ne la révélerai pas, bien sûr, disons simplement qu’elle fait partie du champ des possibles, et non du fantastique.
Ce n’est pas tant le fait qu’elle pense parfaitement en cette langue qui questionne, c’est le choix de cette langue, de cette appropriation culturelle, en quelque sorte, et de ce qu’elle peut renvoyer, questionner, sur notre société actuelle. On juge, on est jugé, sur sa langue, son nom de famille, son prénom. On peut aussi se reconnaître entre soi, aussi, ou se rejeter.
Elle nous montre une culture, un ressenti d’une incroyable richesse. Elle nous parle aussi du sort des femmes arabes, de leur rapport à la féminité, ou plutôt, de leur obligation de refouler leur féminité. Voire pire encore. Par la langue, Maya prend conscience de ce que d’autres femmes vivent, pas si loin d’elles.
Arabe est un livre qui interroge, questionne, sur ce qui fait notre identité, sur le regard que l’on porte sur les autres, sur les clichés qui sont véhiculés aussi.
Edition Jean-Claude Lattès - 200 pages.
Présentation de l’éditeur :
Maya est une jeune femme française de vingt-huit ans, fille unique de pharmaciens à Cannes. Un matin sans en saisir la cause, Maya se réveille en parlant et comprenant parfaitement l’arabe. Une découverte qui va bouleverser sa vie, celle de son entourage et la pousser à réfléchir sur son identité, ses origines, ses goûts, ce qu’elle est et croit être. En attendant les résultats médicaux qui doivent éclaircir ce mystère, Maya s’interroge sur ce don et sur l’identité nouvelle qu’il lui confère.
Mon avis :
J’en ai mis, du temps, à rédiger cet avis. Ou plutôt, j’en ai laissé passer, du temps, entre la fin de mon hypnotique lecture et la rédaction de mon avis, tout simplement parce que j’avais peur de parler beaucoup trop de moins dans ce livre, et pas assez du livre en question.
Maya se réveille en parlant parfaitement arabe, en pensant arabe, en étant parfaitement imprégnée de la culture arabe. Pourquoi ? Il y aura une explication rationnelle, j’ai presque envie de vous rassurer tout de suite. Je ne la révélerai pas, bien sûr, disons simplement qu’elle fait partie du champ des possibles, et non du fantastique.
Ce n’est pas tant le fait qu’elle pense parfaitement en cette langue qui questionne, c’est le choix de cette langue, de cette appropriation culturelle, en quelque sorte, et de ce qu’elle peut renvoyer, questionner, sur notre société actuelle. On juge, on est jugé, sur sa langue, son nom de famille, son prénom. On peut aussi se reconnaître entre soi, aussi, ou se rejeter.
Elle nous montre une culture, un ressenti d’une incroyable richesse. Elle nous parle aussi du sort des femmes arabes, de leur rapport à la féminité, ou plutôt, de leur obligation de refouler leur féminité. Voire pire encore. Par la langue, Maya prend conscience de ce que d’autres femmes vivent, pas si loin d’elles.
Arabe est un livre qui interroge, questionne, sur ce qui fait notre identité, sur le regard que l’on porte sur les autres, sur les clichés qui sont véhiculés aussi.