The wicked Deep
Edition Rageot - 384 pages
Présentation de l’éditeur :
C’est une histoire de vengeance… Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois sœurs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les sœurs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage… Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Mon avis :
Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Oui, je sais, vous vous dites que mon avis commence mal. Disons que les âmes sensibles doivent s’abstenir, lire avec précaution, parce que les faits qui sont relatés sont graves. Il est des pages qui ne sont pas faciles à lire, quoi que certains puissent dire : trois soeurs ont été condamnées à mort parce qu’elles ont été jugées comme sorcières, dans l’Oregon du début du XIXe siècle. Cet événement aurait pu rester un fait raconté objectivement, si ce n’est qu’au cours du roman, nous revivrons avec les trois soeurs Swann ce qu’elles ont vécu, de leur arrivée dans le port de Sparrow jusqu’à leur exécution. Une tragédie contre laquelle on ne pourra rien faire, et dont on découvrira les conséquences – l’une d’entre elles.
Le temps ne s’est pas arrêté, à Sparrow, cependant, tous les ans, des jeunes hommes se noient – accident ? suicide ? Non, ils sont entraînés par les soeurs qui ont pris possession du corps d’une jeune fille bien vivante pour se venger, encore et encore. Là aussi, la fatalité est en oeuvre puisque quoi qu’il se passe, ce rituel se déroule tous les ans, et les mises à mort d’innocents, garçons, filles – oui, dans un premier temps, l’on a cherché de quelle jeune fille le corps avait été possédé, et l’on avait procédé à de nouvelles mises à mort, comme si les premières n’avaient pas suffi.
Nous sommes aux Etats-Unis, et la saison des Swann sisters fait marcher le commerce, les bed and breakfast de la petite ville de Sparrow. Les touristes viennent, les jeunes filles plongent, cherchant à se faire peur, et rares, très rares, trop rares sont les personnes qui cherchent à arrêter ce qui se passe. Prenez Penny, par exemple. Elle vit avec sa mère et ses deux chats, son père a disparu en mer trois ans plus tôt. Elle se garde, prudente, loin de ses passions, il faut simplement qu’un étranger arrive, cherche du travail, lui montre des choses qu’elle avait oublié pour faire (enfin ?) évoluer les choses.
Le fantastique est parfaitement intégré dans ce récit, qui nous parle d’amour et de mort – d’amour qui ne peut vaincre la mort, d’amour qui entraîne dans la mort. La mère de Penny a beau être un personnage secondaire, elle est touchante parce que lucide, honnête, mettant des mots sur ce qui doit être dit, une des rares personnes à voir et à comprendre.
Edition Rageot - 384 pages
Présentation de l’éditeur :
C’est une histoire de vengeance… Il y a près de deux siècles, Marguerite, Aurora et Hazel Swan, trois jeunes femmes belles, libres et indépendantes, furent accusées de sorcellerie par les habitants de la ville de Sparrow. Des pierres accrochées aux chevilles, les trois sœurs furent noyées. Exécutées. Depuis ce jour, chaque année au mois de juin, les sœurs Swan sortent des eaux de la baie pour choisir trois jeunes filles, trois hôtes. Dans le corps de ces adolescentes, Marguerite, Aurora et Hazel reviennent se venger. Et cette année encore, Penny le sait, alors que les touristes afflueront, on retrouvera des cadavres de jeunes hommes sur la plage… Car cette malédiction, rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Mon avis :
Ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains. Oui, je sais, vous vous dites que mon avis commence mal. Disons que les âmes sensibles doivent s’abstenir, lire avec précaution, parce que les faits qui sont relatés sont graves. Il est des pages qui ne sont pas faciles à lire, quoi que certains puissent dire : trois soeurs ont été condamnées à mort parce qu’elles ont été jugées comme sorcières, dans l’Oregon du début du XIXe siècle. Cet événement aurait pu rester un fait raconté objectivement, si ce n’est qu’au cours du roman, nous revivrons avec les trois soeurs Swann ce qu’elles ont vécu, de leur arrivée dans le port de Sparrow jusqu’à leur exécution. Une tragédie contre laquelle on ne pourra rien faire, et dont on découvrira les conséquences – l’une d’entre elles.
Le temps ne s’est pas arrêté, à Sparrow, cependant, tous les ans, des jeunes hommes se noient – accident ? suicide ? Non, ils sont entraînés par les soeurs qui ont pris possession du corps d’une jeune fille bien vivante pour se venger, encore et encore. Là aussi, la fatalité est en oeuvre puisque quoi qu’il se passe, ce rituel se déroule tous les ans, et les mises à mort d’innocents, garçons, filles – oui, dans un premier temps, l’on a cherché de quelle jeune fille le corps avait été possédé, et l’on avait procédé à de nouvelles mises à mort, comme si les premières n’avaient pas suffi.
Nous sommes aux Etats-Unis, et la saison des Swann sisters fait marcher le commerce, les bed and breakfast de la petite ville de Sparrow. Les touristes viennent, les jeunes filles plongent, cherchant à se faire peur, et rares, très rares, trop rares sont les personnes qui cherchent à arrêter ce qui se passe. Prenez Penny, par exemple. Elle vit avec sa mère et ses deux chats, son père a disparu en mer trois ans plus tôt. Elle se garde, prudente, loin de ses passions, il faut simplement qu’un étranger arrive, cherche du travail, lui montre des choses qu’elle avait oublié pour faire (enfin ?) évoluer les choses.
Le fantastique est parfaitement intégré dans ce récit, qui nous parle d’amour et de mort – d’amour qui ne peut vaincre la mort, d’amour qui entraîne dans la mort. La mère de Penny a beau être un personnage secondaire, elle est touchante parce que lucide, honnête, mettant des mots sur ce qui doit être dit, une des rares personnes à voir et à comprendre.