LE VIOLON NOIRRoman édité chez Point en janvier 2003
128 pages
Résumé A Venise, alors envahie par les troupes napoléoniennes, Johannes Karelsky, violoniste au talent reconnu dès l'enfance, enrôlé dans l'armée française et blessé au combat, trouve domicile chez un mystérieux luthier, passionné d'échecs et amateur d'eau-de-vie.
Très vite, entre ces deux hommes du secret, se noue une complicité faite de respect, de silence et de musique, qui se changera en une amitié que la simple évocation d'une voix de femme, dont on ne sait au juste où elle les entraînera, scellera jusque dans la mort. Le violon noir, douleur et chef-d'œuvre du luthier, est-il en fin de compte l'instrument de leur perte ou de leur rédemption ?
Après Neige, Maxence Fermine nous donne à lire un roman envoûtant, écrit dans une langue concise et poétique.
Mon ressentiUne histoire courte, intense, magnifique : une rencontre entre deux hommes que tout semble opposé, vont tisser ensemble une complicité autour de leur passion, se découvrir, se comprendre, s’estimer.
Le violon noir est à lui seul une musique où les regards, les ressentis sont les notes et le silence la pause. Ces deux hommes se révèlent autour d’une même femme qui les a marqués à vie, le souvenir persiste jusqu’à faire perdre les frontières entre la réalité et le fantasme. Au-delà de l’amour qui unit, chacun cherche la paix, l’épanouissement et se réalise. L’art est un bon exutoire pour entendre, voir, faire, toucher, transformer, transcender.
Au rythme de la lecture, la musique du violon noir m’a pénétrée et emportée dans sa danse. J’ai énormément appréciée l’émotion que fait naître l’écriture et la poésie de l’auteur.
A découvrir absolument