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3 participants

    WELLS, Dan

    Nina
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    WELLS, Dan Empty WELLS, Dan

    Message  Nina Sam 25 Mai 2019 - 11:25

    WELLS, Dan 41nsgl10

    Je ne suis pas un serial killer
    Edition Sonatine - 228 pages

    Présentation de l’éditeur :

    John Wayne Cleaver est un jeune homme potentiellement dangereux. Très dangereux. Jugez-en plutôt : garçon renfermé, pour ne pas dire sociopathe, il vit au milieu des cadavres à la morgue locale, tenue par sa mère et sa tante, il a une certaine tendance à tuer les animaux et, depuis son plus jeune âge, il nourrit une véritable passion pour les tueurs en série. Ainsi, son destin semble tout tracé. Mais conscient de son cas, et pas spécialement excité à l’idée de devenir un serial killer, John a décidé d’en parler à un psy et de respecter quelques règles très précises. Ne nourrir que des pensées positives à l’égard de ses contemporains. Ne pas s’approcher des animaux. Éviter les scènes de crime. Ce dernier commandement va néanmoins devenir très difficile à suivre lorsqu’on retrouve autour de chez lui plusieurs corps atrocement mutilés. Y aurait-il plus dangereux encore que John dans cette petite ville tranquille ? Aurait-il enfin trouvé un adversaire à sa taille ?

    Mon avis :

    En cours de lecture, j’ai ressenti le besoin d’en savoir plus sur cet auteur, sur ce qui avait pu le pousser à écrire un tel livre, et à en faire une trilogie. Dans sa dédicace, il fait allusion à son frère Robison qui a été publié avant lui. Faut-il y voir une clef ? Non, une émulation, les deux frères ont participé au même groupe d’écriture et ont même édité ensemble un recueil – contrairement à ce que l’on m’a appris pendant mes études de lettres, je ne pense pas que l’on puisse dissocier totalement l’homme de l’oeuvre, je ne crois pas que ce soit une part inconsciente et inconnue qui écrive l’oeuvre.

    Parlons-en, maintenant, de cette oeuvre. John Wayne Cleaver porte le nom d’un célèbre acteur. Il porte aussi le nom d’un tueur en série – mais là, ce n’était pas le but recherché. Il vit avec sa mère, la soeur jumelle de celle-ci, et, de temps en temps, sa soeur Lauren (comme Lauren Bacall, leur père était passionné de cinéma) fait son apparition à Clayton, ce trou paumé du Dakota du Nord dans lequel il ne se passe jamais rien. Son problème est simple : il sait qu’il a tout le potentiel pour devenir un tueur en série, et a mis en place des mécanismes pour ne pas succomber à ce qu’il ressent, des mécanismes qui lui permettent presque de passer pour un adolescent ordinaire. Certes, tout savoir sur presque tous les tueurs en série, avoir écrit de magnifiques dissertations sur eux n’aident pas vraiment à l’apaisement. C’est du moins l’avis de sa mère, qui le fait suivre par un psy, homme charmant au demeurant, même si je m’interroge sur la notion de secret professionnel. Ah, j’oubliai : John donne un coup de main à sa mère dans l’entreprise familiale, un funérarium. Oui, de quoi l’aider à gérer ses pulsions, quoi que l’on dise. L’entreprise n’allait pas très très bien – la preuve, sa mère était dans l’impossibilité d’embaucher du personnel. Seulement, un meurtre a été commis, puis un autre, et encore un autre. Je n’irai pas jusqu’à dire que le rêve de John se réalise, mais presque : un serial killer a débarqué en ville.

    Alors oui, John se passionne pour le sujet, parce que les victimes le touchent parfois de très près. Lui qui tente de mener une vie qui semble aux yeux des autres la plus normale possible est en passe de voir ses efforts ruinés. Cette passion ne plait pas à tout le monde, son attitude face aux morts et aux mutilations subies encore moins. Ce roman m’a interrogée sur ce que l’on nomme l’humanité, sur ce qui nous définit en tant qu’être humain. Il nous donne à voir de l’intérieur un être qui n’arrive pas à éprouver des émotions pour autrui, qui ne se sent à l’aise qu’avec les morts. Il nous montre aussi, en un basculement, le ressenti du tueur, ses faiblesses, qui ne sont pas forcément celles que l’on pourrait trouver dans un film ou un roman qui voit les serial killer uniquement comme des machines à tuer. Certes, ici aussi, il est question de tout faire pour les empêcher de nuire, mais pas que. Oui, je parle de « basculement », et je ne veux pas indiquer de quoi il s’agit, parce que cela nous fait réellement sortir du cadre du thriller pur et dur.

    J’ai enchaîné avec la lecture des deux autres tomes.
    Pinky
    Pinky
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    Message  Pinky Dim 26 Mai 2019 - 10:37

    merci Nina pour cette présentation
    supergreen
    supergreen
    LEH
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    WELLS, Dan Empty Re: WELLS, Dan

    Message  supergreen Mer 29 Mai 2019 - 19:34

    merci Nina pour cet avis
    Nina
    Nina
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    WELLS, Dan Empty Re: WELLS, Dan

    Message  Nina Jeu 30 Mai 2019 - 11:35

    Merci Pinky et Supergreen pour votre visite.
    Nina
    Nina
    ML
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    Message  Nina Lun 10 Juin 2019 - 10:35

    WELLS, Dan Couv7112

    Titre : Nobody
    édition :Sonatine - Nombre de pages : 333 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Si l’envie vous prend de jouer au chat et à la souris avec un serial killer, dites-vous bien que vous serez
    toujours la souris. L’avertissement, qui vaut pour tout le monde, ne semble avoir aucune prise sur John Wayne Cleaver. Obsédé par les tueurs en série, celui-ci n’a en effet aucun scrupule à entrer dans le jeu.
    Il faut dire que John a un atout de taille dans sa manche : des pulsions homicides incontrôlables. Il lui arrive en effet à lui aussi, de temps à autre, de se transformer en monstre assoiffé de sang. Aussi a-t-il décidé de s’attaquer aux éléments les plus meurtriers de la société plutôt que de s’en prendre à d’innocentes victimes. Cette fois, le serial killer qu’il a choisi de défier en l’attirant dans sa petite ville tranquille de Clayton se nomme Nobody. Après quelques interminables semaines d’attente, des meurtres commencent enfin à ensanglanter Clayton. Nobody est bel et bien là. Et la partie peut commencer.

    Mon avis :


    A la fin du tome 2, John Cleaver avait lancé un défi à Nobody, dont il a tué le complice dans le tome précédent. Nobody le traque donc, tout en semant autour de lui ce qui s’apparente le plus à de la désolation. Oui, la ville de Clayton peine à se remettre de ce qu’elle a vécu au cours de cette année, et ce n’est pas le suicide de plusieurs adolescentes qui permettra à la ville de se remettre. John, lui, a pris ses distances avec Brooke, pas de son fait : ce qu’ils ont vécu dans le tome précédent (pour être précise, dans le dernier tiers) n’est pas vraiment de nature à fédérer un rapprochement entre les deux adolescents.

    Pourtant, cela pourrait presque être cela : des histoires d’adolescents et de personnes qui estiment faire tout ce qu’il faut pour que ces jeunes gens parviennent à un plein épanouissement personnel. Ainsi, Avril, la mère de John, décide d’écarter son fils du funérarium familial dans lequel il donnait un coup de main depuis un temps certain. Un peu tard, me direz-vous. Pas forcément, pas nécessairement, réponse presque normande. Et pas forcément non plus définitif : les événements s’accélèrent dans ce dernier tome de la trilogie, et je ne vous dirai pas que le dénouement est surprenant, non, je vous dirai qu’il nous remémore ce qui s’est passé dans les deux précédents tomes. John disait qu’il n’était pas un serial killer, et il n’a pas l’intention d’en être un.

    A quand la traduction de la seconde trilogie mettant en scène John Wayne Cleaver ?
    Nina
    Nina
    ML
    ML


    WELLS, Dan Empty Re: WELLS, Dan

    Message  Nina Lun 10 Juin 2019 - 10:37

    WELLS, Dan Couv3210
    Mr Monster
    Edition Sonatine -291 pages.

    Présentation de l’éditeur :

    Dans Je ne suis pas un serial killer, le jeune John Wayne Cleaver était la proie de pulsions effrayantes et redoutait de devenir un tueur en série. Aujourd’hui il n’a plus de doutes : un assassin, qu’il a surnommé Mr. Monster, sommeille en lui, susceptible de se réveiller à tout instant. Ce qui, étrangement, n’a pas que des mauvais côtés. Sans Mr. Monster John n’aurait jamais pu débarrasser sa petite ville du tueur qui y sévissait. Mais à présent il n’est plus du tout sûr de pouvoir maîtriser son côté obscur. D’autant qu’autour de lui nombreux sont les importuns qui mériteraient d’avoir affaire à Mr. Monster. Sans compter ces nouveaux cadavres qui apparaissent aux quatre coins de la ville et cet inspecteur du FBI qui commence à sérieusement le suspecter d’être impliqué dans les meurtres. Il va ainsi devenir de plus en plus difficile de ne pas laisser les rênes à ses démons. Plaisir coupable auquel il serait tragique de prendre goût…

    Mon avis :

    Je rédige à la suite les avis sur les tomes 2 et 3, lus à la suite (logique de lecture, logique d’écriture). Quelques mois ont passé et Clayton est redevenue la petite ville tranquille du Dakota du Nord qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. Certes, un agent du FBI est resté parce que le mystérieux tueur n’a jamais été arrêté, mais globalement, tout va bien. John essaie toujours de mener la vie la plus normale possible, si ce n’est qu’il a de plus en plus de mal à canaliser Mr Monster, être qui sommeille en lui et qui est la somme de ses pulsions meurtrières. Parfois, les rituels ne suffisent pas, et l’absence du psy de John, assassiné par le tueur de Clayton, ne l’aide pas du tout. Surtout, un nouveau crime a lieu, puis un second, et John est bien placé pour savoir que cela ne peut pas être le même tueur qui a recommencé à sévir. Alors ? Alors oui, il a une folle envie de le débusquer, lui qui en a déjà mis un hors d’état de nuire, et il a aussi terriblement envie de ressentir ce que lui, ce tueur, ressent. Et si le véritable combat de John était là ?

    Je pourrai arrêter mon avis sur cette interrogation. Ce serait sans compter l’accélération du rythme des meurtres, et la constatation des tortures subie par les victimes. John, lui, analyse toujours la situation en se demandant ce que le tueur n’est pas obligé de faire – plus sûr indice vers la découverte de son identité. Il est parfois tellement facile de se dissimuler au milieu d’une population qui pense qu’aucun tueur ne peut se trouver au milieu d’eux. John, lui, à force de décrypter constamment le comportement des autres lui qui a tant de mal à nouer des liens, se trouve ainsi plus attentif que les autres, y compris au sein de sa propre famille. Non, je ne suis pas en train de vous dire que la famille Cleaver abrite un autre sociopathe en son sein, je dis simplement que Curt, son beau-frère, est très vite analysé par John.

    La fin du tome 2 nous donne rendez-vous dans le 3.
    Pinky
    Pinky
    M
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    Message  Pinky Lun 10 Juin 2019 - 10:58

    merci Nina pour ces présentations
    Nina
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    Message  Nina Lun 10 Juin 2019 - 11:24

    Merci Pinky pour ta visite.

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